Étendue poétique Tome II - Sandrine Adso - E-Book

Étendue poétique Tome II E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

Ma voie est tracée, et je vais droit sur le chemin des pierres. Et les ténèbres s'effondrent, me laissant le choix d'être ou ne pas être. Lorsque je t'attendais, ce fut la première fois et le voyage pour toi. Tu m'as tendue la rose du premier matin et tu as fait de mon eau d'enfant une présence pour ceux d'Éclève. Ensemble nous irons jusqu'à la forêt universelle, où ciel et mer se confondent en eau, peut-être même une histoire de sang. J'élèverais jusqu'au sommet mes souvenirs du prisonnier du jour et je les partagerais avec toi, pour que mes regards deviennent des éclairages. Le voyage ensoleillé, qui s'appelle toi, ou mon amour.

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Seitenzahl: 69

Veröffentlichungsjahr: 2021

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La puissance est un outil, avant d’être une qualité. L’exprimer c’est avancer la pensée consciente et inconsciente avec tous ses mystères, particulièrement dans ses incipit.

La genèse du monde ou de l’Homme ? Ce souffle Hé « à partir de cette lettre commence l’épreuve du temps, du biologique. »1Ce vent venu d’on ne sait où qui envahit le firmament, puis ou en même temps le monde du jardin, de l’évolution et du progrès. Les eaux semblent flotter sur le ciel, et le ciel semble flotter sur les eaux. C’est le tout premier commencement à l’étrangeté du monde. Mais aussi à sa simplicité mystérieuse et poétique. « Au commencement », deux mots qui portent tous les sacrés.

L’humanité : l’ensemble de toutes les races, de tous les peuples, est semblable à un rocher au milieu de l’océan que l’on contemple et que l’on supporte mal de voir s’effriter.

Il existe concrètement deux perspectives, l’une gnostique ou l’autre agnostique. Que Dieu existe ou n’existe pas, l’humain accepte et recherche toutes les démarches vers une certaine plénitude.

C’est aussi la joie d’appartenir à un groupe : ne pas être isolé ou exclu.

Du bonheur à la pensée, tout est question de choix : préférer un bonheur simple aux méandres complexes de la réflexion, lorsqu’elle s’attarde à l’amour de la sagesse.

La pensée est ce qu’il y a de plus profond en l’homme, elle peut se faire passion, elle peut se faire amour, haine ; elle est conviction. Comme un écran d’ordinateur qui aurait compris que son énergie est au service de la pensée de son créateur : l’homme.

1 Arouna Lipschitz cité par Frank Lalou, Les Lettres sacrées de l’alphabet hébreu –De l’archéologie à la kabbale, Éd. VEGA, 2015, 311 p., p.102.

“Horizon lumineux“ réalisé par Marie-Blanche Iraldi Durand que je remercie pour l’illustration de la couverture du livre.

Sandrine Adso

“Le soleil à l’horizon éclaire d’une lumière rosée l’étendue des flots d’une infinie douceur.“

M.-B. Iraldi Durand

Table des matières

Mon chemin

Sur le chemin des pierres

Et les ténèbres s’effondrent

Être ou ne pas être

Je t’attendais

La première fois

Le voyage

Pour toi

Rose du premier matin

Eau d’enfant

Présence

Regards sur l’être

Ceux d’Éclève

La forêt universelle

La fleur temporelle

Ciel et mer

L’eau

Histoire de

Condoléances

Souvenirs

Le prisonnier du jour

Sang d’oxygène et d’hydrogène

Regards

Éclairages

Voyage ensoleillé

Quand tu dors

Sur tes yeux, comme sur mes mains

Ton sourire dans mon éternité

Sur les vallées de tes origines

Plus loin que cet arbre

Au fond du coffre de la nuit

Pour ne jamais t’oublier

Tu es mon absolu

Veux-tu chanter avec moi ?

Quand l’instant se fait unique

La promesse du temps

Le visage salvateur

L’amour de ta main

L’océan infini

L’attente de nos espérances

Encore une fois

Le vent qui chante

Univers lumineux

La pluie de ton âme

.

Mon chemin

J’ai fui les océans,

J’ai pleuré aux pieds des géants.

Et j’ai senti le vent,

Et j’ai gravi les marches du temps.

J’étais seule et désarmée,

C’était toi que j’attendais :

Lune et soleil

Cristal et vermeil.

Tu es une lumière libérée,

Parfois tu me montres le sentier,

Où nous pouvons panser nos plaies

Comme un onguent venu des fées.

La vie ne se peut seule,

Alors j’ai cherché dans le jour et la nuit

Faire taire la gueule…

Du loup tapi derrière le lit.

Ce qu’il y a de fou

C’est surtout d’oublier tout.

C’est lui

Ce qu’il y a de fou c’est ma vie.

Et je pense toujours à toi

Comme un rocher qui accepte les vagues sans lois.

Et je pense toujours à toi,

Tu m’as montré le soleil,

Je suis tombée en merveille.

Il faut se relever

Et continuer :

Toujours protéger la lumière,

J’ai choisi nos prières.

Une larme pèse lourd,

Un souvenir court.

Dans mon cœur

J’ai encore peur.

Mais tu es parti…

Et qu’aurais-je fait de tes cris,

Quand je méritais un sourire

Et qu’aurais-je fait de ta folie,

Quand il suffisait de rire… ?

Sur le chemin des pierres

Sur le chemin des pierres,

J’ai connu des roses et des arbres verts.

Et puis tout à coup s’est effondrée la lumière,

Alors j’ai pleuré sur le chemin des pierres.

Je n’attendais qu’un ami,

Alors j’ai dit :

Il saura m’aimer

Il saura voler.

Dès ce, la lumière est revenue

Et à nouveau les bras tendus, j’y ai cru.

Parce que ce jour là

C’était toi.

Aucun diadème

Ne pourra être plus puissant que tes « je t’aime »

Aucun stratège,

Juste un homme qui apprend et qui protège

Juste le feu de l’été,

Juste des mots murmurés.

Contre les murs, et les prisons.

Je porterai le flambeau de ta saison.

Contre la douleur

J’irai chercher chaque fleur…

Et pour protéger les silences

J’appellerai les oiseaux

Et pour redonner chance

La symphonie sera allegro.

Sur le chemin des pierres,

J’ai fondu en prières

Et j’ai embrassé le ciel

Car ta lumière est belle.

Au nom de la Lumière,

Berce l’Amour sur Terre.

Et les ténèbres s’effondrent

Pardon de t’aimer, toi lumière

Pardon de pleurer, toi prière.

C’est vrai j’ai trop attendu

Le calme est revenu…

Après la tempête.

Ainsi ont pu renaître les fêtes ;

Et le voilier s’est couché sur le rivage

Là où ; mon sourire te sourit

Et la nuit protège les enfants sauvages

Là où mon sourire leur sourit.

Je t’envoie des baisers

Je te frissonne bleu et rouge

Et l’instant devient éternité

Comme une statue qui bouge

L’amour est devenu profane,

Alors j’attends, perdue dans la forêt

Et j’irai trouver le vent d’été

L’amour est devenu si fort qu’aucune fleur ne se fane.

Quel est ton sourire ?

D’où vient ta lumière ?

C’est l’éclat du rire,

C’est le soleil d’hiver.

Comme je t’aime lumière,

Comme je t’aime prière

Tout s’est posé

Au pied de l’océan fatigué.

Les voiles caressent le sable

Comme un lit, un mur d’érable

Et je te souris

Et l’enfant aussi.

Tu choisis le rouge ou le bleu ?

Tu choisis le vent ou le feu ?

Pardon pour la lumière

Pardon pour la prière.

Je t’aime et je t’attends.

J’ai choisi le vent,

Parce qu’il me porte à tes bras.

Je propose la réouverture des temps

Un dernier soleil couché au-delà

Des horizons, des matins et des printemps.

Oui, le vent dit oui,

Jusqu’aux plus lointains infinis

Parce que le cheval est bleu

Parce que l’éclat aussi bleu,

Te transperce de lumière

Pour aimer aujourd’hui plus qu’hier.

Les ténèbres s’effondrent,

C’est ta vie qui revient.

Les ténèbres s’effondrent,

C’est ma vie qui revient.

Un nouveau soleil dans notre ciel

Un bouquet de roses et d’étincelles,

Les yeux fixés dans le firmament

De tes rêves d’enfant.

Tu es mon premier jour

Tu es mon dernier jour,

Les ténèbres s’effondrent

Les ténèbres s’effondrent.

Être ou ne pas être

Dans ses rêves en haut des cimes,

Elle ne veut plus être victime,

Tout autour d’elle

L’appelle et l’appelle.

Elle a choisi

La vie ;

Lui murmure

Et efface le frisson de l’injure.

Elle a choisi de voler

Elle a choisi d’être une fée,

À la fois bleue

Et encore bleue.

Parce que le bleu est la couleur des fées

Détentrice des clefs les plus sacrées

Ancestrales et éternelles

Elle s’épanouit dans le ciel.

Et la Terre, vallée des larmes

Lance des alarmes :

Le cavalier de la nuit

Galope autour de la vie.

C’est un combat entre la fée

Et le cavalier de la nuit.

C’est le jour qui disparaît

Mais, la lumière qui survit.

Le capricorne des cieux

Attend avec ardeur

La victoire des bienheureux,

Il efface des yeux de la fée, les pleurs.

Et dans un ardent soleil

Ranime le jour,

Et dans un ardent soleil

Fait naitre l’amour.

Dès lors, le combat devient mystique

L’amour, et la haine féériques

S’aiment et se déchirent

Car du capricorne des cieux, tel est le désir.

Être une fée, un cavalier noir

Que le jour bleu, que la nuit noire

Entraînent dans le tourbillon de la Vie

Tourne, tourne chante et rit.

C’est toujours la vie :

Le capricorne des cieux.

Mais qui est le capricorne des cieux ?