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Fermer les yeux, battre son cœur pour sentir un matin pas comme les autres et découvrir le voyage. S’en aller du côté de la mer au bord de l’océan. Parce que les océans sont la porte de la liberté. Et qu’à chaque fois c’est un renouveau, et ressentir encore le petit matin de joie, et qu’à nouveau on revoit le sourire bleu. Ce sourire dont on garde le merveilleux souvenir et qui a donné à nôtre esprit la mesure du piano enchanté. Être à nouveau réceptif à toutes les voix. Reconnaître à nouveau, parmi toutes la voix qui chante. Être près de toi pour être libre, c’est aussi chercher l’oiseau et plus particulièrement, le nid de l’oiseau de pluie. Là où réside la Force, celle où réside la compagnie des fées, qui apaise et procure le repos, cette sensation fulgurante qui donne la joie de découvrir, de ressentir la liberté à travers tous les visages. Mais cette liberté, c’est découvrir aussi le secret de l’enfant perdu. Quel est-il ? Ce que tu crois, et plus encore, il va du désert au désir, car l’enfant perdu trouve partout l’amour et la nourriture. Être près de toi pour être libre, c’est pouvoir compatir avec la lumière incomprise. Et bercer les flots de la nuit de la sirène. Ma liberté, c’est aussi pouvoir vivre avec le feu dans la forêt, la montre ou l’horloge. Comprendre que parmi tout ce temps qui passe, n’a d’autre but finalement que de se préserver de la douleur d’Atlas, mais aussi deviner les prédateurs et s’en aller, pour pouvoir un jour, ou un soir écrire le roman inachevé, cette vie : cette liberté retrouvée.
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Seitenzahl: 33
Veröffentlichungsjahr: 2016
“ On ne lit pas et on n’écrit pas de la poésie parce que ça fait joli. Nous lisons et nous écrivons de la poésie parce que nous faisons partie de la race humaine ; et que cette même race foisonne de passions. La médecine, la loi, le commerce et l’industrie sont de nobles occupations, et nécessaires pour la survie de l’humanité. Mais la poésie, la beauté et le dépassement de soi. L’Amour : c’est tout ce pour quoi nous vivons. Ecoutez ce que dit Whitman : Ô moi ! Ô vie ! ... Ces questions qui me hantent, ces cortèges sans fin d’incrédules, ces villes peuplées de fous. Quoi de bon parmi tout cela ? Ô moi ! Ô vie ! “. Réponse : “ Que tu es ici, que la vie existe, et l’identité. Que le spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime... Quelle sera votre rime “ ?
Citation, extraite du film “ Le cercle des poètes disparus“. Réalisé par Peter Weir, sorti au cinéma en France le 17 janvier 1990.
Le roman inachevé
Les visages
La compagnie des fées
La voix qui chante
Fermer les yeux, battre son coeur
La force
À chaque fois
Ce que tu crois
La montre ou l’horloge
Les prédateurs
Le petit matin de joie
Le secret de l’enfant perdu
Au bord de l’eau
Les océans
Le repos
La nourriture
Du désert au désir
Le voyage
Les voix
Le sourire bleu
Le piano enchanté
Le feu dans la forêt
Un matin pas comme les autres
La nuit de la sirène
La lumière incomprise
La douleur d’Atlas
Le nid de l’oiseau de pluie
Du côté de la mer
Il aurait dû comporter des envolées
Des rêves et des secrets avoués,
Sa couleur, celle de l’union de nos regards,
Et sa forme, le geste qui jamais ne séparent.
Hélas !!
Trop de place
Dans mon coeur
Jamais à la bonne heure.
Qu’aurait-il fallu ?
Il aurait fallu nos quatre mains
Et notre certitude devant nous prévue.
Pourtant, il y eut des matins
Et même certains soirs
Où le roman n’était plus illusoire.
J’ai cherché ta plume au fin fond de mes rêves,
Mais cet oiseau libre aimait à s’abandonner sur la grève.
Oui, il y avait de l’eau dans ses yeux
Étaient-ce des larmes ? Il semblait heureux.
Et pourtant sa plume,
S’envolait dans la brume
De mes songes,
Et la nuit se vidait de tout mensonges.
Inachevé,
Abandonné,
Délaissé,
Le roman inachevé.
Il est né, une nuit d’amour,
Il sera là, un certain jour.
Dans le tableau de la vie,
Il y a des joies et des folies.
Lesquelles sont préférables ?
La joie est éphémère et vulnérable
Et la folie nous rend éphémères et vulnérables.
C’est pourquoi il nous faut des couleurs
Pour effacer cette quotidienne douleur.
Matisse a choisi du bleu
Et les femmes se colorent les yeux.
Les visages se sont aussi des sourires
Sur des bouches où voguent les navires.
Et les flots jaillissent des yeux,
Pour du coeur devenir feu.
Et mon regard vogue sur ton visage
Et ton visage s’imprègne au rivage
De mon être, de mon trouble, de mon âme.
Et il y a des visages de femmes
Que l’on gravent au firmament de l’art
Et ces étoiles, s’allument dans le soir,
Alors il y a les visages de la nuit,
Connus, éblouis, enfuis.
Il y a aussi des visages qui disent des mots
Aussi il y a des visages qui reçoivent ces mots.
Et la magie des visages,
Qui étendent des langages
Aux rives infinies
De la vie …
Humaine.
Il y a ces visages que le temps ne capture pas
Parce que les yeux restent doux et assis là
Comme des chats,
Des visages de paix,
Des visages que l’on voudrait garder
Pour l’éternité.
Et il y a ces visages que le temps vole,
Inquiets, allongés en farandoles,