L'Humain - Sandrine Adso - E-Book

L'Humain E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

S'affirmer humain, c'est prendre des responsabilités dans le magma du monde. Parce que l'Homme veut pouvoir aimer en paix. Il a un respect de l'infini, du mystère, de l'éternité, de la magie. La terre s'offre à l'Homme comme une merveille, un miracle. Sa beauté ancestrale et chaque année printanière ne cesse pas, malgré tous les outrages qu'on lui fait subir. L'Homme possède une raison, et surtout un espoir qui s'expriment par le langage. Qu'est-ce que l'être ? : question inaugurale par rapport au temps indéfini qui nous est imparti. Il apprend tous les jours à apprivoiser le temps. L'Homme aime ... : ou qu'il soit d'autres êtres humains. Il apprend à protéger ce qu'il possède. C'est là une des premières responsabilités qui lui incombe. L'humain, est plein de sensations bouleversantes qui le traversent en dessinant l'étoile du point d'interrogation. Lorsque l'on est solidaire, l'intimité devient une force. L'humain, a le droit à l'erreur, considérant que « la pensée peut aussi être l'impensable ». Vivre qui est le premier projet de l'homme, réside en l'éveil de sa conscience. Se battre pour la liberté et surtout se rappeler que le choix est un droit rendu possible par l'écriture et l'amour.

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Seitenzahl: 69

Veröffentlichungsjahr: 2021

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L’humain …, toute une histoire … :

Nous rêvons tous en prêtant attention à notre petite voix intérieure, et c’est probablement là, le plus grand discernement. La raison, caractéristique de l’Homme tempère ses fantasmes et ses passions. L’amour cependant est fondamentalement libre, c’est d’ailleurs là une liberté inhérente à l’être humain et l’on peut voir quelquefois les cheveux blancs se mêler aux cheveux blonds. L’amour ne s’attache pas qu’à un corps et une apparence, il y a toute la charge émotionnelle que le charme de l’un engendre chez l’autre. La passion humaine, mystérieuse et sauvage ne connaît pas de raison. C’est le désir et la recherche du plaisir incontrôlés qui alimentent essentiellement la passion.

Le désir est le fagot de brindilles que l’on allume et qui s’embrase créant la plus belle flambée. Et comme il est bon ce feu allumé …. Le feu naissant est le désir, la flamme est le plaisir. Le désir crépite doucement, longuement, indéfiniment et lorsque les flammes jaillissent c’est le plaisir qui arrive enfin, et ce qu’il y a d’extraordinaire c’est que même à ce moment-là, le désir crépite toujours et sa braise ne s’éteint pas.

Le plaisir se glisse dans l’âme et le corps de l’Homme, détrônant toutes les restrictions. Tout comme une fontaine, dont l’eau tombe en cascades dans le bassin, corps de la femme. C’est vrai également pour l’amour spirituel, la joie que ressent un artiste lorsqu’il voit sa création prendre forme et vie.

L’humain durant son parcours rencontre des obstacles mais qu’importe le cours de la vie n’est pas entravé par l’éventuelle réussite à l’épreuve puisque sa simple vision, sa connaissance sont déjà un apprentissage, et une certaine forme de victoire. La vision de l’épreuve est celle d’un jardin dont on cherche les clefs pour accéder pleinement aux délices de l’amour. Le vent qui flotte autour de ce jardin, laisse l’humain y entrer et en apercevoir les clés.

L’être humain, par tous ces chemins, et les merveilles de sa génétique est capable de donner naissance. L’Homme est à la fois démiurge et mortel.

Je tiens à remercier vivement Marie Blanche Iraldi Durand, une femme que j’apprécie tout particulièrement pour son talent, cette couverture exprimant toute la beauté des méditations humaines et son sourire au bord des yeux.

Table des matières.

OUI

Je suis un être humain

Treize septembre 2014, poème de mon père Yvan Zimbris Soleil levant…

Où que tu sois

La chanson du guerrier

Vol de nuit

Prendre garde

Si je pouvais partager l’éternité

Si je crois en toi

Reste encore avec moi un moment je te prie

La pudeur

Quand descend le soir

À l’heure

La terre

La Corse et la plage

Donne-moi un peu de ton amour

Ta parole

Après

Le souffle qui entre en toi

Je suis ce que tu es

Me diras-tu quand tu reviens ?

Érato

Ne jamais cesser de chercher

La pensée, c’est aussi l’impensable

Le pressentiment

L’Univers, les temps, les espaces, les lois

L’éveil de la conscience

Pourquoi les bateaux ont-ils des voiles ,

Perceurs de voile

Recevoir, rejeter, comprendre ou de se fermer

Celui qui est plein de lui-même n’a plus de place pour Dieu

Écriture et amour

La proximité est la liberté

OUI

Mon cœur s’allonge

Et vers toi se prolonge comme l’un des plus beaux songes

Il ne cesse de te dire : oui.

Oui à ta vie,

Parce que rien n’est plus précieux

Que cette âme qui ranime le feu ;

Et qui est tienne.

Depuis que j’ai fui la géhenne

Que j’ai simplement visitée

Pour te ramener

Tels Eurydice1 et Orphée2.

À l’existence, tranquille et merveilleuse

Qui prolonge ta vie.

À de belles et nombreuses envies,

Qui près de toi, se posent heureuses et désireuses.

Comme un arbre au sommet de sa splendeur,

Comme une splendeur qui atteint le ciel dans ses ardeurs.

Je n’ai qu’à dire oui

Pour que tu ressentes cet amour infini

Que je porte en moi depuis ton éternité

Car c’est à ton rythme que j’ai foulé ;

Le sol de tes promesses enracinées,

Ainsi que tous les fruits de ta destinée.

Et si j’ose t’aimer

Pondérée, heureuse avec tout mon être

C’est avant tout pour reconnaître

En toi, mon premier maître :

Au sein de tes sanglots

J’ai couru vers les premiers flots.

Qui illuminaient ton regard

Ne cessant de répéter,

Qu’il ne se fait jamais tard

Pour au prochain jour continuer.

Alors, si tu crois en moi

Si je te donne la foi

J’aurais accompli

Le plus grand projet de toute ma vie.

Voilà pourquoi je t’aime et te remercie :

Car tu m’as appris

Le mot OUI.

1 Compagne fidèle d'Orphée, grand poète et musicien, elle est poursuivie par Aristée le jour de ses noces. En tentant de fuir, elle est mordue par un serpent et meurt. Inconsolable, Orphée entonne une complainte. Émus, les dieux lui accordent de descendre jusqu'aux Enfers pour la sauver.

2 Grâce au son de sa lyre, Orphée endort Cerbère, le chien des Enfers, puis il arrive devant les monarques du monde souterrain, Hadès et sa femme Perséphone. Impressionnée par son courage et son amour, Perséphone prie Hadès de rendre Eurydice à son mari. Hadès accepte, à la seule condition qu'Orphée ne se retourne pas avant d'être sorti des Enfers. Eurydice suit Orphée, guidée par la musique de sa lyre. Lorsqu'Orphée voit poindre à nouveau la lumière du jour, n'entendant aucun bruit, et se méfiant un peu des promesses d'Hadès, il se retourne pour voir si son épouse est toujours derrière lui. Hélas, un seul coup d’œil suffit pour qu'il la perde pour toujours, Eurydice est happée par le séjour des morts.

Je suis un être humain

Je possède jusqu’à ce que j‘espère

Ce qu‘il faudra ne pas te taire

Et me dire

Si j’ai le courant de cet avenir.

Si je posséde cette âme mystérieuse

Surtout si c’est elle qui te rend heureuse.

C’est à travers toi,

Que je saurai encore une fois…

Le sens de mon bonheur, le sens de ma vie.

Alors puisque tu as tout compris

Laisse-moi être de plus en plus près de toi,

Pour sentir le flux de cette sève nourricière,

Le flux de ton énergie qui est princière,

Et qui veut bien se taire.

Car ton silence est ma lumière

Car ta souffrance est portée

Dans mes bras, dans mon secret.

De mon humanité

Je ne possède pas l’éternité,

Mais juste un brin de vie

Qui tangue comme le bateau de la survie,

De cette multitude qui appelle

Un tour du monde exceptionnel

Dont je partage l’humanité.

Qui chante hiver comme été

Et s’il suffisait d’être deux

Pour être humain.

Et s’il suffisait de plonger tes yeux

Jusqu’à mes yeux.

Parfois, il ne suffit que d’être un.

Dans un éclair de partage intense,

Tu auras toujours nos chances :

Illimitées dans le temps

Et infinies dans notre instant.

Je te promets les plus longues promesses

Qui rassembleront tes sommeils dont la seule prouesse

Sera de rassembler dans tes songes, ce rêve

De silence, de paix et d’un retour vers une incandescence

Qui dans un sursaut de vie, parfois brève

Ramènera ton espoir aux rives mêmes de ta conscience.

Treize septembre 2014, poème de mon père Yvan Zimbris Soleil levant…

La nuit ramène chaos et ténèbres

Mais de l’obscurité,

Le verbe qui veille répète toujours ;

“[…] Que la lumière soit […] !“,i

Et la lumière fraie son chemin à travers la nuit.

Rien n’emprisonne l’âme dans le mystère

Comme cette lumière de la lumière qui revient.

Le ciel se tient comme un visage vivant.

Les couleurs se distillent à travers la brume matinale,

Jusqu’au moment où la splendeur de la lumière,

Les réunissant dans l’éclat univoque de l’or,

Monte sur la voûte comme une couronne de la création.

Où que tu sois

Toutes mes pensées t’accompagnent et t’entourent

À la seule grâce de ce qui est toi

Et ta solitude n’est qu’un parcours

Qui quoi que tu fasses va de toi à moi.

La solitude est la pire illusion

Puisque nous sommes avec la vie : cette fusion,

Sur un chemin confié avec soin.