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S'affirmer humain, c'est prendre des responsabilités dans le magma du monde. Parce que l'Homme veut pouvoir aimer en paix. Il a un respect de l'infini, du mystère, de l'éternité, de la magie. La terre s'offre à l'Homme comme une merveille, un miracle. Sa beauté ancestrale et chaque année printanière ne cesse pas, malgré tous les outrages qu'on lui fait subir. L'Homme possède une raison, et surtout un espoir qui s'expriment par le langage. Qu'est-ce que l'être ? : question inaugurale par rapport au temps indéfini qui nous est imparti. Il apprend tous les jours à apprivoiser le temps. L'Homme aime ... : ou qu'il soit d'autres êtres humains. Il apprend à protéger ce qu'il possède. C'est là une des premières responsabilités qui lui incombe. L'humain, est plein de sensations bouleversantes qui le traversent en dessinant l'étoile du point d'interrogation. Lorsque l'on est solidaire, l'intimité devient une force. L'humain, a le droit à l'erreur, considérant que « la pensée peut aussi être l'impensable ». Vivre qui est le premier projet de l'homme, réside en l'éveil de sa conscience. Se battre pour la liberté et surtout se rappeler que le choix est un droit rendu possible par l'écriture et l'amour.
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Seitenzahl: 69
Veröffentlichungsjahr: 2021
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L’humain …, toute une histoire … :
Nous rêvons tous en prêtant attention à notre petite voix intérieure, et c’est probablement là, le plus grand discernement. La raison, caractéristique de l’Homme tempère ses fantasmes et ses passions. L’amour cependant est fondamentalement libre, c’est d’ailleurs là une liberté inhérente à l’être humain et l’on peut voir quelquefois les cheveux blancs se mêler aux cheveux blonds. L’amour ne s’attache pas qu’à un corps et une apparence, il y a toute la charge émotionnelle que le charme de l’un engendre chez l’autre. La passion humaine, mystérieuse et sauvage ne connaît pas de raison. C’est le désir et la recherche du plaisir incontrôlés qui alimentent essentiellement la passion.
Le désir est le fagot de brindilles que l’on allume et qui s’embrase créant la plus belle flambée. Et comme il est bon ce feu allumé …. Le feu naissant est le désir, la flamme est le plaisir. Le désir crépite doucement, longuement, indéfiniment et lorsque les flammes jaillissent c’est le plaisir qui arrive enfin, et ce qu’il y a d’extraordinaire c’est que même à ce moment-là, le désir crépite toujours et sa braise ne s’éteint pas.
Le plaisir se glisse dans l’âme et le corps de l’Homme, détrônant toutes les restrictions. Tout comme une fontaine, dont l’eau tombe en cascades dans le bassin, corps de la femme. C’est vrai également pour l’amour spirituel, la joie que ressent un artiste lorsqu’il voit sa création prendre forme et vie.
L’humain durant son parcours rencontre des obstacles mais qu’importe le cours de la vie n’est pas entravé par l’éventuelle réussite à l’épreuve puisque sa simple vision, sa connaissance sont déjà un apprentissage, et une certaine forme de victoire. La vision de l’épreuve est celle d’un jardin dont on cherche les clefs pour accéder pleinement aux délices de l’amour. Le vent qui flotte autour de ce jardin, laisse l’humain y entrer et en apercevoir les clés.
L’être humain, par tous ces chemins, et les merveilles de sa génétique est capable de donner naissance. L’Homme est à la fois démiurge et mortel.
Je tiens à remercier vivement Marie Blanche Iraldi Durand, une femme que j’apprécie tout particulièrement pour son talent, cette couverture exprimant toute la beauté des méditations humaines et son sourire au bord des yeux.
OUI
Je suis un être humain
Treize septembre 2014, poème de mon père Yvan Zimbris Soleil levant…
Où que tu sois
La chanson du guerrier
Vol de nuit
Prendre garde
Si je pouvais partager l’éternité
Si je crois en toi
Reste encore avec moi un moment je te prie
La pudeur
Quand descend le soir
À l’heure
La terre
La Corse et la plage
Donne-moi un peu de ton amour
Ta parole
Après
Le souffle qui entre en toi
Je suis ce que tu es
Me diras-tu quand tu reviens ?
Érato
Ne jamais cesser de chercher
La pensée, c’est aussi l’impensable
Le pressentiment
L’Univers, les temps, les espaces, les lois
L’éveil de la conscience
Pourquoi les bateaux ont-ils des voiles ,
Perceurs de voile
Recevoir, rejeter, comprendre ou de se fermer
Celui qui est plein de lui-même n’a plus de place pour Dieu
Écriture et amour
La proximité est la liberté
Mon cœur s’allonge
Et vers toi se prolonge comme l’un des plus beaux songes
Il ne cesse de te dire : oui.
Oui à ta vie,
Parce que rien n’est plus précieux
Que cette âme qui ranime le feu ;
Et qui est tienne.
Depuis que j’ai fui la géhenne
Que j’ai simplement visitée
Pour te ramener
Tels Eurydice1 et Orphée2.
À l’existence, tranquille et merveilleuse
Qui prolonge ta vie.
À de belles et nombreuses envies,
Qui près de toi, se posent heureuses et désireuses.
Comme un arbre au sommet de sa splendeur,
Comme une splendeur qui atteint le ciel dans ses ardeurs.
Je n’ai qu’à dire oui
Pour que tu ressentes cet amour infini
Que je porte en moi depuis ton éternité
Car c’est à ton rythme que j’ai foulé ;
Le sol de tes promesses enracinées,
Ainsi que tous les fruits de ta destinée.
Et si j’ose t’aimer
Pondérée, heureuse avec tout mon être
C’est avant tout pour reconnaître
En toi, mon premier maître :
Au sein de tes sanglots
J’ai couru vers les premiers flots.
Qui illuminaient ton regard
Ne cessant de répéter,
Qu’il ne se fait jamais tard
Pour au prochain jour continuer.
Alors, si tu crois en moi
Si je te donne la foi
J’aurais accompli
Le plus grand projet de toute ma vie.
Voilà pourquoi je t’aime et te remercie :
Car tu m’as appris
Le mot OUI.
1 Compagne fidèle d'Orphée, grand poète et musicien, elle est poursuivie par Aristée le jour de ses noces. En tentant de fuir, elle est mordue par un serpent et meurt. Inconsolable, Orphée entonne une complainte. Émus, les dieux lui accordent de descendre jusqu'aux Enfers pour la sauver.
2 Grâce au son de sa lyre, Orphée endort Cerbère, le chien des Enfers, puis il arrive devant les monarques du monde souterrain, Hadès et sa femme Perséphone. Impressionnée par son courage et son amour, Perséphone prie Hadès de rendre Eurydice à son mari. Hadès accepte, à la seule condition qu'Orphée ne se retourne pas avant d'être sorti des Enfers. Eurydice suit Orphée, guidée par la musique de sa lyre. Lorsqu'Orphée voit poindre à nouveau la lumière du jour, n'entendant aucun bruit, et se méfiant un peu des promesses d'Hadès, il se retourne pour voir si son épouse est toujours derrière lui. Hélas, un seul coup d’œil suffit pour qu'il la perde pour toujours, Eurydice est happée par le séjour des morts.
Je possède jusqu’à ce que j‘espère
Ce qu‘il faudra ne pas te taire
Et me dire
Si j’ai le courant de cet avenir.
Si je posséde cette âme mystérieuse
Surtout si c’est elle qui te rend heureuse.
C’est à travers toi,
Que je saurai encore une fois…
Le sens de mon bonheur, le sens de ma vie.
Alors puisque tu as tout compris
Laisse-moi être de plus en plus près de toi,
Pour sentir le flux de cette sève nourricière,
Le flux de ton énergie qui est princière,
Et qui veut bien se taire.
Car ton silence est ma lumière
Car ta souffrance est portée
Dans mes bras, dans mon secret.
De mon humanité
Je ne possède pas l’éternité,
Mais juste un brin de vie
Qui tangue comme le bateau de la survie,
De cette multitude qui appelle
Un tour du monde exceptionnel
Dont je partage l’humanité.
Qui chante hiver comme été
Et s’il suffisait d’être deux
Pour être humain.
Et s’il suffisait de plonger tes yeux
Jusqu’à mes yeux.
Parfois, il ne suffit que d’être un.
Dans un éclair de partage intense,
Tu auras toujours nos chances :
Illimitées dans le temps
Et infinies dans notre instant.
Je te promets les plus longues promesses
Qui rassembleront tes sommeils dont la seule prouesse
Sera de rassembler dans tes songes, ce rêve
De silence, de paix et d’un retour vers une incandescence
Qui dans un sursaut de vie, parfois brève
Ramènera ton espoir aux rives mêmes de ta conscience.
La nuit ramène chaos et ténèbres
Mais de l’obscurité,
Le verbe qui veille répète toujours ;
“[…] Que la lumière soit […] !“,i
Et la lumière fraie son chemin à travers la nuit.
Rien n’emprisonne l’âme dans le mystère
Comme cette lumière de la lumière qui revient.
Le ciel se tient comme un visage vivant.
Les couleurs se distillent à travers la brume matinale,
Jusqu’au moment où la splendeur de la lumière,
Les réunissant dans l’éclat univoque de l’or,
Monte sur la voûte comme une couronne de la création.
Toutes mes pensées t’accompagnent et t’entourent
À la seule grâce de ce qui est toi
Et ta solitude n’est qu’un parcours
Qui quoi que tu fasses va de toi à moi.
La solitude est la pire illusion
Puisque nous sommes avec la vie : cette fusion,
Sur un chemin confié avec soin.