La Licorne Bleue et La Chambre secrète (suite) - Sandrine Adso - E-Book

La Licorne Bleue et La Chambre secrète (suite) E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

Qu'elle soit une garçonnière, ou une chambre de nuit de noces, le lieu où se réfugient les amants est crypté, voilé pour et par les puissances de l'amour. La chambre secrète porte sur ses murs la trace de la licorne bleue, sa respiration, sa silhouette, sa couleur virginale. Elle pose le mystère et une certaine beauté, caractéristiques des amants. Personne n'a su encore expliquer l'étrangeté de la conception amoureuse, même si l'on a voulu la rendre plus simple à saisir en la rassemblant sous le règne d'Aphrodite. La licorne, elle crypte et décrypte ce mystère. Elle est le symbole de toutes les formes d'amour caché, puis peut-être révélé. C'est lorsque l'étrange cheval hennit que le signal est lancé. L'amour est né !

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Seitenzahl: 66

Veröffentlichungsjahr: 2021

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Le rideau qui protège notre amour secret, notre amour intime est enfoui au coeur d’une obscurité faite pour nous. Celle-ci nous émeut et fait nous rapprocher de nos lumières à l’un et à l’autre. Dans cet instant foudroyant d’amour et de lumière, je peux voyager sur ces étoiles dont tu rêvais en secret, dans le silence de tes jeux lorsque tu étais enfant.

Ensemble, tous deux nous caressons cet horizon qui ne se laissera jamais complétement atteindre, semblable à notre amour si intense qu’il ne trouve aucune fin. Et finalement nos esprits et nos corps entrent en quête du lieu sacré où nous pourrons déposer la clé qui protège notre abri.

La substance d’aimer Comme un roi peut aimer, Comme une femme peut aimer Est une matière incorruptible, Totalement inaccessible Par le monde des ombres et du doute. Une femme qui aime propose la route De son pays, et si elle n’a pas trop peur de son corps, Ce pays et ce corps sont comme un océan qui te dit : “encore.“ Allons sur le rivage, ensemble, épanouis, Pour chaque jour de notre vie.

Ta lumière, ton palais royal Étaient faits de “[…] tentures blanches, vertes et bleu de ciel, Fixées par des cordons de byssus [juste natal] Et de pourpre sur des cylindres d’argent, [une clef venue du ciel] Et des colonnes de marbre ; [ce marbre ou résonne le temps] Des divans d’or et d’argent Sur des mosaïques de porphyre, De marbre blanc, de nacre et de marbre noir,“iQui dessinent ton avenir.

Les matins quand tu poses les mains sur les marches de l’escalier Du futur dont le rêve est envisagé, le même soir Ce palais, Où la chambre du roi est Pour sa femme aimée, Le plus beau joyau. Mais de toutes ces richesses, Elle ne voudra que toucher ta peau, Embrasser tes yeux avec tendresse. Les yeux d’un roi, sont pleins de caresses Et il n’a pas besoin de sa main pour aimer.

Il apprécie les délices inavoués, Encore plein de virginité.

Chaque fois qu’il ouvre ses bras, C’est comme une première fois, Chaque fois qu’il vient embrasser C’est pour sentir le temps poser ses ailes aux balustres de l’été, Et protéger la femme aimée, Des loups qui vivent à côté, Et qui veulent dévorer, La candeur qui t’est exclusivement réservée. Puisque toi seul procures des sensations royales Corporelles : kâyika sukha-vedana1Mentales : cetasika sukha-vedana2. Tu es un plaisir immuable, permanent, total Tes yeux voyagent sur tous les chemins, De la femme qui te tend les mains.

Pourquoi toi ? Parce que tu es le chemin droit De lumière, Le chemin droit, Vers un esprit ouvert, Un esprit qui sait convertir la colère En poussière.

Parce que je crois en ton éternelle présence, Et j’ai l’idée de ton retour éternel, Six mille pieds au-dessus du niveau de la mer qui se balance, Bien plus haut encore et au-dessus de toutes les choses humaines. Toi qui sais consoler les chagrins et les peines Par l’un de tes sens, tous exceptionnels,

Tu choisis avec délicatesse, Celui qui fera autant de bien qu’une caresse. Je voudrais t’apporter la plus douce des sensations existentielles, La satisfaction associée à tes états de conscience, Une conscience comme objet désirable, Une pensée de plus en plus honorable. Une tranquillité qui devant la mer commence À prendre son élan.

Comme un cheval blanc Tu as le pouvoir de sacraliser : Les tribus primitives, les peuples isolés, les civilisations anciennes. Tu les délivres de leurs chaînes, Tu leur fais du temps sur le futur pour ne pas voir leur passé S’effondrer. Les secrets Restent aux secrets Et la chambre Un lieu indiscernable, Et ta vie devient une chambre désirable, Dont tu n’offres l’accès Qu’à ton intimité : Ton amour illimité, Et des rêves d’amour en liberté Où toutes les humanités Ont le droit d’avoir un passé, Un présent Même et surtout inconscient, Et un futur plein des désirs de te connaître. Juste pour être, Un être vivant, un être respectueux de son frère.

Pour se reconnaître à toutes les frontières, De la liberté,

De ma liberté Tu ouvres les portes de mon corps, Tu m’apprends à vouloir toujours dire : “oui, encore,“ Un peu plus d’amour que d’ordinaire, Un amour extraordinaire Qui prend son envol du balancement de tes mains, Au balancement de mes hanches. Je tangue et je m’envole jusqu’à demain, Tous ces dimanches, Où j’aimerais tellement être captivée par ta cadence, Le summum de ta présence.

Le rythme de ton souffle quand tu dors, Où les lumières se perdent en étincelles d’or, Dans ta chambre, que je ne peux qu’imaginer. Je viendrai avec des draps blancs, des sandales dénudées, Et une robe que tu pourras toucher, Seulement si ton amour est dans chaque endroit Où tu me vois, Alors je pourrai habiter ta chambre.

Mais dans cette chambre, Je ne verrai pas de pièges, Je verrai Et cela suffira Le plongeon dans tes bras, Et éloigner tous les sortilèges. Tes bras sont un soleil ouvert, Une liberté qui va vers la mer, Tes yeux une source d’En-Ghedi Le vin très doux, dans le lit, la terre que D. a choisi, Et ta force, une rivière qui veut continuer De couler. Pour me rejoindre dans mon conte de fées.

Ces fées qui exaucent les souhaits Et qui parfois, Habitent l’esprit des rois, De certains rois Qui règnent sans colère. Avec cette surdimension inconnue, Qui s’apelle lumière Et nous réveille le visage encore nu, De nos baisers.

Acceptes-tu de m’embrasser, Si ma bouche reste sensible à ta rosée ? Reste sensible pour un temps partagé Avec la vie éternelle, Avec la mer qui amoncelle. Tes secrets Ta rosée est la seule perle que je veux porter, Goûter, Au fruit de ta bouche. Au fruit de ma bouche. Nos bouches, Rêvent d’une couche, Où la chambre secrète de ton palais, Résonnera du chant de la vérité.

Trouve, exauce Est douce en multiple façons, ce pollachôs3

La substance de l’étant donnée par le protos philosophos4Qui d’Heidegger à Socrate font grandir la force Une amorce De ce bonheur qui choisit la vie, Et de notre amour qui se dira toujours “oui“… De nos lèvres qui se parlent, de tout cet amour, Que nos corps connaîtront un jour, Lorsque tu auras compris Le sens de ma vie : Avancer vers toi, Continuer pour toi Et pour l’alliance, Dans la chambre de silence, Dans laquelle ta présence intense Protégera tous nos instants de délivrance.

Je poserai mes mains sur ton front. Je poserai des fleurs sur chaque lettre de ton prénom, Et je demandrai à chaque saison, De les faire sans cesse fleurir. J’irai jusqu’aux plus lointains pays Pour parfumer tes rires, Exaltation de bonheur inouï. Tu ne dois pas avoir peur, Je poserai dans ton coeur, La plante, la graîne formelle, Matérielle, Motrice et finale Ultime, idéale Qui te feront ami des étoiles et amant

De mon diamant : Ma simple vie.

Elle trouve sa joie dans un pays, Où le langage du corps, des mots Sera quelque fois le plus beau cadeau. Cette kabbale5 à travers Jacques Lacan trouvant dans ses lectures L’oeuvre d’Élie Benamozegh6 lorsqu’il pose la conjoncture D‘“Israël et humanité“ Et qui fait dire au psychanalyste, de grandes pensées : À propos de ce livre : “Livre par lequel je serais devenu juif si j’avais eu à le faire7“ Qu’est-ce qu’un livre ? Un assemblage de mots, qui pense avec toi Qui comprend bien plus que la parole et qui t’aide à le faire Surgir d’un au-delà, Qui n’est pas si loin.

À chaque nouveau matin, Tous les matins sont différents, Troublants. Chacun trouve son au-delà, avant de trouver son Dieu, Et chaque femme peut rendre un homme heureux, Et l’homme à ses côtés vieillit heureux.

Puisqu’en aimant sa femme, il a parcouru le monde entier, De son corps les vallées La femme porte tous les passés, Toute l’espérance