La Licorne Bleue et les Commencements - Sandrine Adso - E-Book

La Licorne Bleue et les Commencements E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

Toute chose en ce monde a connu un commencement. Parrainage de la vie, les "il était une fois", bercent les plus belles histoires. Abraham connut l'amour, Adam connut l'amour, l'agneau inspire l'amour, la compassion et se rassemble dans la présence sacrée de ses ailes. D'une manière générale, on peut prétendre que la théophanie, la salvation, la croyance, (même) la dualité et l'arkhé sont des notions similaires au don d'amour. La théophanie, exprime un amour direct entre Dieu et sa créature. Il s'agit d'une manifestation divine, la révélation d'un message. Ce message, parfois avertissement aide l'Homme a se procurer le salut spirituel, et Bernard Vidal, dans l'Histoire de la Chimie (publiée en 1985, collection Que sais-je ? aux P.U.F., p.23) résume fort bien la salvation : "C'est en quelque sorte en participant au perfectionnement de la matière [...], qu'il assure son propre salut." De là en découle, la croyance dont outre le sentiment intense de foi met à l'épreuve le sceptique. Celui-ci confirme ou infirme la thèse ou l'hypothèse d'une croyance religieuse, scientifique, superstitieuse ou autre, et également certains objets d'étude de l'anthropologie culturelle. Cette adhésion aux rythmes universels de la connaissance peut parfois rencontrer un certain dualisme. Cette notion philosophique remet en question le système de l'autorité. Ces quatre notions peuvent se fusionner dans l'arkhé, à la fois : le commencement (l'originaire) et le commandement (l'autorité). Il est bon de se pencher sur les mécanismes d'un commencement, pour pouvoir par la suite, résoudre de trop grandes dualités.

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Seitenzahl: 76

Veröffentlichungsjahr: 2019

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Empédocle, l’un des philosophes grecs de l’école des présocratiques avait conscience et volonté d‘étudier la notion de commencement : qu’il rangeait avec l’étude de la cosmogonie, de l’ontologie, de l’éthique et de la médecine. C’est en parcourant le domaine de l’espace, de la philosophie, qu’il appris et nous a appris à prendre soin de l’humain et de son lieu de vie : l’univers.

En regardant le Ciel, l’homme et la femme peuvent vivre ou se remémorrer la prochaine fois, ou saisir l’instant d’un commencement. Parce que le ciel est le reflet, le miroir de l’existence, il surplombe notre terre, et semble inlassablement l’observer.

Le temps sous les hospices de la divinité, reste mystérieux, sublime, intemporel. Ainsi, le saississement d’un (de) commencement(s) reste un moment réellement de grand bonheur. Un bonheur offert à l’homme dans la simplicité empirique de la perception. Le monde reste un champ d’étude, permanent et procure de merveilleuses surprises.

Quand il ne fait pas de référence à Dieu, le bonheur trouve son arkhé dans l’observation et le respect de la nature. C’est ce à quoi le philosophe Empédocle a consacré son existence à travers l’étude et l’application : des quatre éléments (l’eau, la terre, l’air, le feu), la conception cyclique du temps et du cosmos, la dualité des principes. Alliant ainsi l’existence humaine à sa coordination avec l’ensemble de la création, toujours en cadence sur les ailes du temps, en prenant garde de ne pas oublier la dualité des principes, soit le manichéisme basique du bien et du mal, du haut et du bas, du chaud et du froid. Seuls les oiseaux peuvent vivre dans tous ces domaines, sans connaître la souffrance, voire sans commettre d’interdits.

Ainsi, on peut s’interroger et partir en quête de l’“instant“ : où se génére le commencement dans l’espace-temps de la création. L’instant existe dans la création, et non dans l’espace et le temps qui sont, par définition intemporels.

Pour Empédocle, la matière s’apparente à la création et il dit : “toute la matière est constituée d’éléments.“

Aussi bien Ézéchiel avait profondément foi, en l’éternel retour, et la résurrection, les quatre éléments deviennent une force immanente et permanente dans l’agencement de l’univers par les penseurs. La pensée a elle aussi un commencement, et c’est toujours très émouvant d’observer la naissance d’un concept (qu’il soit philosophique, ou non), la création d’une œuvre puisque celles ci entraînent une cascade d’émotions. Chaque émotion ouvrant le pas à une nouvelle réflexion, parfois une grande pensée, et ou simplement un splendide sourire intérieur. Comme la première fois où l’on voit un arc-en-ciel …

Table des matières.

La Licorne bleue et Abraham

La Licorne bleue et Adam

La Licorne bleue et l’agneau

La Licorne bleue et les ailes

La Licorne bleue et Abraham

Abram est le principal patriarche, car il est “le père exalté“,

Car il a fait tout oublier et commencer.

Sa vie commence peut-être par une cadence,

Dans les régions du Néguev, le désert qui recule et avance.

Toujours dans la bienveillance.

Ainsi au Sud et ailleurs dans le désert d’Israël,

Veille et veillera toujours l’Éternel ;

Dans un temps indéfini,

Où j’avais besoin de ta vie,

Pour te parler de mon amour infini,

Pour toi ;

Qui marchait, pour la première fois (?)

À côté de moi.

Je t’entendais chanter, et je pénétrais tes rêves avec douceur

Lorsqu‘enfin tu ouvrais ton cœur,

Puisque déjà tu sentais,

À quel point je comprenais,

Comme un songe pénétrant,

Ton avenir fascinant.

Tu es mon horizon, lumineux, brillant

Et mon destin est de t’aimer chaque instant,

Pour te rassurer.

Oui, la vie du monde n’aura pas de fin,

Le soleil se lèvera chaque matin.

Ensemble, nous irons à Séchem,

Ville de Canaan,

Et tu m’entendras te dire, simplement : “je t’aime.“

Et, aux côtés d’Abram, nous marcherons, portés dans le vent.

Là, où repose dans la paix, Joseph qui a vécu avant et après …

Puisqu’aucun humain ne sait, ce qu’est l’éternité.

L’éternité, ce sera notre premier baiser :

La continuité de toutes nos pensées ;

Réunies dans ce moment tant espéré.

Je ne pourrai jamais te quitter.

C’est à Sichem, aussi, que Josué nous a fait un discours,

Que nous espérions avec la venue de ce jour :

Où il dit,

Au nom de la vie

“Je pris votre père, Abraham,

[…] lui donnai une nombreuse postérité,

[Rassemblée sous la même âme,

Près du chêne de Mambré],

Et le rendis père d’Isaac, [éternellement vénéré]“i

Nous pouvons voir Abraham, au cours de son existence

De plus en plus fort ;

Et ce que nous avons vécu comme une errance,

Fut en fait, le commencement de l’éternelle délivrance.

Et tu seras là, encore.

Même lorsqu’Abram quitte Ur, avec Terah, son père

Dans tous les cieux et dans tous les temps,

Résonnera la nouvelle, la prière.

Avec Saraï et Loth, ils s’installent à Harran.

Puis ils s’en séparent, avec leurs troupeaux

Et marchèrent vers le pays de Canaan,

En passant devant le chêne de Moré, un jour très beau.

D. a rendu les fleurs et les arbres puissants

Pour que leurs souvenirs, n’hésitent pas à aller vers l’avenir,

Extraordinaire. Là, où le patriarche a planté sa tente,

Et s’endort avec un magnifique sourire.

Dieu ignorait la puissance des êtres,

Qui allaient paraître,

Et réapparaître,

Dans ce désert, qui existe encore aujourd’hui

Et qui résonne des chants magnifiques de la vie.

Abram et Sarah,

Comme Moïse et Séphora ;

Le monde à chaque fois commençait là.

L’Éternel soufflait le vent dans le corps des enfants,

Qui sourient toujours dans la lumière de ton firmament.

Le peuple de Sichem s’accomplissait lentement vers Canaan.

Les patriarches, en avant ;

Tous les rois comme un grand cercle tout autour,

Pour surveiller la présence du courage et de l’amour

De chacun,

Et pas un de moins.

Il y avait surtout les voix célestes de tous les enfants,

Les porteurs des premiers et plus beaux chants,

Qui faisaient descendre sur ce désert, les étoiles prophétiques.

L’Éternel décidait pour tous, un destin fantastique …

Israël devenait de plus en plus fort,

Pour tous les millénaires qu’Abram portait dans son corps.

Et cette nuit d’amour avec Sarah

Le temps s’était arrêté encore une fois.

Leurs baisers, leurs enlacements,

Sous un vent chaud,

Avec une cruche d’eau ;

Et le chêne de Moré, plantait ses racines,

Dans une terre définitivement divine.

Faite de plaine, de forêts

De montagnes et d’endroits secrets.

“Abram s’avança dans le pays

[Poussé par la puissance de la vie]

Jusqu’au territoire de Sichem, jusqu’à la plaine de Môré ;

Le Cananéen habitait dès lors ce pays

[Et lui proposait puissamment l’infini].“ii

Le monde, qui écumait ne connaîtrait jamais de destruction,

Puisqu’à chaque instant les vingt-sept patriarches se relèveront.

Le cœur et l’esprit de ces peuples se remplissent de fleurs,

De joies, d’espoir et de couleurs.

Ils avancent depuis la nuit des temps,

Entourés d’une multitude d’anges,

Les bourreaux seront réduits au néant.

Et la victoire qui change,

D’un camp à l’autre,

Pour la mienne et bien sûr la vôtre

Sur la route étrangement bordée de flots, où se mélangent

L’espoir et la fureur.

D’un courage qui accompagne ton bonheur.

Et toujours nous garderons la lumière,

De cet arbre de prières ;

Qui selon la tradition lui donne un âge de cinq mille ans.

Le chêne semble mort, vers mille neuf cent,

Mais il est toujours debout,

Et devant lui se pose à genoux,

Les rivières,

De toute la Terre.

Où je nage vers toi,

Le cœur toujours en joie.

Puisqu’Abram honore son père Terah,

Et sa mère Amathlaah.

Peut-être l’arche était déjà là,

Berceau surprotégé de la Torah.

C’est bien là le plus grand mystère,

De notre désert.

“Les gens de Kiryath-Yearim vinrent prendre l’arche du Seigneur,

La transportèrent dans la maison […],

[Avec une franche ardeur

Et le cœur sculpté dans les colonnes de la raison]

Sur la colline, [qui surplombait l’univers]

Et consacrèrent

Son fils Éléazar pour lui en confier [la protection

Dans toutes ses directions].“iii

Et Abram construit un autel,

Directement en-dessous du ciel.

Abraham est pour toujours “l’ami de Dieu.“

Ils se parlent les yeux dans les yeux,

Amoureux du même rêve permanent

Construire une ville en Terre de Canaan.

Alors qu’il est encore dans le Néguev,

Il fait une invocation en rêve :

À la recherche de l’eau de Beer-Sheva

Il avait prévu la victoire dans ce pays là.

“[…], les valeureux soldats du corps d’armée australien

Et néo-zélandais [ont fait très bien]

Ont libéré Beer-Sheva pour les fils et les filles d’Abraham,

[Au seul son de leurs âmes],

Et […] permis au peuple juif de faire son retour dans l’histoire.“1

La paix, restera un rêve de chaque soir.

Il y a des jours on l’on prie pour la paix.

La mémoire d’Abraham est inscrite sur les chemins de l’éternité,

Comme un amour sacré,

Où des unions ancestrales sont nées

Pour, sans le savoir

Devenir les ancêtres des plus grandes histoires :

Portées par le prophète, grand-père de trois civilisations :

Réunies étrangement dans la même région,

Un pays du monde, que l’on nomme Israël.

Qui porte la vie éternelle,

Depuis …, les commencements :

Il y eut quasi-simultanément, le judaïsme et l’Islam,

Issus des enfants d’Abraham,

Puis le christianisme, dans la présence de Jésus.

Abram descend en Égypte, son destin lui est alors inconnu