La Licorne Bleue Tome II - Sandrine Adso - E-Book

La Licorne Bleue Tome II E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

De l'imaginaire au réel, la frontière est floue. Et c'est ce qui donne au monde sacré et au monde du rêve, cette incontournable puissance. Voulez-vous découvrir les univers des bénédictions d'amour, de la chambre secrète, de la danse et de la menôrah ? Ce recueil de poésies voudrait donner au lecteur l'impression qu'il est un(e) danseur(se) étoile au bord de la mer. Le monde du rêve peut quelquefois devenir concret. Il suffit de s'exprimer et de manifester sa (ses) capacités artistiques. Tous les Hommes sont des artistes quand ils attendent des lueurs de la vie.

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Seitenzahl: 307

Veröffentlichungsjahr: 2017

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Célébrer l’amour n’est pas un projet ambitieux, mais il est bon de rappeler dans le siècle actuel, les victoires sur les souffrances humaines, les combats et les beautés de ce monde, qui n’est pas encore détruit. Les organisations humanitaires, les structures sociales politiques, et autres et de nombreux artistes se sont engagés avec ferveur (comme un besoin) pour cela.

Qu’est-ce que l’amour ? D’abord et avant tout la création du monde, un monde pour lequel de nombreux peuples prient et chantent ou dansent des bénédictions.

L’amour survit à tous les cataclysmes, les destructions de lieux saints, les persécutions. À chaque fois, comme une volonté divine ou une immense puissance de l’intelligence humaine. Le monde du ciel et de la terre a survécu, et les années passantes ont laissées un très vaste champ d’espoir, qu’il est nécessaire de connaître, ou d’accepter de sentir si l’on ne veut pas sombrer.

Danser dans une chambre secrète à la lueur d’un chandelier … et créer quelquefois la vie.

En contemplant l’œuvre de Moiche Zakharovitch Chagalov (1887-1985) intitulé La danse, nous sommes imprégnés de symboles qui vont jusqu’à un inconscient collectif, ou des rêves collectifs : la nudité, le contenu séraphique, dans un souci de grande expressivité.

L’homme qui a créé la bombe atomique et provoqué tant de mort avait pourtant des réflexes humanitaires. Cet homme s’appelle Albert Einstein (1879-1955), il a dit : « Je hais violemment l’héroïsme sur ordre, la violence gratuite et le nationalisme débile. La guerre est la chose la plus méprisable.»1

Chaque instant, revit la création du monde, et tous les êtres pacifiques et non-violents posent leurs yeux sur ce magnifique mystère que j’appelle Licorne bleue.

1 Albert Einstein, Comment je vois le monde, trad. Maurice Solovine, rév. Régis Hanrion, éd. Flammarion, coll. «champs», 1989, chap. 1, page 10.

Table des matières.

La licorne bleue et les bénédictions d‘Amour

La licorne bleue et la chambre secrète

La licorne bleue et la danse

La licorne bleue et le chandelier

La licorne bleue et les bénédictions d‘Amour

Il était une fois,

Et il y aura d’autre fois

Un être dont l’existence

Est peut-être une chance,

Pour ceux qui y croient,

Un cadeau, de l’inconnu,

Et pourtant su,

Car porteur de bénédictions.

De confiance et de pardon.

La bénédiction est un vent qui souffle sur chaque être,

Être béni, c’est quelquefois la connaître.

La licorne qui passe, ne sait qu’aimer,

Celui qui la suit,

Apprend avec elle, l’immense bonheur des joies étoilées :

Être en vie,

Elle porte l’amour, la paix,

Elle est ronde de pureté,

Elle est colorée de gentillesse,

Et celui ou celle qui la caresse,

Est béni.

Elle est la lumière de toutes les religions,

Elle écoute tous les prénoms.

Elle sait entendre ta voix, dans la nuit, quand tu rêves,

La licorne rêve

De toi,

Elle sait se cacher dans le bois,

Pour que personne ne voit ses yeux,

Car c’est dans son regard,

Que brille la lumière de Dieu.

Sa lumière rayonne de ton espoir,

Elle t’aime tellement, qu’elle est comme un miroir

Elle réfléchit pour toi,

Elle bénit le monde en passant par là où tu vas.

Si tu choisis la forêt,

Elle ira dans cette contrée,

Si tu choisis la mer,

Elle réinventera la lumière,

Puisque la mer est porteuse des sept couleurs,

Que l’arc-en-ciel a choisi pour ton bonheur,

Et si tu choisis le ciel

La licorne demandera aux anges qu’ils te prêtent leurs ailes,

Pour que tu puisses t’envoler,

Pour que tu sois éternellement aimé.

Car l’amour et ses bénédictions ont élus résidence

Dans le ciel, la terre : leur alliance.

Avec toi, le monde entier

Sera un immense baiser, à l’aurore, sur une plage d’été.

Le soleil pourra inonder les étoiles, la plage cette nuit là, Sera

Une bénédiction

Puisque nous nous aimerons.

Plus qu’aujourd’hui,

Pour toute la vie.

Aussi la première bénédiction de la licorne, est ton amour de la vie

Plus tu es vivant,

Plus doux seront les vents,

Plus le ciel sera joli.

Des fleurs et des couleurs belles,

Qui descendent vers toi, depuis le ciel.

La vie, avec toi est un trésor

Dont tes yeux, sont le plus bel or,

Imprégnés de l’éclat de l’arche d’alliance,

Devant laquelle, je rêve que tu danses.

Après la vie, la danse est une élévation,

Ta joie, tout cet amour est pour la licorne : une révélation.

Et pour moi, l’unique bénédiction.

Je sens la main de Dieu,

Qui caresse tes cheveux,

Puisque, lorsque je pense à toi,

Je pense à des pays où la licorne boit,

Où la licorne aime bénir,

Le vent, la nuit, le soupir.

Je sens toute ta naissance qui respire,

Je sens ta première larme, et ton premier rire,

Je sens ta Force grandir au rythme de la lumière,

Quand elle paraît dans le matin et qu’elle me sourit la première,

Issue directement du cosmos, jusqu’à ton premier pas,

Elle t‘accompagnera

Sur une terre, que tu as aimé,

Dès que tu es né,

Car elle s’appelle : liberté.

Le sentiment de liberté est lui aussi une bénédiction,

Qu’est-ce que la liberté ? Première question,

Que se pose l’être, humain ou animal en venant sur terre,

Une question qui plane, partout où la créature se sent étrangère.

La licorne bleue ramène l’Homme a de nouvelles frontières,

Où son cœur ne battra que de joie,

Où tous les drapeaux blancs s’agiteront devant toi.

La paix est une bénédiction,

Le désir de paix frôle l’obsession,

Comment faire comprendre à l’Homme que les guerres

Salissent la terre ?

Un sourire ne suffit pas,

Mais quand s’y mêle la pensée

L’Homme devient le premier :

Ce choix,

D’embellir la volonté par l’amour.

Ta pensée s’allonge sur mon sourire,

Ton sourire s’allonge sur ma pensée.

Et les bénédictions soupirent tout autour,

Rien ne pourra jamais détruire,

La volonté de gagner

La victoire s’appelle : lumière

La victoire s’appelle : travail, force et courage.

Amour, joie, création, éclairs

De tout ces contes que l’on raconte pour les enfants sages,

En admirant leurs visages.

J’aime les contes de fées,

Parce que je suis encore un enfant, quelquefois …

Lorsqu’il y a des choses que je ne comprends pas

Ou qu’il y a des douceurs que je veux garder en moi.

Je ne pourrai jamais oublier,

Tous ces moments d’extase douce où j’ai senti le chaud

Du manteau,

Dans lequel j’ai senti toute ta chaleur,

À ce moment là, les heures,

Se sont arrêtées

Je me suis sentie … aimée.

Ton chaud

Est plus doux que tous les mots.

Ta chaleur

Est une victoire sur le malheur.

Souvent,

Tout le temps,

Tu rends vigueur aux Hommes par ton regard,

Médecin d’amour et de lumière

Sans colère,

Avec toi j’ai retrouvé le sens du mot bénédiction.

Un moment en suspens où je peux prononcer ton prénom.

Je marche vers mon destin,

Comme certains marchent vers leur matin.

Mon destin s’ouvre devant moi, chaque matin,

Je me lève,

Je sors de mes rêves,

Et je remercie la vie,

De m’avoir offert encore ce fragment béni,

La vie et l’amour sont les plus beaux cadeaux,

Une bénédiction sans mots.

Je veux apprendre à remercier

Pour la Force de l’amour né.

J’aime tout de toi :

Ton histoire, ta mère,

Ton père.

Tu es arrivé dans ma vie, comme un composé de lilas,

De fleurs, une légion,

La plus simple bénédiction :

“[…] J’ai consacré à moi,

Tout premier-né en Israël […].“i

D. consacre l’enfant aux yeux plein de ciel,

Car sur cette terre, tu nais une fois,

Et tu vivras autant de fois,

Que le soleil se couchera sur la mer.

Sur la mer de Galilée,

Une mer bordée de tout côtés par les terres,

De terres où tu atteins une nationalité,

Et la religion inhérente à l’histoire de ton pays,

Israël est entouré du Liban, de Druze, de la Syrie

De la Palestine et de la Jordanie.

Juifs, Musulmans, Chrétiens, Druzes et autres,

Terre de prophètes, de patriarches et d’apôtres,

Bénie dans le plus grand mystère.

J’aimerai caresser la terre

De Be’er-Sheva, première ville construite

Dans le désert en mille neuf cent quarante huit.

Ton sol a vécu une histoire

D’amour avec la gloire,

De la victoire.

Et c’est dans la paix,

Que s’est érigée

Du sable désertique,

La dimension ésotérique,

D’une terre, venue de l’effort et de l’espoir

D’un peuple dont l’histoire

Navigue sur les temps,

Entre le commencement et maintenant,

Il y a toujours existé

Des villes cachées,

Des villes protégées

Sous un vent, qui fait tourbillonner

Les bénédictions

Éparses dans un ciel qui ne connaît qu’une saison

L’amour. Cette fusion

Qui confère à cette ville, une dimension charnelle

Et spirituelle.

J’ai envie de mettre ma main sur tes murs,

J’ai besoin d’entendre tes murmures,

Parce que tu donnes la sensation :

Nouvelle bénédiction,

Sentir, c’est vivre, sentir

Le soleil et les oiseaux rire,

Qui dansent lorsqu’ils se marient,

L’homme et la femme la visionnent comme un trait de paradis.

Il y a des mariages dans la fête,

Et d’autres cérémonies plus discrètes,

Un simple, mais si beau : oui,

Prononcé à chaque instant de la vie,

Où ta voix répond à la mienne, dans un instant

Où il n’y a plus de temps

Juste le temps, où tu m’entends

Te dire, le rêve des collines bleues,

Mon rêve qui sourit devant tes yeux,

Et qui est notre plus belle fête,

Puisque les nuits ne parlent plus de conquête,

Mais simplement de jouissance

De toute mon espérance.

Tu es la bénédiction de ma vie,

L’espoir d’une existence où croire aux licornes est : fruit,

Graine, semaille, danse, premier chemin, première pudeur,

Visible dès la lueur.

Alors étendus côte à côte, nous entendrons

Cet extraordinaire son,

De la licorne, son hénissement, le bruit de ses sabots,

Une nuit d’amour, juste dormir contre toi,

Juste m’endormir dans la paix, imaginer tes parfums,

Faire de toi, l’homme le plus beau,

Le plus droit,

Le seul dont j’accepte la main

Puisque je crois de plus en plus fort,

Que tu es le corps,

L’âme, l’esprit

Sur lesquels resplendit

Une très douce bénédiction

Celle que tu amènes avec toi,

Chaque fois que je t’accueille dans ma maison.

Tu es la main sur ma clef, et en effleurant tes doigts,

Je sens la joie du plus grand de tous les rois.

L’attente,

Calme, heureuse

Pondérée par ces oiseaux qui chantent

Les commandements pour vivre une vie, très amoureuse.

Laisse-moi être ta vie,

La splendeur de ton esprit,

La candeur de ton âme.

Puisque je suis femme,

Je détiens un espace pour te recevoir,

Totalement,

Sans interruption.

Je suis fascinée par ton regard

Par tes moments,

Où ton intelligence fait monter en moi, le frisson,

De pleurer et rire dans tes bras,

De penser à toi,

Et d’accepter de suivre tes pas.

Tu es celui

Avec qui la vie,

Est la fiole de l’élixir de l’infini.

Je te donne l’éternité,

Si tu m’accordes encore des joies de douceur, et de bonté.

Peut-être un jour comprendrais-je la présence

La survivance,

De ce qui fait ton âme, ton esprit,

Tous deux bénis.

Mais quelles nuances

Entre ce qui fait ton âme et ce qui fait ton esprit ?

Ton âme est éternelle,

Ton esprit se renouvelle,

À chaque instant,

Tu comprends

Tout ce qui s’appelle : présent,

Tu comprends le sens, du temps

Le sens du vent,

Tu sais, qu’elles sont les bénédictions qui te sont suggérées,

À toi de comprendre celles qui te sont destinées.

Celles pour ton âme, celles pour ton esprit, celles pour ton corps

Alors, tu fais silence

Alors, tu fais confiance.

Et tu souris encore

Pour ouvrir les bénédictions,

De ta maison.

Et je souffle doucement sur ton cœur,

Pour t’apporter les gestes du bonheur :

Car mon bonheur a tendance à ressembler à ton bonheur,

Le bonheur de la vie, partagée

La bénédiction d’aimer

De le prouver

De le faire sentir,

Pour nos deux avenirs.

Le tien,

Contenu dans le mien.

Au large, des champs,

Au large des vents.

La bénédiction qui nous unit

Nous couche dans un grand lit,

De fleurs

Et de douceurs.

Je pense et je prie,

Dans chacune de mes nuits,

Pour t’accompagner jusqu’à l’étoile qui te veille,

Une étoile faite pour ta merveille.

Une étoile qui veut te rapprocher de ta première bénédiction,

Car c’est souvent au moment de ta naissance,

Que la bénédiction entre dans ton silence,

Elle est ta première intériorisation,

Ton premier profond.

Je pense et j’écris

Pour que la sérénité,

Entre dans cette vie,

Cette vie d’aujourd’hui

Comme un flot rempli de tous tes souhaits,

Une rivière de vie espérée.

Comme un océan qui t’ouvre les bras,

Aujourd’hui tu es là,

Aujourd’hui tu vis,

Et c’est pour moi une réelle bénédiction, d’espoir et d’énergie,

J’entends dans ta voix, quelques bénédictions à mon égard,

Mais c’est sous ton regard,

Que je me dirige tranquillement dans la source du soir.

Pour me délecter avec toi, de la rosée du ciel,

Les mains tendues

Le cœur nu

Nous irons ensemble dans ce réel,

Écouter les sphères s’enlacer

Pour donner naissance

À d’autres espaces de vie, de bénédictions intenses.

Il est probable que nous soyons accompagner

Dans ce nouvel espace,

De la licorne bleue.

Elle laisse ses traces

Au plus clair de tes deux

Mains, c’est pour celà que j’aime quand tu me touches

Parce que la licorne bleue se couche

En toi et qu’elle diffuse avec joie,

Tout cet amour fait pour toi.

Qui vient affluer jusqu’à mon amour, ma richesse

Je suis née pour aimer,

Ta tendresse,

Ta vacuité,

Et ton plein :

Je te remplis,

Tu me remplis.

Nous sommes l’un

Dans l’autre, sur cette

Planète,

Et rien ne nous séparera

D’ici à l’au-delà

Ni le ciel, ni les étoiles

Ni la terre, et son cheval

Blanc,

Nous pouvons chanter tout le temps,

Et nous aimer éperdument.

Et nous aimer au-delà des vents.

Je suis dans la rivière

De la sirène aux yeux clairs,

Et contrairement à elle, je guide les marins,

Parce que je t’aime d’un amour quasi-divin.

Et toi, le capitaine du plus beau

Bateau.

La mer devient notre domaine de prédilection,

Je surmonte les vagues, et toi tu les traverses

Ainsi, nous avons le droit de connaître la bénédiction

De ces royaumes orientaux, du fin fond de la Perse.

Alors qu’aucune carte n’avait été établie.

Tu sais en scrutant l’infini,

Où se trouvent les zones de danger,

Et surtout les lieux où nous pouvons nous aimer.

Alors nous nageons doucement,

En savourant chaque instant

Puisque nous sommes unis dans le même élément

Et que près de toi, je n’ai plus peur,

Tu es la maison de mon bonheur,

Et dans cette maison, il y a autant de fleurs que de bénédictions.

Écoute cette chanson,

Regarde dans la direction

Du soleil, qui brille dans mon âme pour toi.

De cette lune entière fidèle dans ses cycles d’évolution,

Qui me ramène à chaque fois

À l’horizon de toi.

Tu es la lumière de ma substance d’amour,

“Je me lève pour [t‘] ouvrir à [toi] mon bien-aimé ;

[Chaque instant où tu as soif de jour]

Mes mains dégouttent de myrrhe,

[Et cet instant, je l’admire]

Mes doigts laissent couler

La myrrhe sur la poignée du verrou“ii

Mes mains te tendent la clé,

Mon âme reste debout.

Tu es l’élan vital de cette porte qui rêve de s’ouvrir

Et de te sourire,

Chaque fois où tu chercheras le repos.

Dans ma maison, mon cœur,

Pleins de tous ces mots,

Qui existent pour édifier notre bonheur.

Le langage humain a cette vertu,

De créer,

Dès qu’il est,

Je pose un mot sur le sable, sous ta vue

Et aussitôt, la mer l’emmène dans le champ de ton existence,

La plage précède ta connaissance.

Et les bénédictions te suivent

Sur toutes les rives.

Les dualités s’effacent, ton pas est multiplié à l’infini

La route est facile, sans obstacles vers ce beau pays,

Ton voyage est encore un succès,

Tu vas exactement de tes rêves, à ta réalité.

Ce que tu entreprends,

Tu y parviens tout le temps,

Et je suis de celles qui t’encouragent tous les jours,

Et, en plus je t’aime d’amour.

Un amour qui ne cesse de gravir

Les montagnes, les océans à venir …

Comme si tu marchais,

Comme si tu volais,

Sur les ailes de l’émerveillement

Permanent,

Qui t’emmènent de la douceur à la pensée,

Là, tu trouveras la seule importante réalité

Être profondément aimé,

Être inscrit dans le cœur d’une femme,

Et lire dans ses yeux certains drames

Que tu lui feras oublier.

Tu essaieras de boire ses larmes dès ses yeux,

Et pour un temps heureux

Si sa bouche si elle est mouillée

De quelques pleurs.

Elle se séchera bien vite, sous le soleil de ton bonheur,

Tu es l’eau chaude de l’été,

Le vent qui découvre les secrets,

La poésie

De toute ma vie.

La poésie, c’est un nuage de soleil,

Une route vers toi, vers ma merveille.

Demain, il fera beau

Puisque les oiseaux recommencent à voler

Et demain il fera chaud.

Je serai vite, libérée.

Je serai à nouveau entourée de chansons,

Et de bénédictions,

Et je reprendrai la route vers la réussite de ma vie,

Droit vers la perdurance de mon amour infini,

Qui éloigne la douleur.

Je ne cesserai jamais d’être partisane de la douceur,

Amoureuse des couleurs

Que la nuit fait glisser sur mes rideaux

Je ne cesserai jamais d’être comme un cadeau,

Pour ceux qui m’aiment et veillent à mes côtés

Pour le bien être de l’humanité.

Celle dont tu me parles chaque jour,

Et à laquelle j’appartiens

Je suis parfois si fragile, j’ai besoin de respirer les fleurs d’amour

Qui me laissent aller sur le chemin,

Devant moi, vers le contrôle, la distanciation

La mise en avant de quelques bénédictions.

Recevoir une bénédiction, signifie la présence de D. dans sa vie,

Dans une vie qui s’allonge jusqu’à ma vie …

Lui laisser les matins, où il t’ouvre les yeux,

Lui laisser les soirs, où il ferme tes yeux

L’accepter

Avec respect

Écouter sa joie devant tout ce qu’il a créé

Et qu’il veut préserver.

Recevoir une bénédiction sacrée,

C’est être pardonné, aimé,

Compris

Impliqué dans sa vie

Directement,

Comme un être pensant.

Lorsque D. bénit,

C’est qu’il a perçu en toi, de lumineuses pensées

Des moments de vie étalés

Sur les roses qui se penchent pour murmurer,

Que les eaux qui font pousser la vie

Sont bénis,

Autant de fois

Que le nombre d’instants de vie sera.

D. aime cette vie

Qui étend les limites de l’infini,

De ton cœur à ton esprit.

Tu grandis,

Dans ton cœur : l’amour prend force et racine,

C’est l’arbre de la puissance d’amour divine.

Dans ton esprit : l’intelligence

Qui autorise toutes les chances,

Qui pousse l’esprit

Plus loin que tes infinis.

Plus loin que tes paupières endormies

L’Homme est quelquefois le secret d’un secret,

La femme dans son inconscient contient tout les secrets

Du monde entier, de toi jusqu’à moi,

Je porte en moi,

Le mystère de ton sourire,

Et le sourire parle de secrets à être, et en devenir.

Je rêve d’entendre la voix de ton sourire,

Je rêve de ce jour où tu liras dans mes pensées,

Où tu regarderas à l’intérieur de ma vérité,

Bien au-delà de la perception consciente :

Au-delà de la pensée, au-delà de l’amour,

Dans le secret de murmures inconscients et de notre joie présente

Tu es mon dernier secret,

Que je ne dévoilerai sous aucun jour,

À quiconque, nul(le) ne connaîtra la beauté de ton prénom,

Je suis la seule à vivre cette bénédiction.

Personne d’autre que toi, ne se verra dans mon regard,

Tu es le secret de mes départs,

Dans le monde des songes, les limbes de nos corps à corps,

Où mes rêves t’appellent encore,

Et espèrent que tu dors,

Bercé par ces myriades d’anges lumineux.

Certains vivent dans mes yeux,

Tu sais, je pense à toi, le soir venu,

Et mon amie licorne découvrant mes secrets nus,

Découvrant la plénitude de ton esprit,

Laisse les anges de ma vie,

Épouser les anges de tes nuits.

Nous complétons nos jours dans nos nuits,

Et nos nuits dans nos jours,

Puisque la grande simplicité de la vie

Et d’alterner la lumière de la nuit, puis celle du jour.

Et c’est dans ces moments d’alternance que se confond

Ta bénédiction

À ma bénédiction.

Je n’ai pas le droit de mourir,

Surtout depuis que tu es là,

Je sens ton rire,

Glisser sur moi,

Comme une vague de secrets, bien à toi,

Et dont tu ne peux évoquer ni le lieu, ni le contenu,

Alors tu ris, ou tu souris

Et tu aimes la femme nue,

Qui ouvre le champ de ses émotions éblouïe

Par l’amour pour toi,

Je veux te rendre de plus en plus heureux,

Je veux bénir tes yeux,

Sous mes caresses,

Promesses d’autres caresses.

Là où tu rejoins l’être que tu aimes,

Où tu atteins la route qui sème

Les bénédictions de fleurs

Qui ont chacune leurs couleurs.

Je te souris, quelle couleur vois-tu ?

Je t’embrasse, quelle lueur vois-tu ?,

Je pense à toi, sur une étoile où il n’y aura

Que toi et moi.

L’étoile qui correspond

À nos bénédictions,

Qui se multiplient,

Dans nos yeux, lorsqu’ils se sourient,

Dans nos mains, lorsqu’elles se frôlent une frêle seconde,

Une danse entre nous, où abonde

Dans nos bouches trop de pensées,

Ou pas assez.

Les mots sont des jouissances humaines,

Des félicités de toi à moi, certaines :

Je te dis : je t’embrasse,

Tu me dis : oui.

Moi aussi.

Je vis dans une sensualité,

Dont tu es la destination

La destinée de bénédictions.

Mais pour l’instant,

Il n’y a que le vent,

Sur lequel, je souffle tous ces mots pour toi,

Je sais que tu comprendras.

Je veux savoir, pourquoi la terre est bleue ?

Le jour, la nuit, les deux.

Les terres,

Les mers,

Dans le jour ont choisi le bleu,

Et dans la nuit, elles restent bleues …

Est-ce une réponse de l’atmosphère ?

Puisque depuis la terre,

En hiver,

Certains soleils levants,

Semblent brumeux et pourtant

L’avant-port du Havre est bleu …

Monet livre son Impression d’artiste ingénieux,

Oui, sur la terre il y a beaucoup de bleu,

Mais c’est dans le ciel qu’il pleut.

Et la pluie n’est pas bleue,

Elle est transparente,

Elle est l’eau éclairante.

Alors ? Il y a une instance autre que la terre,

Qui donne cette lumière.

Et si ce bleu, c’était le vol des anges dans les cieux ?

Les anges ont des ailes toutes bleues,

Et partout où ils vont, sur terre ou sur mer

Sur ciel et éclair,

Ils bénissent le monde en chantant bleu,

Et D. est heureux.

D. offre ses bénédictions par le ciel, la terre, les anges

Et de par l’inconscient et le conscient, le mélange,

C’est la bénédiction spirituelle,

Un certain ésotérisme, une liberté qui devient réelle,

Lorsque l’on évoque la dimension langagière.

Le langage est universel,

L’Homme pense, traversé par des éclairs

Où les mots qui volent dans le ciel

Sont bénis, et pénètrent lentement le siège de celui qui de l’amour

Connaît

Glorifie chaque jour,

La naissance de cette vérité.

Connaître l’amour, n’a pas d’âge

De l’enfant au vieillard, l’amour pose dans les nuages,

Des regards vertigineux, qui vont jusqu’à chercher l’étoile

En traversant les aubes matinales.

Connaître l’amour, c’est se donner simplement,

Sans attendre de remerciements,

Mais espérer ardemment

Que s’être donné, c’est avoir ouvert la porte sacrée

De ce bouillonnement de désirs et de pudeur,

De révélation et de stupeur,

La porte de chaque amour, comme autant de virginité.

Mais quelle joie, lorsque l’on a rencontré

Celui qui ouvre avec beaucoup de délicatesse,

Avec des mains bénis, le corps de l’être aimé,

Et lui répondre dans la même tendresse,

Qu’il est lui aussi aimé.

Aller à son rythme, se laisser couler

Dans toute son âme,

Et le couvrir de baisers,

En le nommant,

Pour qu’il se sente vivant,

Et unique, puis devenir femme …

Et rester femme,

Se laisser connaître,

Imaginer cette fenêtre,

Que tu lui ouvres en même temps que tu lui fais voire ta lumière,

Pour qu’il garde le souvenir éternel d’un mystère

D’une vie entière

À comprendre.

Je te protégerai de la guerre, du froid, de la faim

D’une vie qui refusera la fin,

De vouloir toujours t’entendre,

Me dire : oui.

Et à mon tour te dire : oui.

Et oublier de pleurer,

Puisque la femme que je suis

T’espére comme mari pour la vie.

Je veux t’apporter

L’espoir le plus profond.

Alors je deviendrai pour toi

Un horizon,

Dont tu seras

L’exclusif magicien,

Dans des cerceaux de couleurs,

Bondira ton cœur,

S’ouvrira mon plus grand bonheur,

Et je m’ouvrirai à toi, comme une fleur,

S’ouvre jusqu’aux lendemains,

Des lendemains intemporels

Où tu seras un futur réel,

Béni et immortel.

La tendresse d’un homme, quand il est si fort,

Quand il a posé juste avant, son regard sous le soleil d’or.

Et comprend l’intime beauté

La tendresse d’une femme, quand elle est apaisée,

Est immense,

Douce, comme une mer d’été,

Intense,

Comme ton émanation

Qui se mêle à mon prénom,

Lorsque tu es en paix.

Et que tu connais l’envie d’aimer.

L’envie d’aimer avec son corps, son cœur, ses rêves, son esprit,

Pour bénir dans des gestes d’amour, toute cette vie,

Que la femme offre jour par jour à l’homme dont elle est l’instant

La seconde, la minute, l’heure, la journée : le temps.

Le temps béni de la liberté.

La liberté est là pour s’aimer,

Tu poses tes mains sur mon visage,

Tu poses tes mains sur les nuages ;

Et le ciel entier est contenu dans tes bras

Où je vis et revis, à chaque fois.

Alors je peux contempler les étoiles une

Par une.

Mais aucune,

N’est comparable à la foudre de tes yeux

Une foudre très douce, calme, un éclair lumineux

Qui est à toi,

Ce que la licorne bleue est à moi,

Un trajet de lumière,

Au-dessus des terres de poussière,

Pour éclairer la surface des mers,

Quand le soleil se lève,

Et ne veut pas bousculer tes rêves.

Cette nuit, encore l’étoile d’amour a brillé,

Ce matin, le rêve reste émerveillé,

Par le grand secret,

Que tu tiens et qui tremble dans la puissance infinie

De tes deux mains réunies.

Je t’imagine endormi,

Plein de rêves, plein de la liberté de ton esprit,

Et le matin, tu retrouves cette liberté

D’avoir une fois de plus gagner,

L’exclusivité de mon amour

Bénie, dans l’eau sacrée du jour,

Bénie, dans l’eau profonde de mes nuits,

Dans cette eau (bénie)

Et je crois bien

Que cette eau “sortait d’Eden pour arroser le jardin.“iii

Je m’endors chaque nuit

Dans le vaste paradis,

De comprendre toutes les bénédictions d’amour,

Que l’eau lustrale a posé depuis le jour.

Nous avons tous des moments d’amour,

Mais mon moment pour toi

Ne finit pas,

Ne finira pas,

Tu es l’éternité

Devant laquelle j’ai déposé mes souliers,

Comme avant d’entrer

Pour nager

Dans cette eau,

Qui atteint les mots,

Qui les attend,

Pour à nouveau accueillir et l’Homme et son temps.

Vivre le temps comme un exceptionnel moment,

Et non comme un commandement.

L’eau que tu me fais connaître est circulaire,

Elle nous entoure et nous pouvons y poser notre lumière

Éclatante,

Concordante,

Notre lumière se rejoint,

Sur ce chemin,

Ce double cercle superposé

Où la lumière sous mon amour de l’amour des fées

Devient cent fois plus coloré

Un arc-en-ciel, cette partie de cercle du chemin,

Qui vient s’offrir jusqu’à retrouver ta main.

Tu ne seras jamais seul, ou délaissé,

Sur la route du cercle, notre jonction sera un idéal bleuté,

Les oiseaux, y viendront chanter,

Les licornes, y viendront danser,

Ta foudre, chaude, bonne bénira l’éternité,

Car, pour moi tu es un ange d’énergie,

Et, tu voyages avec un esprit,

Totalement libre, totalement puissant :

Chaque jour, tu apprends

À écouter le vent,

À poser des fleurs et des couleurs et du bonheur,

Sur le cercle qui pénètre mon cœur.

Le cercle est une bénédiction : sur terre,

Où sont les cercles du monde ?

Les planètes, tes yeux, l’arc-en-ciel qui se prolonge sous terre,

Les cercles de tes yeux me ramènent près de la ronde,

De tes éclairs,

Qui font vibrer la licorne bleue

Questionner les yeux.

Elle aime, te répéter que la mort n’existe pas,

Elle aime, s’allonger sous ton tonnerre,

Aux confins de la clairière,

Et ton tonnerre protège

Les cortèges,

Sacrées, du voyage du Graal,

Et de nos étoiles,

Lorsqu’elles se promènent vers nous

Et que leur scintillement est doux.

Doux comme ton corps, chaud et protecteur,

Tu es l’Homme qui a su ouvrir le chemin de mon cœur,

Pourquoi ?

Est-ce moi ?

Comment ?

En cherchant d’où vient le vent.

Faut-il que ta solitude soit semblable à la mienne,

Faut-il pousser les ronces pour que l’amour parvienne

À, quelques instants te laisser poser les armes ?

Faut-il que ton lit déborde de larmes ?

Maintenant tu es là,

Et je suis juste à côté de toi,

Maintenant tu m’entends,

Et l’eau a laissé pour quelques instants la place aux vents.

Et je rêve de devenir tienne,

Puisque ce vent

Si puissant,

Délivre du statique et de ses chaînes

Bénie par la présence de charmes,

Et mes larmes

Laissent la nef voguer vers cet amour qui est simplement … là

De la joie immense de ton premier cercle :

Ta famille puis tes amis.

Il n’y a plus de Spleen, dans ma vie

Et “le ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle“

S’élèvera, s’allégera, s‘ouvrira comme un bouquet de fleurs

Pour célébrer nos jours d’amour qui vont sur la route du bonheur

Nous atteindrons le ciel,

Et sur cette route,

Nous verrons nos âmes fleurir,

Nous voyagerons en compagnie des hirondelles,

Notre traversée ne connaîtra pas de déroute,

Car tu évoques par ton rire,

L’amour des sourires,

Je cherche le navire

Pour t’emporter loin

Vers ce très prochain matin,

Où tu recevras les caresses,

[Venues de] “Tirça, gracieuse comme Jérusalem […]“iv

Là, se trouve l’amour dans sa sagesse,

L’une des cités du bouclier étoilé,

Alors elle te dira : je t’aime.

Et tu comprendras que tu as définitivement ouvert mon cœur.

Alors les gens s’interrogeront devant ce si grand bonheur,

Littéralement fascinés.

Je monterai sur mon grand cheval,

Et c’est dans mon galop,

Que tu as perçu mon étoile,

Un soir, où il faisait beau.

Tu étais toi-même dans le ciel, tu as vu mes quelques éclats,

Tu as senti un cœur qui bat

Et tu as posé quelques instants ton armure,

Pour venir près de ma fontaine,

Qui murmure,

Des mélodies incertaines

Et fragiles.

La licorne s’est faite docile

Et t’a ouvert le passage,

Tu as redécouvert les paysages,

Que tu as connu il y a longtemps,

Des terres,

Claires,

Des prairies, de clarté abondante,

Des créatures douces et indolentes,

Des océans

De plus en plus grands,

Des oiseaux blancs,

Ou colorés

De tous les étés.

Et ces paysages tu les as aimés,

Alors, tu me les as montrés,

Et j’ai revu,

Des étendues

De promenades dans les sous-bois,

De baignades dans les lilas,

Puisque l’eau est aussi une fleur.

Tu as inondé ma vie de couleurs,

De parfums d’espoir et de liberté

Je t’ai reçu, je t’ai gardé.

Alors les bénédictions sont devenues vraies

Depuis celles de mon enfance,

Elles ont grandies depuis chaque journées

Où ta tendresse m’a redonnée confiance.

Je t’ai ouvert mon cœur,

Ton souffle y est entré, et avec le bonheur.

La poésie que m’inspire ta vie est une bénédiction,

Je l’ai invitée dans ma maison,

Je suis allée chercher la lune,

Et je n’ai trouvé que des dunes.

Je suis allée chercher le soleil,

Et j’ai découvert bien d’autres merveilles,

J’ai parcouru ta vie,

Et j’ai senti,

Mais pas encore compris,

Le mystère de ta personne,

Tout en toi, m’éclaire et m’étonne,

Tu es le premier soleil, celui qui éclaire, sans brûler,

Tu es la première étoile, qui n’a cessé de briller.

Je suis totalement infiltrée par ta sensualité,

Je suis en admiration devant la force de ton esprit …

Tu es un génie.

Tu as des yeux,

À l’intérieur de tes yeux,

Tu as une bouche,

Sur la bouche

Du vent.

C’est toi, qui souffle les vents

Chauds,

C’est toi, qui fait renaître les étoiles du grand manteau.

Tu es la plus douce lumière

La seule prière ;

De mes plus douces nuits,

Et si quelquefois tu crois que je resplendis,

C’est simplement parce que tu régénères ma vie.

À tous les niveaux,

Depuis les tréfonds de mon inconscient,

Jusqu’au jaillissement du mot.

Oui,

Aussi …

L’amour est le plus bel enfant

De la vie.

Tu es ce qui de ma vie restera,

Des mots, des sourires sur les vallées

Emportés

Sur tes éclairs

Jusqu’à la frontière, de là-bas

Ce pays d’or et de lumière,

Que j’ai visité,

Et qui s’est gravé,

Pourquoi ?

Comment ?

Dans mon esprit, mes souvenirs de joie,

À certains moments …

Des visions,

Des sensations,

D’une terre qui a grandi depuis des temps très anciens,

Et qui n’a jamais quitté le firmament ;

Et qui a toujours survécu !

Aujourd’hui, demain ;

Et entendu

Le vent,

Siffler

Léguant au moins douze testaments,

Le testament de Ruben : des pensées,

Le testament d’Issachar : de la simplicité,

Le testament de Zabulon : de la miséricorde et de la pitié,

Le testament de Joseph : de la chasteté.

Du sacerdoce et de l’orgueil, le testament de Lévi,

De la bonté naturelle, le testament de Nephtali.

Le testament de Siméon, de l’envie.

Puis trois testaments

Terrifiants :

De Juda : la cupidité et la luxure,

Dont beaucoup sont victimes, des défauts qui durent,

De Dan : la colère et le mensonge

Que l’on ne supporte qu’en songes.

De Gad : la haine,

Réponse à l’insanité humaine.

Et d’Aser : des deux faces de la malice et de la vertu,

Deux qualités, deux exemples venus

De l’intelligence salvatrice

La malice

Et du respect de son inconnu,

Poser le joug sur les pulsions males venues,

Pour transcender

Au plus haut sommet

La bénédiction qui porte le nom incorruptible de l‘amour

Enfin, le testament anonyme de la pureté et de la pensée.

Que la licorne bleue aime dans la première bénédiction du jour,

À chaque jour répété,

À chaque nuit envisagée :

Bénédiction de la nuit qui vient nous rassembler,

Sous l’hexagone étoilé.

Je marche toutes les nuits à tes côtés,

Tu te penches sur l’obscurité

Qui protège ma candeur

Et ce cœur, qui contient ton cœur.

Cet esprit,

Qui nous unit,

Dans le tremblement

De ton regard à la recherche de ces instants,

Où la licorne libère des vertus,

Des moments où l’on peut se poser nus,

Dans la douceur, d’un amour qui n’appartient qu’à nous

Et nous avons le droit de nous aimer,

En liberté, pour parfaire le plaisir doux,

D’un amour puissant et protégé,

Sous les cieux ensoleillés,

De ce monde fait pour être éternité passée

Et éternité future.

Dans un cosmos qui délègue à l’infini ses murmures.

Emmèneras-tu mon amour avec toi ?

Au plus près de toi,

Au plus près de ton temps ?

Demain, tout à l’heure, maintenant ?

Dans un présent qui se rassure,

Et qui se veut futur.

J’ai besoin de ta conscience

Pour me sentir dans le creux de tes bras,

Ou simplement être près de toi

J’ai besoin de ta conscience

Pour vivre tout simplement.

Et être heureux très sûrement.

J’aspire à devenir un être que l’on peut aimer

Un être qui saura donner

Et n’aura pas honte de dire qu’il a besoin de recevoir,

Une simple histoire,

Un être humain

Un être souvent certain,

Malgré ses faiblesses.

Tu es la caresse,

De mon premier émoi,

À chaque fois je suis heureuse quand je te sens à côté de moi.

De ma première émotivité,

De nos corps enlacés dans l’espérance ensoleillée.

Tu es la caresse,

De la gentillesse,

Et ton prénom devient une promesse

De ce que tes souhaits

Peuvent attendre de l’assemblée des fées.

Assises dans des cercles de roses.

Des roses qui portent la couleur de leurs noms : roses.

Les fées qui se parlent entre elles, toutes les nuits,

M’ont encore parlée de toi et de ta vie,

J’ai vu des temples, et des êtres profonds,

Puissants et bons.

J’ai vu des beautés se mouvoir,

Quand est venu le soir,

Et tu étais là, tu regardais

Tout ces vestiges d’éternité.

Des croyances et des bénédictions mêlées,

Mais qui glorifiaient toutes le nom : d’amour.

Au seul soleil de ton amour,

Le plus fort soleil de ma vie,

Dans ce brouhaha, cette énergie

En liberté,

Qui est l’une des clefs

De la vie qui cherche ton jour.

Pour toujours, un peu plus d’amour.

De l’antiquité biblique à Platon

Recevoir les paroles d’El Elyon

Et savoir que du temps de Platon, il y a deux amours

Une nommée Céleste sans mère et vient du ciel avec le jour

Une nommée Populaire : fille de Zeus et de Diônè

Toutes deux par Aphrodite bercées.

Il existe dans la religion juive,

Quelques bénédictions qui me rendent admirative :

Le Birkat Habayit, pour un foyer heureux

Et harmonieux.

Le sheva Berakhot, les bénédictions célébrant la semaine de noces

Adonaï leur donne la protection d’un amour, loin du féroce.

C’est précisément durant cette semaine, ces sept nuits et jours

Que l’Amour atteint l’homme et sa femme,

Dans leur âme,

D. pose sa main sur le cœur de l’homme : la vigueur de son amour,