La Licorne et L'Anneau - Sandrine Adso - E-Book

La Licorne et L'Anneau E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

L'anneau porté par l'humain irradie de tout son mystère. Dans un enchevêtrement de lumière il propose union et pouvoir. C'est un objet sacré qui appartient au domaine de l'amour. Mais aussi, provenant de la Licorne un cadeau pour l'humanité, la paix dans le monde.

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Seitenzahl: 57

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Cet éclat incomparable qui sacralise l’union de deux êtres se condense dans la promesse d’un amour auquel on offre sa destinée.

Table des matières

La licorne et l’anneau

La licorne et l’anneau

La licorne possède plusieurs anneaux.

À l’origine de sa corne et au centre de ses yeux,

(Espaces miraculeux)

Elle les a attrapé,

Un jour en jouant

Au hasard d’un souffle de vent,

Dans un lac bordé de sourire et de bonté.

Près du lac, il y avait un grand feu

Des montagnes, des sommets,

Une forêt,

Et un étang très vieux.

Des fruits aux courbes souples et colorées

Les fruits du verger,

Où nous nous éléverons de la terre

Pour nous aimer pour faire taire les guerres

Inutiles,

Difficiles.

Les anneaux de la licorne n’ont pas de matière,

Ils tourbillonnent

Ils dansent

Ils chantonnent

Ils ont trouvé l’immense,

Dans le petit

Et le petit

Dans l’immense.

Du plus petit au plus grand

Depuis le commencement,

Il existe plusieurs anneaux sauvages,

Que la licorne découvre avec courage.

Parfois, dans des lieux très ombragés

Alors, elle appelle la clarté.

Pour délivrer la puissance prisonnière de l’obscurité,

Et la lumière vient.

Et tu seras accueilli avec une coupe de vin.

L’anneau de joie

Brille de mille éclats,

Et sa puissance apporte joie

À la licorne qui s’ébat.

La lumière a choisi de s’étaler sur tous les flots

Parce que c’est de là que proviennent les mots,

Ainsi que tous les anneaux.

On ignore combien ils sont

Mais ils proviennent tous de la même forêt,

On ne sait où ils sont

Ils sont enfouis à l’endroit où tu as rêvé

Exactement sous la protection de notre charme.

Il paraît qu’ils sont apparus dans la larme

Du même sourire.

Qui est le plus beau souvenir,

D’une fée solitaire,

Et de sa licorne fière

De caresser les étoiles et leurs anneaux.

Oui, les forêts peuvent s’élever très haut,

Lorsque la licorne et la fée parlent entre elles,

Il n’y a pas de traces visibles par l’humain,

Sauf s’il est magicien,

De cet irréel qui devient réel.

L’anneau est d’abord original,

Puis se divise en suivant les aurores boréales

Quoi de plus beau

Que cet anneau ?

Parmi ces couleurs à l’autre bout du pôle.

Qui se rejoignent dans la fusion d’un feu qui frôle

Le ciel et rejoint bien vite la terre.

Quoi de plus beau que cette forêt de lumière ?

Qui est un continent à elle seule, dont les frontières sont gardées

Par les esprits de : joie, gaieté, et tranquillité.

Le sourire de la forêt, ses murmures, ses chants,

Ses étonnements

Scintillent aux branches des arbres dont le sommet : éclaire,

Agrandit l’univers,

Et danse avec les étoiles délicatement,

Sur une musique

Féérique,

Douce et bénéfique.

La forêt n’est alors que le chant,

Accordé aux oiseaux par la fée :

Qui apprend à tous les enfants du monde à voler.

Elle chante avec virevoltant

Dans une mélodie dont le piano

Sait se faire alto

Et secret

Est accordé,

Par le petit lutin du bois,

Amoureux de la fée, mais la fée est réservée au roi…

La forêt de ce temps-là

Est d’abord un secret.

A-t’elle un roi ?

Qui aime la fée ?

La fée porte en son cœur les anneaux de la licorne

La fée s’endort avec la chaleur de l’unicorne,

Et pendant ce temps-là le lac se fait de plus en plus profond

Et c’est dans cette eau que plonge l’horizon.

Le lac n’est pas obscur, il est plein de lueurs

Les lueurs des couleurs.

Dont le roi se souvient,

Lorsqu’il s’est senti guidé par le désir de ses mains

Lorsqu’il a plongé dans l’eau pour sauver

La fée,

Les anneaux, la forêt.

Et le roi et la fée se sont promis de n’être jamais trop loin,

De se parler tout près des roses,

En se tenant par la main.

Alors le roi propose

À la fée de se regarder dans le même miroir,

Sous la clarté du soir.

Sous la clarté de l’anneau qui diffuse jusque dans le lointain,

Dans notre espace, de joie et d’esprit serein.

Non sa puissance,

Parce qu’encore méconnue

Mais le silence

De son métal inconnu.

Un silence où la licorne va parfois se reposer

Un silence où rien ne vient troubler

Les naissances des souhaits

Que la fée

Sème au pied des fleurs.

Parce qu’un jour l’humain y cherchera son bonheur.

Il existe plusieurs fleurs :

La fleur des fées

Et toutes les autres.

Celles qui dans la hiérarchie de la luminosité

N’atteignent pas notre

Promesse, se dit le roi,

Notre émoi, notre joie.

Lorsqu’il a fendu les eaux pour conférer

À la fée,

Son éternité.

Les fleurs sont les enfants du roi et de la fée,

Certaines portent un anneau,

D’autres ont laissé le hasard décidé :

La licorne qui a choisi de quel saut

Le vent aura porté la graine de l’anneau de la fleur.

Anneau de la forêt des premiers bonheurs

Entre un premier roi

Et une première fée.

Le premier roi

Aimait,

Cette fée,

Connue un soir, étoilé.

Sous le regard fasciné

De la licorne bleue,

Qui portait l’anneau heureux

Au fond de chacun de ses yeux.

C’est l’amour qui donne à l’anneau sa puissance

Le courage, la vaillance

Fleur de l’espérance, comment t’appelles-tu ?

Comment s’appelle ton oiseau nu ?

À cet instant là,

Le roi n’ose pas

Toucher l’anneau

Car ce qu’il éprouve est si beau,

Qu’aucune forme connue de l’anneau à ce jour

N’est capable de contenir autant d’amour.

C’est dans le lac que le roi surprend

Sa joie,

Et chante de sa plus belle voie

Dans le lac de la fée aux yeux si grands.

Il trouvait souvent

En se promenant

Quelques lois,

Capables de soigner la blessure de la fée

De la mener sur les rivages enchantés,

Inquiète du destin de l’anneau.

Le roi comprend le silence de ses mots

Il trouve les onguents

Les rêves lents.

Et son soupir,

Se mêle au désir

À la fois doux et fort

Dans son éternité qui se prolonge encore

Vers un baiser

De soie blanche irisée.

Le roi ne sait pas lui mentir,

Il lui adresse ses sourires

Pour fortifier son avenir

Et dans son âme

Voyage avec le regard de cette femme,

Devenue fée,

Au détour d’un sentier.

La licorne avait bien choisi de l’inviter,

La licorne savait qu’elle aussi aimait

Ce roi,

Cet homme sacré roi

Par qui ?

Par une fleur très jolie.

Et la licorne se couche devant la fée

Car elle ne veut pas troubler

La naissance d’un tel amour sacré.

L’anneau peut-être…

Qui pénètre

La symétrie, de deux corps

Faits exactement pour l’accord,

D’une femme qui devient fée

Sans l’avoir demandé

D’un homme qui devient roi.

D’une simple femme,

Qui clame

Présentée devant toi

Son innocence,

Sa transparence

Son courage venu de toi.

Se sont-ils aimés

Avant d’être roi et fée ?

Quel anneau le sait ?

La licorne les voit en secret

Mais ne révèle pas sa vision.

Elle lit dans leurs pensées