La Licorne et la Vie - Sandrine Adso - E-Book

La Licorne et la Vie E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

La Vie humaine existe grâce à l'amour. Elle devient un rayon face à l'amplitude du temps, fait se scander les battements de coeur aux rythmes incessants (l'éternité ...) des vagues sur le rivage des plages, où Dieu a pensé. Chacun des galets ou des coquillages qui s'y trouvent sont les protecteurs de toute les vies qui naissent, puis retournent à la mer. L'océan étant les points de suspension qui suit les questions innocentes des enfants. L'amour irradie tel un rayon sans soupçon, une source de lumière résonnante qui ne trouve pas d'obstacle. Montant et descendant sur l'échelle humaine de la terre au ciel, l'amour existe depuis même avant l'humanité ; puisque déjà l'Éternel source de vie et d'amour (permanents) aimait sa création dès la Genèse " [...] le souffle de Dieu planait sur la surface des eaux." (Gn, 1.2) Ce qui explique la beauté des cieux, pleins des rayons de l'omniprésence créatrice, chacun y trouve son nom. ... Ce dernier à chaque fois qu'il est prononcé ou même simplement évoqué s'élève au patrimoine humain, via le Livre de La Vie. Cette écriture immatérielle rayonne parmi les Écritures réelles "comme le dit la Bible elle-même, la parole de Dieu est valable pour l'éternité." (Jacob Kaplan, La Bible, texte intégral, traduite du texte original par le rabbinat français, aux éditions Colbo, Mars 2002, préface, p. VII). Lumière parmi la Lumière, l'amour offert dans l'Ancien et le Nouveau Testament propose des prophètes, des patriarches, des Rois, des entités très mystérieuses comme le Christ. Au coeur de l'amour, il y a ces pierres magnifiques, à l'origine du saint Graal. Il y a aussi la pierre noire de la Mecque, en Arabie Saoudite ; et le Kotel à Jérusalem, en Israël. L'amour, le rayon, le coeur, la pierre trouvent leurs symboliques dans les trois grandes religions monothéistes. Mais nous évoquerons également dans ce travail les croyances païennes. Le monde est riche et varié, soyons tolérants et toujours à l'écoute. La poésie est une hypnose contrôlée, elle est aussi une écoute : perpétuelle corne d'abondance.

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Veröffentlichungsjahr: 2021

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La vie est rythmée par naissance et mort.

À l’intérieur de cet espace s’inscrit une multitude d’événements. Ces événements n’ont pas changé depuis la nuit des temps : amour, recherche de Soi et du temps, peur de la souffrance et de la mort.

Souvent les êtres humains pour maintenir ou acquérir du pouvoir se meurtrissent les uns les autres, même s’ils savent (parfois) que la Vie est sacrée. C’est peut-être que le centre de la personnalité s’est déplacé, de l’intellectualité à l’affectivité.

Ce qui est sine qua non à la vie est le progrès. Chaque jour, chaque instant est une avancée dans le déploiement des ailes du temps. Je suis en vie et mes sens (au moins cinq) sont ouverts aux autres pour générer un progrès interne. La poésie, elle jaillit du silence : ce moment suspendu entre l’Alpha et l’Oméga, pleine des couleurs rimbaldiennes. Le monde est un arc-en-ciel. La poésie en est le reflet sur le miroir de ces merveilles que l’on appelle mers. Face à l’océan, tous les êtres humains redeviennent enfants, et “si nous avons le courage de les poursuivre tous les rêves deviennent réalité“1 ; Walter Elias Disney voyait en chacun le sourire et l’émerveillement d’un enfant. La relation avec les forces invisibles de la psyché, tel est selon les psychanalystes, le véritable secret du grand-œuvre. Disney était un alchimiste : psychologiquement parlant, la méthode de l’alchimiste est celle de l’amplification illimitée. (Carl Gustav Jung suppose que son ancêtre franc-maçon, connaissait très probablement l’alchimie.) La vie en ce sens peut être considérée comme une alchimie inconsciente entre les différentes pulsions et la réalité à laquelle nous sommes tous soumis, et ce à n’importe quel âge…

La vie revêt souvent un caractère oblatif, c’est-à-dire une force qui pousse à (se) donner. Ce rayonnement atteint des sphères causalistes, déterministes, théléologiques. Sentiment qui porte le sujet à se donner lui-même, à aimer véritablement. L’être passe de l’amour captatif à l’amour oblatif pour accéder peut-être à l’amour sans ambivalence, l’amour sans péché2. L’Homme peut ainsi s’élever loin de toutes culpabilités (sociales, familiales, religieuses) et connaître une vie aboutie, qui va de l’autre à soi, au sein du progrés de la communication permanente.

Le bonheur n’est pas perçu comme opposé à la raison, il en est la finalité naturelle : l’eudémonisme (du grec eudémonia : béatitude), mais aussi la féérie de l‘inconscient. L’eudémonisme se différencie de l’hédonisme (doctrine qui fixe le plaisir et le bonheur comme but de la vie humaine.) Pour être plus précis, l’eudémonisme se fonde sur une confiance générale en l’être humain, qui est la clef irremplaçable de l’humanisme.

Le porte-parole de l’humanité est le créateur, qui mêle au progrès son intimité, à la fois philosophe et poète, mais plus proche de nous : un être en état de réceptivité intense qui n’a pas peur de donner libre cours à ses rêves. Ces derniers étant essentiels et déterminants dans la réalité de la vie et son progrès. Souvent le rêve pallie à la connaissance et dans un désir d’amour le fantasme de l’autre devient le terreau à la fois du plus bel apprentissage et à la fois de sa plus simple finalité.

Merci à la vie, de “toi,“ de me faire t’aimer, et de vivre chaque moment dans la lumière du désir et de la jouissance.

1 Walter Elias Disney, né le 5 décembre 1901 et mort le 15 décembre 1966.

2 Maryse Choisy, Psychanalyse, 1950, p.44.

Je remercie Madame Marie-Blanche Durand Iraldi pour l’illustration de cet ouvrage.

Table des matières

L’amour

Le rayon

Le cœur

La pierre

L’amour

Pour tous les jours

De nos vies :

Tu es mon unique amour, de par Dieu béni.

Ton âme est forte d’Éros, d’Aphrodite

Et de par nombreux mythes.

Je t’ai aimé, il y a cinq cents mille ans,

Je t’aime, aujourd’hui : maintenant,

Tandis que j’écris ces mots

Tu rends mon esprit fertile et beau.

Ce qui est normal, puisque je ne pense qu’à toi

Où que je sois.

Tu m’apprends la douce passion

Et, ensemble, nous atteignons toujours l’horizon.

Qui remercier ?

Les différentes forces divinisées

Qui connaissent de la vie les secrets.

Il fut un temps, où nous marchions sur cette plage,

Main dans la main, les cœurs ouverts et sages

L’énergie d’Aphrodite Ourania acceptait et laissait flotter

Nos amours éthérées

Et tu me parais

Tel un “astre du jour, [tu] brilles d‘une clarté nouvelle

[Au monde de mon amour éternel]

Que le ciel soit plus pur, afin que nos chants

Puissent monter plus librement

Vers la voûte éthérée.“3

Là où sous ton regard je m’allongerai

Aucune des plus grandes divinités

Ne saura égaler ton désir

Royal, de mêler nos avenirs.

Si Éros

Est le fils d’Aphrodite et de Pandemos

La Licorne, sous les traits d’un bouc est chevauchée par la déesse

Et, elle nous regarde toi et moi avec une infinie tendresse

Devant la beauté de nos réciproques émois.

À chaque instant, où la vie me trouve en vie, il n’y a que toi

Comme substance vitale,

Tu es plus doux que l’ambroisie des étoiles,

Tu sais parler, au monde entier

Et transcender la réalité,

Sous le nom générique de cosmos cet amour qui nous lie

Nous donnant jour après jour, passion et vie.

Nous recevons en permanence,

Les clémences

Des dieux païens, et de l’Éternel

Émus devant ce grand amour plus fidèle

Que le soleil dans le ciel.

Mon corps et mon âme sont liés à toi

Depuis la première fois

Qu’est né l’Amour

Nous sommes la continuité des jours

Où il naquit dans les bras d’Adam et Ève endormis

Dans ce jardin, que Dieu a créé ébloui

Dans la joie pour l’éternité.

Une création vers la permanente proximité

Une attirance profonde, dans nos souffles partagés

Et je ferai de notre histoire, un nouveau poème

Jusqu’au jour où je te dirai : “oui, je t’aime.“

Et tu auras bien compris que devenir ta femme

Demande que “l’amour ne voit pas avec les yeux,

Mais avec l’âme.“4

Et tu deviens jour après jour l’homme preux

À la beauté plus rayonnante qu’un soleil qui se lève,

Et d’un bébé le premier rêve.

Mon amour avec le temps devient exclusif et calme dans un désir

Qui fait flotter les navires,

Dans ton seul zéphyr.

Et tu grandis tu étais roi, tu te fais demi-dieu

Tu emportes les plus intimes victoires

Jusqu’à ce que tu ailles te coucher près d’un feu

Sur la plage de mon corps, certains soirs

Où l’amour se fait mortel,

Puis immortel.

Et je te découvre chaque jour émerveillée :

“Aimer, c’est trouver

Plaisir au bonheur d’autrui.“5

Et notre plaisir mutuel devient infini

Comme sur l’écume de ton sourire,

Lorsque celui-ci attend mon rire.

Et durant toutes ses existences notre amour est Éros,

D’Aphrodite, l’épithète, tout simplement Pandémos6

De l’amour la plus simple force,

Les rayons de chaleur, de douceur qui émanent depuis ton torse

Et la puissance créatrice, guidée par ton amour

Dans la lumière du jour…

Qu’elle soit Philia7,

L’entraide pour aller sereinement vers l’au-delà.

Agapé8

Le don désintéressé

Dans la plus grande spontanéité.

Storgé9 :

L’amour d’un papa et de sa maman

L’extraordinaire conception d’un enfant

Jamais abandonné

Et être plein de magie, devant cet être que l’on dit : bébé.

Dès lors, l’enfant reconnu dans son altérité

Doit fonder son propre foyer

Sous le regard bienveillant, clément

Du temps

Cet inévitable Chronos

Qui devient océan devant Éros.

Celui-ci guide la passion amoureuse

Et protège, parfois d’Aphrodite, lorsqu’elle est furieuse,

Devant d’autres beautés,

Comme Psyché

Mais celle-ci a une âme

Qui fait d’elle la plus belle femme.

De l’amour, par Empédocle10

(Que l’on contemple de la statue de marbre jusqu’à son socle)

L’un des sages de l’antiquité :

Les demi-dieux de la pensée

Qui verse dans la pan’humanité.

Celui-ci pose comme le contraire

De la haine qui sépare

Tout est toujours à refaire,

Lorsque je m’enfouis dans ton regard.

Tu m’emmènes visiter les étoiles

Je te protège dans la douceur de mes voiles.

Tu es de mon temple

La plus claire vision qui contemple

Tout cet amour : cette arche d’alliance,

Encore et toujours le mariage de la chance

De ton ombre couchée sous les arbres

Et des nouvelles statues de marbre.

Vers un retour au tout premier flot

Qui berça le premier mot

Comme une aspiration à l’unité originelle

Cosmique et éternelle.

Nos âmes se sont réunies, il y a des millénaires

Et tu portes l’extase immense de ma seule prière.

Et j’attends de toi, une présence oblative

Pour de notre premier mariage un voyage sur la rive

Où tous les drapeaux sont épris de liberté

À la fin de chaque tragédie, vers l’ultime paix.

Et ces jours seront inscrits

Dans le livre de la vie11

Les parchemins

S’éclaireront de lumière dans le matin :

Les fleurs de mes pensées voleront jusqu’à toi

Tu n’auras qu’à tendre les doigts ;

Et je te reconnaîtrai

Au désir de te toucher :

Tu es la seule personne qui accomplisse mon désir

Et qui comprend mes rires, sans le dire !

Et sur les flots de mes sourires

La passion, l’intimité, l’engagement deviennent lierre

Et pierre

Dans ma lumineuse clairière.

Les arbres de cet endroit protègent notre intimité de l’ennemi

Et toujours la Licorne nous sourit.

L’amour est la dérivée première de l’intimité

Qui se fait douce chaque instant, où je pense à toi

Où que je sois.

Et notre amour n’attend plus que la Loi

Que les rabbins appellent éternité,

Là où tu es né

Où je t’ai aimé.

Sous l’aura apaisante de tous tes sourires,

Rires,

Désirs,

Cet immense plaisir

Que je ressens chaque fois que tu es près de moi

Il faut plus que des mots, pour dire tout cela.

M’entendras-tu ? de l’enfant à l’adulte

Toujours au sein du premier culte.

Du Temple ou du mur,

Je n’entends que tes murmures

Adâmâh dans les quatre univers,

Les sept terres

Monde de la YéTsYRâH12 : monde de la formation

Force d’impulsion

De l’amour à la création.

La Licorne connaît ce monde et y galope en chansons

Toujours ascendantes vers ce “grand horloger“13

Qui a vu l’agencement du soleil de l’hiver et de l‘été .

Et qu’importe “on aime à trois ans comme on aime toute sa vie.“14

La fleur apparaît alors de l’amour à la folie.

Ou bien l’inverse, qu’importe :

C’est la même porte,

En entrant et en sortant.

Dans ma maison,

Il y a tous tes horizons.

Éros est un enfant

Voire un adolescent

C’est un être ailé

Qui connaît l’éternité

Et apporte la félicité

Aux êtres qui sont faits pour s’aimer.

Qui se sont connus

Et mis nus à nus

Dans l’océan

Il leur a donné la grâce d’être vivant.

Nous sommes libres de penser,

Comme Søren Aabyre Kirkegaard l’a poétisé :

“La vie n’est pas un problème à résoudre, mais une réalité

Qui doit être vécue.“15

Il s’agit d‘avoir confiance en l’expression nue

Que certains êtres se posent quand vient le soir

Quand le sommeil enveloppe vers son troublant miroir.

Dormir, c’est tout simplement percevoir la vie sous un autre angle

Par la visualisation de l’étrangeté de la lune et de son triangle.

Qui intercède en permanence entre l’amour profane

Et l’amour sacré,

Même si Aphrodite condamne

Parfois, elle lui laisse libre accès ;