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La licorne égaye la vie de l'humain en le faisant profiter pleinement de ses sens ; ainsi celui-ci découvre l'existence par le subtil différent de l'intellect. Ce subtil qui s'impose en permanence dans la vie. L'humain est sans nul doute un être fait d'esprit et de sens. Je te parcours à monter au ciel*. Une certaine fois*, puis toutes les autres où tu me donnes rendez-vous. Tu es le berceau* de ce soleil*, qui caresse le silence* où me vient le rêve* de toi ; Ressens-tu toi aussi la joie*, le soleil*, le vent* qui accompagnent le bateau de mon coeur* ? Dans l'espace de ta vie, j'ai posé le chant bleu* de la licorne. Elle propose la force*, on lui propose la beauté*. Heureusement, tu fais partie de mes différences*, je te veux et Je t'aime*. Et si je chante aujourd'hui* c'est pour demander pardon à la nuit*. Car ce matin et la fleur d'amour*, se sont levés sur le chemin*. Duquel on peut admirer les cieux*. J'aime attendre*, moment après moment l'espoir* de toi qui fait vibrer mes sens et mon essence d'amour. Les * indiquent les titres des poésies dans le recueil ici présent.
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Seitenzahl: 77
Veröffentlichungsjahr: 2022
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L’éducation n’a rien à voir avec la compréhension, celle-ci se fait naturellement avec tous nos sens. Sentir, c’est comprendre : prendre avec soi. Parfois porter sur ses épaules, quelques êtres ainsi se soucient de l’Humanité. Les arts , avant de naître à la clarté, sont souvent confrontés à la multiplicité, les avis divergeants et la critique. La Licorne sait bien quels sont les sens de l’humain, puisqu’elle nous accompagne depuis toujours. Du magma empirique et fusionnel avec l’animal sacré jaillit la beauté.
L‘ouïe
La vue
L‘odorat
Le goût
Le toucher
L‘équilibriocentrisme
La Thermoception
La proprioception
La nociception
À monter au ciel, le 08.11.2021
Une certaine fois
Le berceau
Ce soleil
Ce matin (1)
Le silence
Le rêve
Toi
La joie
Le soleil
Le vent
Le bateau de mon cœur
Le chant bleu
La force
Beauté
Différences
Je t’aime
Et si je chante aujourd’hui
Pardon à la nuit
Ce matin et la fleur d‘amour
Le chemin
Les cieux
J’aime attendre
L’espoir
J’entends les murmures de ton cœur, chanter les floraisons de l’amour J’entends le silence feutré de tes pas qui glisse sur le tapis de mes jours. J’entends la nuit s’enrouler tel un sortilège, dans une lune fiévreuse Et si j’entends le son de ta fièvre, c’est parce que cette fièvre est lumineuse Et symphonique. J’entends la symphonie de ta vie respirer à la cadence D’une licorne quand elle danse. J’entends l’étincelle de ses sabots sur la roche de la clairière qui chante ; Au pays du printemps, j’entends toujours ta voix douce et sifflante Me parler de ce roi qui ne savait qu’entendre
Je vois ton visage à toute heure du jour et de la nuit Je vois un visage clair, qui me sourit ; Je vois les étoiles danser dans tes yeux Je vois le carnaval des éclats de joie et de feu Qui décorent le vaste palais du roi qui ne vit que pour l’or du soleil. Je vois une vie qui s’allume et m’emmène au pays des merveilles Laisse-moi te regarder et parcourir ton visage Dans toutes ses beautés et leurs sillages De cet amour qui s’enfuit dans mon regard Et atteint l’arbre de l‘espoir. Je vois ma vie renaître à chaque instant Où le silence et le bruit insolents Capturent à tout jamais la vision aphrodisiaque de mes sentiments… Mais, va ! La liberté n’est pas loin : Elle n’attend qu’un baiser dans le matin
Je respire ce parfum qui flotte tel l’unique embrun sur ton visage et ton corps Je respire cette nuit aux volets dorés où se calfeutrent les rires des fées et de leurs sorts. Je respire des épices et des élixirs féériques Qui me parlent et m’invitent dans un monde concentrique Au festin exclusif, de l’amour profond d’un soleil dont les rais aux promesses des nuées Pénètrent l’obscurité. Je sens des milliers de roses inonder mes rêves de leur beauté sauvage Et je perçois le trouble haletant de la respiration fine que tu laisses sur ton sillage. Tu es le pourpre et la myrrhe Tu es le souffle et le rire Qui parcourant l’univers dessinent encore des arbres pour les forêts, Des montagnes pour les glaciers Et des feux de bois Pour des nuits entières près de toi.
Je sens le sel et le sucré sur ta peau, et le premier sourire dans tes yeux, Je sens la magie incolore des papillons qui deviennent bleus Lorsque s’avance la nuit aux parfums langoureux ; Et ces parfums deviennent l’unique écho de l’espoir Deviennent l’unique nectar Qui animent l’envie de goûter encore une fois aux frissons De la victoire sur les Parques1 et les Bacchantes2, reines d’une possession Que le titan Éole balaie dans un souffle aux parfums venus de l’au-delà, Mais cette victoire est à toi. Alors je sens et la nuit et le jour Se mêler dans le calice brûlant de l’amour.
1 Les Parques (du latin : Parcae, provenant du mot parco, « épargner ») sont, dans la religion romaine ou la mythologie romaine, les divinités maîtresses de la destinée humaine, de la naissance à la mort. Elles sont généralement représentées comme des fileuses mesurant la vie des personnes et tranchant le destin. Selon l'écrivain Jacques Lacarrière : « elles sont le symbole de l'évolution de l'univers, du changement nécessaire qui commande au rythme de la vie et qui impose l'existence et la fatalité de la mort ».
2 Dans la mythologie romaine, les Bacchantes étaient des prêtresses de Bacchus, et originellement d'un culte à mystères dédié à Dionysos.
Je touche dans chacun de mes rêves l’instant où tu viens jusqu’à moi, L’instant où je peux toucher ta main, ton visage, tes bras. Je touche le rêve de toi, Chaque fois où tu t’en vas. Je touche les félicités d’Aphrodite Dans l’éclair royal où je t’invite. Et, voilà tu es là enfin, après des nuits d’espérance Et des jours de silence. Tu es le velours des biches, la couleur des félins, Tu es la soie, la vague, le frisson, le satin Que je peux caresser de rêves en rêves, et de rendez-vous en rendez-vous. Je peux toucher tes désirs, en murmurant ton prénom Je peux chanter et te parler très doux, Je peux espérer atteindre ton visage dans un rayon de silence et de lumière blond. Je touche alors les marches de l’Olympe, et je présente aux dieux Mon projet amoureux : Te toucher en libérant les chevaux d’Apollon Et suivre dans sa lumière, les uns après les autres : chacun de tes frissons.
Regarde cette licorne, porter fièrement le diadème de l’amour et de la virginité Ses yeux, tels deux étoiles te retiennent loin des portes du vertige Que Chaos attend sur les rives du néant dans un lac de feu éventré Que Chaos attend dans son soupir devenant l’ultime vestige Du mélange incandescent du soleil et de la nuit De l’union du fini et de l’infini. Regarde cet océan, porter fièrement les écumes océanes Le matin lorsque la lumière se fait diaphane Regarde mon sourire osciller de surprises en joies Regarde ma joie, qui doucement s’élance vers toi. Regarde le matin poser fièrement son diadème sur la nuit, Pour engloutir les démons vaincus dans l’éclair divin de cette magie. Alors oui, j’irais à toi le pas lent, suspendu à des filets de trésor, Alors oui tu trouveras la beauté, la candeur et la naïveté, et tu salueras l’effort Du poète amoureux Qui en un regard réconcilie l’eau et le feu.
J’ai chaud quand il fait froid, et froid quand il fait chaud Parce que tu es à la fois, le soleil et le vent Parce que tu montes dans le ciel haut, Et que tu rassembles instants après instants Les glaces d’Alaska et les déserts de Sonora. Tu poses sur mes yeux des filets de glace Que les sirènes viennent rencontrer à la surface Des océans, parfois brûlants, parfois troublants Qui posent leurs vagues fraîches sur les sables brûlants. Qu’il vente ou non, j’aime porter les robes de l’amour Que l’ange pose devant moi, à la venue de ton jour, Que la licorne dissimule dans des tourbillons d’été, Dans ces millions de nuits où je vais t’approcher. Parce que tu es l’horizon Où il fait bon vivre à l’unisson Du feu et du froid Qui s’approchent de moi Car ils savent qu’ils trouveront à quelque pas L’arc-en-ciel des premières fois.
Je sens mon sourire s’ouvrir lorsque je te perçois dans la splendeur qui est tienne Je sens mon cœur se vider de rancœur et de haine, Pour fleurir et prendre naissance dans mes cheveux. Je sens la simple fleur posée devant mon regard, elle parle « le bleu », Elle parle de mes mains que je soigne pour te saluer, Elle parle de ma bouche, qui n’attend que de pouvoir te parler ; Peut-être m’aideras-tu à découvrir la porte de mon âme ! Peut-être m’aideras-tu à apprivoiser cette terrible flamme Qui monte jour après jour dans le firmament de cette existence Qui n’a plus de temps, plus de silence. Mais peut-être simplement le bonheur Posé devant toi, devant moi, dans les matins des trouvères Enchantés de participer au déploiement des heures Que l’on peut encore saisir sur les montagnes en plein hiver. Et dans le froid, je sens mes bras S’ouvrir vers toi, Certes, confusément Mais dans l’assurance de la certitude de deux amants.
J’ai mal quand je ne te parle pas, Et que le temps s’écoule fièrement. Je n’aime pas les vanités des superbes maladroits, Je n’aime pas la violence et l’arrogance des terribles géants. Je n’ai que la pluie de mes yeux pour me protéger Et faire pousser les fleurs du désir secret, sacré. J’ai mal quand on piétine l’innocence par le chant des mots : Maltraiter le langage restera toujours pour moi, le plus grand chaos. Certains sont morts pour l’amour du verbe, et des Écritures Je veux vivre dans le respect de l’homme et l’espoir d’une nature … foncièrement bonne,