La Licorne l'Âme et l'Alliance - Sandrine Adso - E-Book

La Licorne l'Âme et l'Alliance E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

Si la licorne offre aux humains une certaine clémence, elle leur propose surtout l'alliance de l'Homme avec l'univers qu'il aura choisi et peut-être mis des années à construire. Cette alliance propose à l'âme, une certaine balade, un certain rayonnement. Je suis heureuse lorsque je te les offre. Donner est probablement le plus beau cadeau que l'on reçoit.

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Seitenzahl: 68

Veröffentlichungsjahr: 2022

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L’Espoir insouciant et innocent d’une rencontre s’installe au creux d’une fleur ; mais pas n’importe laquelle : la fleur de la fidélité. À toi, à moi, à la présence magique qui cherche ardemment l’Union.

Table des matières

La licorne et l’alliance

La licorne et l’âme

La licorne et l’alliance

Il y a de toi à moi, la même appartenance,

Celle d’un engagement passé depuis bien longtemps.

Avant qu’il soit avant

Dans le secret

D’une révélation

Toujours conservée.

Apprendre le pardon

Pour protéger la licorne bleue

Pour allumer un grand feu,

D’amour et de respect.

Pour goûter

À la bonté

De l’Homme, qui s’est frayé un chemin

Jusqu’à ses mains.

Le passé disparaît,

L’alliance est consacrée :

Par trois fois.

Car l’alliance tremble en émoi,

Par Abraham1, par Noé2.

Jusqu’à Moïse3,

La tradition s’est transmise.

Du sacrifice non exigé,

De l’eau qui rend la terre inondée,

Aux commandements renouvelés

Par la voix écrite.

À tous les temps Dieu habite

La vie de ses enfants

Qu’il aime en les sauvant

À chaque fois

Qu’il semblait absent.

Et c’est dans tous les temps

Par amour encore une Loi,

Se posera,

Pour toi,

Pour moi,

Pour nous,

Si doux.

Un brandon4 céleste qui met le feu

Et éclaire, signifie clairement

L’alliance du jour et de la nuit,

Et dans l’éclair de Dieu

Chante les anges et les vents

Avec et sans interdit.

Outre le brandon

Noé verra ce pont

Entre la terre

La mer

Et l’espace du dessus,

Là où flottent les nues.

L’arc-en-ciel

Ne fait pas d’étincelles,

Il n’est que lumière et courbes très douces.

Parfois Dieu ajoute quelques secousses

“Dieu ajouta : “ceci est le signe de l’alliance

[la fusion d’un peuple, sans peur de son errance]

Que j’établis,

[Et propose une nouvelle patrie]

Pour une durée perpétuelle,

[Dans le secret de la lecture de l’arc-en-ciel]

Entre moi et vous,

Et tous les êtres animés qui sont avec vous :

J’ai placé mon arc dans la nue,

Et il deviendra un signe d’alliance entre moi et la terre.

À l’avenir, lorsque j’amoncellerai des nuages sur la terre

Et que l’arc apparaîtra dans la nue,

Je me souviendrai de mon alliance avec vous

[puisque je perçois votre esprit doux]

Et tous les êtres animés “i

Car vous êtes désignés

Par vous-mêmes

De ce que le peuple sème

Comme neg‘‘ara et par la suite

Dans la seconde sans fuite

Des bénédictions

Du refuge.

Vers l’écoute intime de son cœur

L’incontournable bonheur.

Et de savoir accorder le pardon

“[…] Et les eaux ne deviendront plus un déluge,

Anéantissant toute chair,“ii

Et qu’en vous Dieu espère.

Dieu dans son alliance est allé très loin,

Il a proposé le secret de la lecture

De l’arc-en-ciel où qu’il soit dans le lointain :

Chaque jour, il y a un arc d’alliance quelque part

Dans le monde qui dure, perdure

Dans le nom du hasard.

Qu’est-ce que le hasard ?

Un mystère, une chance,

Une équivalence,

Un sourire des yeux.

Une surprise accordée sans que l’on ait fait de vœux,

Ou peut-être justement parce que l’on a fermé les yeux,

En regardant les cieux.

Le hasard n’est pas un jeu,

Il vient se poser comme un petit bonheur,

Aux rivages du cœur.

Il offre l’innatendu…

Ta venue,

Dans ma vie

Se proposant pour des temps infinis.

Le hasard traverse le vent,

Et arrive toujours à temps,

Comme le sommeil de deux êtres qui s’aimant

S’endorment paisiblement.

Quelques étoiles mises à part,

Qui continuent à jouer lorsque tombe le soir

Quelques vents dans le soir ?

La rencontre de l’amour entre l’homme et la femme

D’un peuple dont l’âme

Porte les couleurs de l’alliance

Et les secrets de l’espérance.

L’Homme sous le ciel attend,

La vision de ce temps en suspens.

Plus qu’une éclaircie,

Une très douce nuit.

Un temps amoureux et qui traverse le pont5

Entre les rêves et le lever du jour.

Un temps plein de nos prénoms

Qui fluidifie les murs de tout cet amour,

Et fait naître des fleurs, des fenêtres,

Des lettres

Ensoleillées

Par la vérité

D’une cité,

Dont j’ai rêvé,

Et dont tu m’as sauvée

Du danger.

Éveillée par et pour

La lumière du jour,

Le temps attend

En même temps

Que le vent posé sur l’arbuste

Et mon sourire juste,

Dans le temps de ma pensée pour toi,

Là-bas.

Sur une terre où l’espoir est entré en moi

Avec soin

Pour l’alliance avec tous nos matins.

Et c’est là le point central de l’espérance,

D’un temps

Qui me donnerait du temps

Pour que je ne pense

Qu’à toi,

À ce que tu es et ce que tu seras.

Par qui j’ai accepté l’alliance avec mon Dieu,

Qui a posé sur mes yeux heureux,

La joie

De me promener la nuit,

Dans une vie

Qui conduit

Au repos,

Aux mots,

De nos cœurs,

Protégés par notre créateur.

La continuité de l’alliance

La continuité de l’écume sur les vagues.

La foi en ta confiance

Ta foi en ma confiance

Ressemblent à cette bague,

Cet anneau

Qui te parle à demi-mots

Et qui te laisse la liberté

D’aller

Vibrer

Pour continuer

À aimer.

Sans défier,

Sans prononcer

Ou évoquer

Le nom sacré : tétragramme6 même si tu te poses beaucoup de

questions.

Fais confiance en ta raison

Et rapelle-toi, souviens-toi

De la première fois,

Où j’ai ouvert mes yeux sur toi.

Pour te dire :

Que l’avenir,

Le présent,

L’instant

Sont

Et seront,

L’expression de ma raison d’être.

Si tu veux bien, encore de ma poésie,

Et de ma vie.

Je souhaite être,

Pour te laisser paraître

Aux sommets

De nos possibilités

De ta carrière

Et de ma prière.

Pour t’accueillir,

Et toujours t’offrir

Les signes de mon alliance

De ma cohérence

Pour toi

À l’image du Dieu

Que j’aime et respecte et rend mon chemin sérieux,

Qui ne ment pas.

Les signes sur terre

Dans le ciel,

Les signes de notre lumière

Qui donnent à notre amour, la réelle

Force qui est tienne,

La douceur qui est mienne.

C’est ainsi que je te sens :

Puissant,

Doux,

Et qui chante beaucoup

Vaillant

Valeureux.

Je te souhaite heureux

Car le monde a besoin de tes yeux,

Pour persister.

Pour continuer,

Et moi j’appartiens au monde : je suis née libre

Je vibre,

Et dans tes bras, je t’emménerai au fond

De l’horizon,

Dans une union

Que mon âme n‘a pas encore connue.

Mais que dans mon corps (et ce ne fut pas une union) j’ai reçue.

Je n’ai pas encore reçu d’homme dans mon âme

Tu seras, je le sens celui avec qui je dirai spontanément : “oui.“

Le cœur en liesse et l’esprit ravi

Lorsque tu es près de moi,

Se dresse et nous protège, un brasier de flammes,

Le ciel s’ouvre encore une fois

Et ne se referme pas :

Alliance et ouverture, comme cette fleur en bourgeons.

Tu es l’eau de ma naissance,

Cette première confidence

Qui se promène sur l’horizon.

L’eau de ma passion,

Pour cette vie,

Ce sablier inouï,

Qui coule en toi

Qui s’endort en moi.

Tu es mon rêve et mon désir.

Il n’y aura pas de fin,

Puisque notre avenir

Est avenir

Et que je te porte dans mes nuits jusqu’au matin,

Jusqu’à ce réveil

Dans ta merveille.

Tu es mon soupir

Celui de maintenant

Et celui quand tu dois partir.

(Et revenir)

Tu es le continent,

La terre qui s’ouvre à mon esprit.

La terre de liberté

La première lettrine, de ma première poésie.

Ma plus grande humilité,

Et ma plus grande fragilité.

Où vont mes mots

Qui s’élancent sur cette page ?

Comme je m’élance dans tes bras, le flot

De l’unique rivage,

Où je vais m’étendre

Et que tu cherches à comprendre.

Le roi David et l’alliance …

La plus grande magnificence.

La ville d’Hébron est offerte,

Comme une célébration ouverte,

Au roi David.

Comme sa capitale lorqu’il régna

Sur le royaume de Juda :

“La maison de Juda seule s’attacha à David.

Or, la durée du temps où David

Régna à Hébron sur la maison de Juda

Fut de sept ans et six mois.“iii

Hébron est la terre sacrée,

Qui connaît l’éternité.

Où sont ensevelis les patriarches,

Et les rois d’Israël veillent aux secrets de l’arche