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La poussière tout autour de nous signifie tant la vie que la mort, oui cela peut surprendre, la vie... Au sens où Job l'a vécu, la poussière est comme nous le verrons dans ce recueil quelquefois source de vie. Si l'on assimile les cendres et la poussière, force est de constater que pour le phoenix , il y a une renaissance depuis les cendres. La vie est bien étrange..., comme ce sable de plusieurs couleurs qui bordent plusieurs rivages ou qui forment les étendues désertiques. La vie est semblable à un tableau plein et de certitudes et d'incertitudes, de visible ou de dissimulé, de flagrant ou de secret. Ton visage est semblable à ce tableau, puisque je t'ai souvent vu : tes yeux, ton regard, ta bouche sur les plages où j'ai grandi et appris que c'était toi et personne d'autre l'homme avec lequel je prendrais la mer. Je remercie les vagues du temps de n'avoir jamais effacé ton visage de ma plage intérieure. Tu es doux et chaud ; et souvent lorsque je voyage dans la forêt des oiseaux, je flotte dans une rêverie que seule ta force masculine peut rendre réel, merci. Tu es ce pilier, cette force qui regarde souvent les cieux pour mieux comprendre comment élever la terre au ciel et faire du ciel, un endroit finalement accessible. Le roi que tu es a appris à comprendre toutes les nuances du pouvoir au fragile, pour mieux aimer le monde. Tu es semblable à ce héros, ce chevalier Arthurien, qui sait le prix de la parole et du temps. Alors, tu parcours la terre, pleine de ses créatures bienveillantes et maléfiques, pour purger le monde de ses monstres et glorifier le sacré : le graal par exemple, ou plus simplement des vies humaines. Le combat est âpre, mais il est ton quotidien, et je suis heureuse de te voir te reposer auprès de moi. Pour ton sommeil je te donne ce que la terre a de plus beau, et mon désir est exalté par la présence de la licorne, enchantée de voir l'amour naître encore une fois.
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Seitenzahl: 89
Veröffentlichungsjahr: 2020
Le pouvoir et le fragile sont deux instances qui sont au monde comme le bien et le mal. Les contraires fondamentaux régissent en grande partie l’être-monde. C’est-à-dire le monde en tant que matière et en tant que source et lieu de vie.
Dans notre univers, le spirituel et le temporel sont étrangement liés : il n’y a pas de lois qui ordonne cette union. L’homme est soumis au temps et à l’esprit, mais si le temps est une dimension que nous subissons, l’esprit au contraire est notre liberté, la source de nos choix. Cela est surprenant de constater que l’esprit peut remplir l’espace-temps et de voir que le temps, semble s’écouler de la même façon depuis la nuit des origines. Surtout sachant que ces deux notions existent corrélativement et comme le temps a comme seule finalité de nous conduire vers la mort, le spirituel est une force agissante au sein de la sphère temporelle, et dans certains contextes est capable de proposer l’éternité. Qui le sait ? Y a-t’il une autre vie après la mort ? Cela relève-t’il du pouvoir ou du fragile ? Probablement les deux ce qui implique la recherche. Ce qu’il y a de passionnant c’est qu’au bout de toutes les recherches il y aura toujours les deux équations l’étre-monde et le pouvoir puis l’être-monde et le fragile.
En outre si l’on s’intéresse à la sphère de vie, il est bon d‘envisager la terre dans la sphère de l’univers, dans l’univers du cosmos pour peut-être comme le disait François Rabelais (Alcofribas Nasier) découvrir les deux espaces différents, mais complémentaires que sont le microcosme et le macrocosme. Il y a un ordre de grandeur et ordonner la terre comme incluse dans l’univers, puis celui-ci inclus dans le cosmos, permet d’explorer toutes les interférences possibles avec la terre.
Le cosmos a-t’il une influence sur notre terre, notre vie, notre mort ? Quelles sont les limites et les impacts de la cosmologie. Elle étudie et cherche des explications (sinon pourquoi l’étudier ?) sur l’origine, la nature, la structure et l’évolution de l’univers. En expliquant l’univers, on clarifie le mystère de la terre et de l’humain. Cela peut sembler restrictif, mais il ne se peut d’étudier plusieurs champs d’explorations à la fois. C’est la raison pour laquelle, dans ce travail sera présenté l’étude de l’homme de sa vie et de sa mort, à travers le prisme du “pouvoir“ et du “fragile“.
Il existe plusieurs sciences qui veulent expliquer le pouvoir et le fragile de l’univers, du monde, de l’humain : l’astrophysique, l’épistémologie, le rationnalisme, et le positivisme d’Auguste Comte, le constructivisme et les pseudo-sciences : la psychanalyse (comme le conçoit Karl Popper), l’astrologie, la phrénologie, et la divination. (Les sceptiques, Richard Dawkins, Mario Bunge, Carl Sagan, Richard Feynman ou encore James Randi considèrent toute pseudo-science comme dangereuse).
La hiérogamie qui prend place dans la cosmologie présente le monde comme le résultat de la fusion, le mariage entre un être humain et une divinité, c’est-à-dire l’association du “pouvoir“ et du “fragile.“Poser l’existence d’un dieu ou d’une divinité peut être une nécessité ontologique, religieuse, métaphysique…, et encore elle propose la vision inhérente à notre travail : la puissance et la faiblesse… Ontologiquement le pouvoir et le fragile sont des questions pertinentes, puisque l’ontologie dans son sens le plus général aborde une question inaugurale : “qu’est-ce que l’être ?“ L’être existe-t’il pleinement s’il ne se développe pas sur un plan religieux (que l’on soit agnostique ou croyant) et métaphysique ?
Le pouvoir et le fragile de l’humain sont sans doute, sa dimension sublime et à contrario son aspect abominable. Ensuite tout dépend de la réceptivité des concepts, puisque le monde est multiple, reste à savoir si c’est le pouvoir qui est sublime, ou au contraire faire une apologie de la faiblesse. De l’atroce et du sublime, personne ne peut établir une définition fixe et dire que le pouvoir dérive du sublime, et que l’atroce découle de la faiblesse.
Les réponses en ce sens abondent et divergent, pour ma part je dirai que ce simple état de fait est sublime et que c’est bien là le pouvoir : penser et vivre n’est-il pas de reconnaître que tout n’est pas figé… et d’en jouir.
La poussière
Le sable
La forêt des oiseaux
Le pilier
Le roi
Le héros
La terre
La poussière est la dernière vigilance de la terre
Il n’y a rien après elle, juste le vent qui souffle et se mêle sur les airs.
La poussière est partout, elle est une autre apparence de ce qui est :
Lorsque la vie a abandonné
Lorsque l’étant semble inerte
La poussière est le dernier état : la dernière découverte.
Une fois que l’homme et la femme eurent péché
L’Éternel prit leurs âmes et laissa les corps s’envoler
Et devenir non pas néant, mais poussière.
Comme tout ce qui est sur cette terre.
“C’est à la sueur de ton visage, que tu mangeras du pain
[Que tu assouviras ta faim],
Jusqu’à ce que tu retournes à la terre d’où tu as été tiré ;
[Là où tu t’es pour la première fois éveillé]
Car poussière tu fus
[Dans ton premier état : nu],
Et poussière tu redeviendras.1“i
L’eau de ton courage, ne sera pas sucrée
Et tu remueras la terre, à la force de tes bras
Et le temps posera sur toi, le poids des années…
Le temps sème partout où il passe, poussière et vent
Le travail et l’amour sont les deux rivaux, car créant :
L’un, ce qui est nécessaire à la vie physiologique, le labeur
Et surtout l’amour qui génère avec le plaisir, et le souffle du créateur,
Tous les descendants d’Adam et Ève !
Qui s’aiment et qui parfois se rejoignent dans certains rêves
Que Dieu laisse flotter
Dans leurs nuits étoilées.
Depuis que le monde existe le vent a posé la poussière ?
Elle devrait avoir envahi la terre.
Il n’en est rien
Les fleurs, les enfants continuent à peupler ce monde sans fin ?
Depuis quand le monde semble exister ?
Pour Saint Augustin, nous sommes les moteurs du temps (futur, présent, passé)
Tout ce qui existe dans l’espace-temps existe sub specie aeternitatis,
L’éternité a de nombreux fils.
C’est notre passage qui temporalise les événements,
Et le cours du temps,
N’est qu’une illusion
Qui provient de la façon
Dont nous prenons conscience du monde.
Mais faut-il dire “monde“ ou “mondes“ ?
Les philosophes corrélationnistes corrèlent le cours du temps à la conscience2.
L’univers a passé le plus clair de son temps à se passer de nous…
Si le passage du temps ne dépend que de nous,
Comment le temps a-t’il fait pour être avant notre apparition ?, notre préscience ?
Dans l’ancien testament, le monde s’est formé en six jours,
Il y a quelque six mille ans
Mais combien de temps dure un jour
Qu’est-ce que le temps du temps ?
La poussière est aussi le symbole de la force créatrice
Elle est comparée à la semence, au pollen des fleurs
Elle vole, elle se pose, elle est génératrice
Son parcours ignore le temps et les heures.
Dès la genèse, il est dit : l’homme est formé de la poussière du sol
Et même sa postérité est comparée à la poussière du sol.
“Elle sera, ta postérité, comme la poussière de la terre ;
[Venue de tous les vents et de tous les airs]
Et tu déborderas au couchant
Et au levant,
Au nord et à midi ;
[Partout où est la vie]
Et toutes les familles de la terre seront heureuses par toi et par ta postérité.“ii
À chaque fois que la vie sera engendrée
Au contraire, la poussière est parfois signe de mort
(Chaque élément a son versant corps à corps)
La vie parle de la mort et la mort parle de la vie.
La poussière oscille entre ses deux infinis.
Les hébreux conceptualisaient la poussière comme un signe de deuil
Du sol et du ciel, de toutes ces fleurs mortuaires ils cueillent
Les fleurs de la souffrance,
Les fleurs de la délivrance.
Peu de juifs réagirent comme le roi David qui chanta et dansa de toutes ses forces
Devant l’arche d’alliance.
(Ce roi est fait d’une si riche écorce
Que l’on ne peut comparer sa vaillance).
“Josué déchira ses vêtements,
Se jeta face contre terre devant l’arche de l’Éternel,
[Pris de joie et de tourment
D’amour il devint à Dieu fidèle],
Et resta ainsi jusqu’au soir
[Dans la plus épaisse nuit noire],
Ainsi que les anciens d’Israël,
Et ils répartirent de la poussière sur leur têtes, [comme un autel].“iii
“Ils sont assis à terre, frappés de stupeur
[Et vivent comme dans l’horreur],
Les vieillards de la fille de Sion :
Ils ont répandu de la poussière sur leur tête, [en torsion],
Revêtu des cilices [qui cachent les palpitations de leur diastole et systole] ;
Les vierges de Jérusalem penchent leurs fronts vers le sol.“iv
La vision de l’alliance procure bonheur et terreur
Protégée par les anges comme un bouquet de fleurs3
L’arche d’alliance Aron ha’Edout “arche du témoignage“ est le coffre qui contient
Les Tables de la Loi, éternelles, sacrées, d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Elles sont établies comme le trône, la résidence terrestre de Dieu ;
Et il n’y a rien de plus précieux.
Lorsque le tabernacle fut achevé, l’arche fut placée dans le saint des saints,
La partie, la plus centrale du Temple de Salomon
L’arche, existait déjà avant sa construction4.
Si l’on se limite aux textes bibliques, d’après le canon des écritures juives
La vie de l’arche a été bien fugitive :
Il semblerait qu’elle ait purement et simplement disparu
Là haut, dans le mystère des nues.
Dans la tradition deutéronomiste, elle est un coffre qui contient les tables de la loi
Dans la tradition sacerdotale, Moïse construit l’arche dans le Sinaï sur l’ordre de Yah.
Certains pensent qu’elle aurait été dissimulée par les prêtres quelque part
Dans un des tunnels souterrains du mont du temple d’or et d’ivoire,
Ou dans un autre endroit tenu secret
Jusqu’au moment propice de sa réapparition lors du troisième temple renouvellé.
Dans le second livre des Maccabées, on trouve rapportée
Comme une légende que Jérémie aurait assisté ou participé
Au camouflage de l’arche lors de la destruction de Jérusalem5
Sur ce chemin, prières et louanges il sème.
Jérémie emporte l’arche d’alliance
Dans la montagne où Moïse était monté vers la délivrance6
Avant de mourir et la dissimula dans une grotte dont il obstrua l’entrée,
Ainsi l’arche d’alliance fut sauvée…
“Il y avait dans cet écrit qu’averti par un oracle,
Le prophète se fit accompagner par la tente et l’arche [un vrai miracle],
Lorsqu’il se rendit à la montagne où Moïse était monté,
Contempla l’héritage de Dieu [et fut inondé du sacré]
Arrivé là, Jérémie trouva une habitation en forme de grotte
Et il y introduisit la tente, l’arche, l’autel, des parfums de toutes sortes,