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Le Jardin évoque de nombreux thèmes de réflexion poétique, quelquefois d'occurrence biblique et s'élargit à l'univers onirique. Vingt et un poèmes qui expriment le commencement des origines, et l'apparition des pensées matérielles et immatérielles. L'Homme s'interroge sur son existence, son passé, son présent, son futur. C'est sa "naissance spirituelle" , "un état d'exister". Mais le poète n'est pas philosophe, il voyage avec "les dauphins", dans"la cohésion interne du cosmos". Être et voyager à la recherche de ce que produit la vie : l'Amour, ...., de Dieu, d'une femme, d'un homme. Une chance peut-être de tout recommencer ou de tout préserver, comme un secret que l'on ne veut pas oublier. La question reste ouverte : qu'en est-il vraiment des débuts de l'aventure humaine, la métaphysique est-elle une science aboutie ? La plus profonde aventure réside dans la quête du bonheur : le courage de chercher la Liberté et l'Amour dans un monde qui souffre, mais dont le coeur ne cesse d'espérer. Ne pas se sentir seul dans une prison (de mensonges). Comme le dit François Coppée dans son recueil Le cahier rouge, nous rapproche "pour toujours" de l'Amour, de Dieu, du Désir, de l'Intemporalité.
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Seitenzahl: 327
Veröffentlichungsjahr: 2018
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Le jardin est le lieu de l’arbre, ‘ylan. Il vibre, il rayonne. Il s’agrandit, si tant est qu’il peut avoir et commencement et finitude. Il devient une irradiation permanente dont les flux se mêlent et s’entremêlent aux ondes originelles, et au premier souffle. Il parle et chante à l‘écoute des anges, à l’écoute de l‘humain. Permettant l’ouverture des portes du jardin, distribuant leurs clefs au hasard. Il est pour l’homme et la femme, à la fois une question et une réponse. Dieu répond souvent par d’autres questions, puisque le don du langage, est pour le créateur une vibration, le rayonnement de l’expectative la plus secrète. D’abord dissimulée dans une intériorité, et ensuite mise à jour, par l’étincelle, qui est l’un des chemins les plus directs vers la sensation de la présence perspicace. Elle devient révélation pour l’Homme. N’aurait-il pas suffit de la présence de l‘arbre pour distiller la connaissance ? … “l’arbre de la science du bien et du mal, tu n’en mangeras point“i. La connaissance : lieu des forces vibratoires, du désir de vie, des vibrations qui régnent sur le sol, les eaux, l’air, le vent, la terre, des commandements chuchotés dans le silence du commencement, puis redonnés, comme une nouvelle chance. Puisque le Dieu du jardin n’est pas que courroux. Le jardin communique avec le cosmos par ses rayonnements internes, dont l’origine n’est pas connue et qui perdure pour des temps à venir indéfinis. Ce sont les rayonnements qui permettent l’expansion de ce jardin, accessible à tout les êtres qui ne sont pas enchaînés au sol. Il y a les flots formés par les quatre fleuves : Pichôn, Ghihôn, Hiddékel et l’Euphrate révélant que le non-être n’est qu’un mot. L’être étant par définition la vie.Une vie qui provient du jardin. Qu’est-ce que la connaissance du jardin ? Un désir de l’homme pour oublier le temps ? Naturellement, l’envie de vivre, et de vivre et de vivre encore parmi ces champs d’étoiles, et de la planète bleue.
Ce jardin jaillissant comme un arc-en-ciel, il en comporte les couleurs, mais aussi l’éphémère. Nous sommes libres de penser qu’il existe toujours quelque part, ce pont entre le ciel et le jardin, parfois plusieurs. Notre liberté se définissant par une possibilité nutritive et la faculté de pouvoir encore rêver. C’est dans le rêve que se génère la pensée, et ce désir, cette connaissance …
Une chanson que l’on attend chaque jour de réentendre portée par l’expansion de ton temps, de son enracinement dans la bonne terre de ton jardin. (Adso).
Le jardin ?
Ton axe de résistance
L’alchimie de l’écriture
L’arbre de la connaissance
Notre avenir
Un lieu vierge de tout mensonge
Tu es homme
Amour infini
Le voyage des dauphins
L’homme n’est pas un animal
L’amour notre finalité (version 1)
L’amour notre finalité (version 2)
Et de mon état d’exister
Être à la fois deux et un
Partager le même temps
Nous unir
Le seul homme qui ne fasse pas peur
Naissance spirituelle
Reconnaîs-tu l’éternelle jeunesse de mon amour profond ?
La cohésion interne du cosmos
L’amour est union et non appropriation
Conclusion
Le jardin est le lieu de l’amour par excellence : on peut en rêver,
Il est le fruit des saisons, il est le rêve de ton éternité.
Les jardins portent avec eux l’amour. Ils ont caché bien des secrets.
Ils sont l’espérance d’un retour, dans chacune de tes réalités
Comprendre que ta réalité est un secret,
Qui rendra aux involontaires amalgames, une dignité.
Le jardin baigne la tour de David.
Aux pieds de cette tour, se trouve une multitude de guide :
Des soleils, des anges, des lumières,
Quelques réponses, beaucoup de prières.
Et ce sont mes sons
Que j’entends dans tes frissons
Et qui donnent la trace du parcours,
La trace de ce que Dieu appelle l’amour.
Il est bon d’écouter cette voie
Qui te remplit à chaque pas :
Le jardin se trouve aux bords des routes.
Il est rempli d’oiseaux qui t’écoutent,
Car il est ce qui baigne dans la clarté,
Dans ce jardin, se repose la vérité.
Elle se repose en même temps que toi,
Pour mieux te parler tout bas …
Et c’est dans le silence et la musique, la plus parfaites
Que la vérité atteint sa requête …
Tout bas
Comme une hypnose
Comme un soleil qui implose.
Des mots doux et justes, qui font du bien.
Des mots encore vrais, venus du fond du jardin
C’est là que l’homme trouve sa paix
En direction de la fontaine d’été.
On la dit de jouvence,
Elle te propose une délivrance.
Elle t’apporte la compassion
Et l’espoir le plus profond,
Le plus apprécié,
Le plus aimé :
Une hypnose contrôlée
Par le plaisir éprouvé.
Oui, il s’agit d’aimer
Ou de refuser.
C’est là toute la substance du choix humain :
Tendre sa main,
Tendre son poing …
Mais une femme n’a que la force de ses mots.
Sur mon front, il n’est pas marqué le nom de héros,
Sur mon front, s’est posé la bouche de mon père.
Sur ton front, se sont posés avec félicité l’horizon et la mer,
Et ses feuilles de langage.
De langoureux présages,
De très bouleversants messages.
Qui te disent
La couleur de cette pierre appelée Orphyse
Qui n’existe que pour l’homme foncièrement bon
Et pour la femme qui traduit les sons,
Provenant du jardin.
Provenant peut-être d’un lendemain
Déjà promis, comme le tien,
Comme le mien
N’en es-tu par certain ?
Si tu ne l’es pas
Laisse-moi ouvrir la porte
Qui te conduit chez moi
Et pour t’aimer tous les jours.
J’essaierai d’être un peu plus forte
À mesure que tu me sourieras,
Pour voler dans tes bras,
Ma seule liberté,
Mon endurance la plus authentifiée.
Dans tes bras, je suis au galop
Dans ton jardin, je verrai en toi, le héros
Assis sous les feuillus de sa demeure
Avec toi je refleurirai les couleurs.
Si tu me laisses la joie d’être,
Pour ne jamais disparaître.
Je veux être
Le vent dans tes cheveux,
Le réveil au fond de tes yeux,
La lumière que tu imagines quand tu t’endors.
Le matin où tu respires encore
Si fort.
Pour devenir la présence
La plus totale du jardin,
Une nuit sans absence
De baumes et de parfums …
Car si tu veux bien …
J’aurai pris grand soin
De rassembler les eaux de mon âme.
Pour devenir cette femme
Qui ne veut que nourrir
Ton cœur, tes yeux, ta perpendiculaire.
Le jardin est certainement le seul lieu où tu aimes
Vivre,
Et qui délivre
Ce que tu sèmes :
Tu y parsémes
Les graines de ta vie,
Ta résistance
Infinie.
Depuis ce désir latent
De ne plus rien avouer aux géants …
C’est pour cela, que tu fais du jardin
Ton maintien,
Ton axe, ton premier
Principe de volonté.
Mais surtout un endroit,
Où je peux entendre le pas des rois
Et penser si souvent à toi.
Sans rien demander,
Juste espérer :
Être celle à qui ton axe correspond à mon jardin,
Si un jour tu le crois bien,
Dis-le moi
Avec ta vraie voix.
Que je sache vers quel pôle me tourner,
Lorsque tu n’es pas à mes côtés …
Oui, tu es toi aussi : mon axe de résistance
Mon désir de non-violence.
Mais surtout de justice,
Comme lorsque “Isaac se remit
À creuser les puits
Qu’on avait
Creusés du temps après la mort d’Abraham“ii
Il y a quelque journées …
Et ces rois fortifient mon âme,
À la fois souples et sans flammes,
Enracinée au plus profond de notre jardin,
Il y aura si tu veux bien
Ces puits
Desquels on crée la vie.
Mais si un jour tu pars,
Reviens aussi vite, que tu pourras
Sur l’axe de ton départ
Vers moi.
J’attendrai,
Avec ma résistance
Celle-ci est beaucoup sollicitée,
De même que tu l‘es
C’est pourquoi, notre jardin pour nous
Doit paraître comme une permanence.
Un jardin doux
Qui prodigue un royaume de joie.
J’ai été choisie pour toi,
j’ai été choisie pour écrire,
Tout ce temps …
Tout le temps,
Passé, présent, avenir.
Il y a plus que le futur,
Il y a un avenir qui dure,
Comme la vague qui vient
Qui revient.
Et qui ne meurt jamais,
Celle qui transcrit la mer sucrée
Du pays,
Sans cris.
Avec des clameurs d’élévation
De l’esprit humain : sa raison,
Son besoin de trouver
Et de chercher,
Comment résister,
Sans blasphêmer,
Sans se vautrer dans l’orgueil et le vol.
Respecter l’effort,
Et prendre exemple sur cet oiseau qui vole
À qui j’envoie des pages de réconfort …
S’il me lit,
Du haut de sa nuit.
Mais depuis les nuages, on peut voir la terre,
On peut voir cette poussière
… Mes mots qui seront peut-être gravés
Quelque part, dans la pensée
De quelqu’un … quelque part,
Au hasard
Du chemin sur lequel il choisit de résister.
Pour mieux rester
Axer,
Et
Se poster “[…] sur les routes et regardez,
Demandez
Aux sentiers
Des temps antiques où est le chemin du bonheur.“iii
Et redonner valeur
À l’axe du passé,
Par lequel tu me fais résister,
Et me sentir aimée …
Au lieu d’être examinée
Comme une simple écriture.
Je ne veux pas être silence,
Je veux ‚résonner sans insolence,
Laisse-moi être juste avec mon insouciance
Profonde et respectueuse
De tout ce qui saura me rendre heureuse.
Je ne veux plus partir
Au pays des souvenirs,
Je veux résister
À tes côtés.
Je souhaite écrire l’inconnu,
Ton inconnu
Dans mes chapitres secrets,
Demain j’ai rendez-vous avec ma conscience …
J’ai rendez-vous avec mon instance.
Et je me tairai
De toi.
Je te garderai comme le plus précieux
Axe de mes veux.
Il n’y a que toi pour m’explorer
Puisque nous avons grandi dans les mêmes contrées,
Dans les mêmes endroits,
Je ne veux pas
Qu’un autre que toi
S’approche de mon axe de vie,
Mon esprit n’est qu’à moi,
En force et douceur de ton esprit.
Aide-moi à voler dans le vent
Plus vite que le temps,
Pour te retrouver,
Dans notre jardin émerveillé,
De fleurs et de champs fertilisés,
Je transparaîtrai avec toi
Partout où tu m’emporteras.
Je ne cacherai pas mon âme,
Je saurai rester femme,
Et tu pourras dire :
Sans mentir
“Celle-ci […] est un membre
Extrait de mes membres
Et une chair
De ma chair.“iv
Tu pourras le dire,
Seulement si tu le désires,
Et ne m’apprends pas à mentir,
Je ne veux pas voir mon axe de résistance mourir
Au milieu du champ de l’amour
Qui constitue l’essence de mes jours.
Je pense
Je suis en connivence
Avec ta souffrance,
Et ta jouissance.
Constituants de la résistance
Humaine,
Peine,
Et joie.
La joie
Vient de ma conception de toi,
Tu es l’hymne de mon cœur,
Ma résistance lorsque j’ai peur,
Ma confiance
La plus intense.
La joie,
Qui émane de toi,
Lorsque tu penses
Et que tu danses
Sur les partitions
De l’arpège de nos prénoms.
Tu es la symphonie
De ma mélodie,
La mélodie,
De ma symphonie.
Je suis le ruisseau qui court dans ta vallée,
Le premier
Et le dernier
Baiser.
Nul autre que toi
Ne me touchera
Aux abords des parois
De notre habitat.
Tu es la maison
De ma maison,
La pudeur,
De mon honneur.
L’attente quotidienne
De ta force souveraine.
Je suis dans ton axe à l’apogée de ce que tu es
Le calme et la tranquillité,
Une présence certaine dans notre voix lactée :
Je découvre en toi, jour après jour des qualités
Insoupçonnées.
Je dors en prolongeant mon identité,
Je dors en recommençant là où je suis née,
Je suis sortie d’un profond sommeil
Je nais, je m’éveille.
Tous les jours, je fortifie ma résistance,
Tous les jours, je décuple tes chances
Vers un monde qui en aura fini avec la violence
Au nom de je ne sais quelle intransigeance.
L’obscurité
Finira bien par se dissiper
Puisque ton axe est vrai
Je chercherai
La clarté
De la paix,
Dans tous les recoins
Du jardin.
Et peut-être que ma main dans ta main
Nous irons vers un nouveau lendemain,
Aujourd’hui pour demain,
Demain pour aujourd’hui,
Pour sauver des vies …
Apprendre à résister,
Écrire à volonté
Pour les opprimés
Comme on sert un plat chaud
Comme je bois de l’eau.
Je ne sais qu’écrire,
Cela suffira-t’il ?
Je suis comme toi : j’ai peur de mourir
Du déclin de mon axe indélébile :
Inscrit dans cette machine
Avec laquelle je devine,
Les mots que je peux écrire
Laisse-moi venir,
Le jour de l’armistice
Pour ta justice.
Je t’apporte ma jeunesse,
Mon authenticité
Mon premier pas avancé …
Chaque jour j’espère
Que le monde ne connaîtra jamais la guerre …
Dis-moi, que faut-il faire ?
Quelle dimension peut avoir ma poésie
Dans ce monde de bruit
Et de fureur ?
Ma vie peut-elle encore résister à la peur ?
Qui protégera cet amour que l’humain espère ?
Chaque peuple a ses prières
Existe-t’il une prière universelle ?
Pour revenir à un monde originel ?
Où l’homme ne voulait
Pas tuer.
Mais pourquoi pas ?
Apprendre à conjuguer
Ses pensées,
De toi,
À moi,
Préserver,
Ce qui reste d’immaculé,
Résister
Par et pour la vie.
Je n’irai pas au champ de bataille
J’irai moissonner les pailles
J’écris, pour te dire
Que c’est par toi
Que je crois
En l’avenir.
Ne te ferme pas
À moi,
Ne t’éloigne pas
Ne te brûle pas
Au feu de la connaissance des maîtres,
Puisque je t’écoute apparaître,
Et que ma conscience mérite bien
Comme ton esprit flottant sur le mien,
Une célébration.
Juste une réponse, un son
Qui redonne courage et envie d’exister,
Dans ce monde affolé.
Mais il y a quelque part toi
Sans qui je n’irai pas …
Dans ce monde affolé,
Il y a ma solitude désertée,
Et l’espoir de te rencontrer,
Une nouvelle fois.
Pour mêler nos axes de fulgurance
Et éprouver nos âmes dans la confiance …
La résistance,
C’est répondre au silence,
Répondre à l’intolérance,
Et redonner une parcelle de l’infinie espérance,
Qui loge dans mon condensé,
Ma substance animée.
Je suis pleine et vivante,
Je suis une femme aimante.
C’est comme cela que je subsiste :
Penser à cet amour en moi, qui persiste
Dans la concomitance de l’impatience et de l’ardeur
Parce que je ne veux pas commettre d’erreurs :
Mourir.
Trahir.
Tu me diras
Si on vit une autre fois.
Moi, je crois que oui.
On se retrouvera ?
Dans notre jardin qui aura résisté
Avec vaillance et un amour plus long que tes étés,
Plus chaud, plus doux
En répondant avec respect
À la fin d‘un courroux,
De la prédestination qui s’est penchée sur nous.
Tu me rends toutes ces vies
Que l’on m’a volée,
Tous ces jours d’interdit
Dans lesquels tu m‘as charpentée.
Une porte d’entrée,
Une porte de liberté
Accompagnée
Dans ta volonté.
Qu’est-ce que la liberté ?
Le premier rêve, la première décision
De celui qui dit : “I have a dream : that one day this nation will rise
up live out the true meaning of its creed : “ We hold these truths
to be self-evident, that all men are created equal.“1
Et avec lequel s’anime
Toute une nation …
Qui a trouvé sa raison.
La résistance
Commence
Par nos rêves, tout ce qui fait notre histoire
La porte de corne ou la porte d’ivoire.
Lorsque l’on réclame la liberté
Comme le premier droit de l’humanité,
Il faut savoir à qui donner ses clefs …
Pour se sentir, raviver
Dans une dignité,
Pudique et manifestée.
Toi, toi aussi tu rêves : comprendre, sourire
Chercher les possibilités de notre avenir,
Par ton sourire j’entre dans un univers où Excalibur
Ressurgira, souveraine, pure
Ne renvoie pas seulement les rayons,
Dans la bataille, elle libérera le feu de sa prison.
Elle étincellera
Non pas d’un faux éclat,
D’un reflet, mais par sa vertu intime
Non par la violence d’un coup ultime,
Mais par la vaillance de son métal : la rêverie forgeronne,
Et qui en tombant sur le sol, sonne,
La répétition
Qui amène l’adversaire à la composition.
Cette épée est en elle-même un axe issu des flots,
Jaillissement des mots
Jaillissement de la puissance et d’une magie qui a existé.
Pour toi j’irai chercher
Le long des courants,
Tes rêves surprenants,
Indolents,
Non-violents,
En union,
Avec l’action.
Les mystères s’achèveront, dans ton secret
Toi qui réunis les mots, parmi les pensées.
Tu sens les afflux du monde et des humains,
Et tu pressens chez chacun, le destin.
Tu n’as peur de rien ?
Ne résiste pas à aller plus loin,
Viens
Dans mon jardin
Ce n’est pas si lointain
Je survis
À aimer la vie,
À ne pas me perdre dans l’infini …
Où tu approfondis
Mon espace de vie,
Depuis …
Que s’est reflété
Dans tes yeux
Mes étoiles, ma constellation
Mon espace de questions,
Vivre à ton tour dans mes yeux.
Nos regards nous emmènent dans les profondeurs
De la douceur,
Universelle
Que tu fais régner
Sur terre et sur le ciel
Sur mon corps imprégné
De ce que tu m’apprends,
Chaque instant.
Le goût de travailler
Pour t’aimer,
Le goût de t’aimer
Pour travailler.
L’envie de t’accompagner
Dans chacune de tes destinées :
Devenir ta réalité,
Chaque jour recommencée.
Je t’offre un amour éternel,
Dans un bouquet d’étincelles :
Aux confins de ce feu
Lumineux,
Comme un bivouac sur la plage,
Où la nuit deviendra paysage …
De notre union amoureuse,
Puisque ce que tu fais, c’est me rendre heureuse
Dans un bonheur sans limites
Où je t’invite
À contempler
La beauté de ce que tu as créé.
L’espérance de te retrouver
De te donner une nouvelle destinée
Où tu auras plaisir
À partager
Mon équipée,
De licornes, d’étoiles et de chevaux blancs.
Puisqu’ils savent où est l’important.
Tel est notre axe de résistance.
1 Discours prononcé le vingt huit août mille neuf cent soixante trois par le pasteur militant américain Martin Luther King.
Est une force surprenante,
Douce, lente,
Rapide, surprenante,
Une permanence.
Ton axe de résistance
Est semblable aux montagnes dans leur silence,
Dans les sommets de leur transparence,
Tu atteins les cimes.
Tu ne crains pas les abîmes.
Car à ton souffle se mêle le courage,
La confiance sur cette terre sous les nuages.
Si Dieu nous a créé à son image,
C’est pour que nous tentions d’être un peu plus sages,
Chaque jour,
Pour son amour.
Ton axe de résistance
Est le mât du voilier,
Puisque tu fais la différence
Entre la vie d’aujourd’hui
Et l’éternité,
De demain, de toute cette vie,
Qui bouillonne en ton sacre intérieur,
Tu es plus puissant que la dernière fleur,
Qu’il nous sera possible encore de voir.
Mon axe de résistance
Passe par ton regard.
Qui porte tous ces territoires
Toutes ces terres d’histoire,
Ton axe de résistance
Se déplace dans tes silences,
Et personne ne peut te briser.
Tu es toute l’éventualité
Qui te sugère le retrait,
Le tsimtsoum, mais jamais l’abandon.
Ton axe est mon frisson,
Ta résistance
Est la suprême instance.
Je suis heureuse de connaître un roi,
Même si je ne suis que moi …
Je voudrai être ton axe et ta résistance
Un peu de toi,
Pour rester moi,
Et connaître toutes ces délivrances,
Chaque fois où tu sens mes paroles vers toi …
Tu as un axe de résistance
Et moi, une fleur bleue.
Tu connais tous les avions en partance,
Et moi, tous les chemins de feu,
Sur le fil du temps
Sur l’écume du vent.
Je vois les oiseaux partir
Et les animaux se cacher pour mourir.
Donne-moi la main,
Rallonge le temps,
Résiste à tes chagrins,
Et vole sur les ailes du vent.
Tu es l’ami de tous les courants,
Le prince totalement doux,
Et en même temps puissant.
Je découvre ce qui est à nous :
L’amour le plus lumineux,
Le feu,
Qui ne brûle pas.
Le son de tes pas,
Lorsque je m’endors
Et que je pense encore
À toi …
C’est souvent dans les nuits,
Que je ressens
Le plus profond de ta résistance, et tes envies
Rêvées seulement,
Parce qu’à nouveau c’est la plus belle des nuits.
À nouveau tu peux regarder les solstices,
À nouveau tu t’émerveilles devant la grandeur céleste
Sans trembler devant les injustices.
Puisque tu restes,
En toutes circonstances un roi,
Et je partage avec toi,
Le temps, notre union
Cet axe dans la fusion,
Dirigé vers les quâtres pôles
De mon corps que parfois tu frôles …
Dans un désir ascensionnel
Là où chantent toutes les hirondelles ;
Où je chante en t’aimant,
Où tu fais de mon sensuel,
Un volcan,
Une résistance
Et une instance
qui nous livre
Et nous délivre :
Puisque il est dit : “[…] livrons-nous cependant à la main de
l’Éternel.[…]“v
Moi, je me délivre dans tes ailes
Puisque tu es l’oiseau sublime de mon esprit,
Et que près de toi, j’ai rencontré la vie réelle,
Une vie qui n’a plus de prix.
J’ai trouvé la raison de mon existence,
La douceur de tes doléances.
L’inscription dans le livre de la vie
D’un moment du paradis.
De ce jardin ouvert à l’éclat différentiel
De nos jonctions spirituelles.
Ma raison providentielle,
Ma gentillesse naturelle,
Et la peur de te blesser,
Lorsque je m’en vais.
Je serai toujours de retour,
À la lumière du jour,
Et même dans la nuit la plus obscure,
Je percevrai tes eaux douces et pures,
De tout Léviathan …
Je ne verrai que des chevaux blancs,
Galopant
Aussi souvent,
Que je le peux.
Pour être deux,
Puis un.
Viens !
Pour comprendre de toi, tous les symboles,
Ton passé et tes chardonnerets qui décolent
Et accédent à la liberté : il suffit d’ouvrir la cage (?)
Et les laisser redécouvrir les paysages,
Qu’ils ont peut-être connu
Et retrouver après le paradis perdu.
Leur seul axe de résistance est de regarder le jour puis la nuit
Peut-être de correspondre avec l’infini,
Peut-être de choisir
Avec qui ils veulent rire,
Et s’envoler de plus en plus loin,
Pour être de plus en plus près de mes mains.
Ainsi ton axe
Devient mon axe,
Ta résistance,
Devient ma résistance,
Ma plus grande croyance,
La plus justifiée de mes importances.
Ton axe est droit et judicieux,
Doux et prestigieux,
Comme tous ces moments
Que nous partageons dans les océans.
Qui s’ouvrent à nos pieds,
Lorsque nous avons les mêmes foulées :
L’empreinte des sables nous reconnaît,
Nous n’avons aucune raison d’ignorer,
Cet amour magistral
Que j’ai posé sur un piédestal.
Et que tu as soigneusement rangé
Dans le bleu de ton cœur.
Pour rayonner
Dans la vigueur,
Et m’accompagner vers cette splendeur
Du nom enfoui
Dans la chaleur
De tes bras issus directement du paradis.
Il existe des nuits
Dans ton paradis,
Que je n’oublierai
Jamais.
Des nuits où l’infini
Se marie
Avec l’esprit
Des connaissances
Du respect immense
Qui traverse ma conscience
Quand je pense à toi …
Lorsque j’entends ta voix,
Qui soulage mon inconscient
Lorsqu’il ressemble à ce printemps.
Ce printemps auquel tu as su redonner sa plénitude
Par la magie de notre complétude,
Une magie de ce Dieu
Qui nous surprend langoureux,
Passionnés, délicats,
À l’encontre de là-bas
Où se maintiennent nos axes de résistance,
Notre identique transparence.
Je suis la fin de tes intransigeances,
La douceur de mes exigences.
Ces matins dans lesquels mon axe
Devient ta résistance,
Puis tendrement se relaxe.
Au pays de mon amour,
Il n’y a pas de concours,
Seule est supposée ta perspicacité
À déceler
Mes maladresses :
Pour par ta justesse
En faire des caresses …
Nos caresses.
Dans la souplesse
D’une transition
Qui ne me dit jamais non
Parce qu’elle sait mes angoisses
Et devient l’unique lieu où jaillit ton espace.
Tu es ma nouvelle naissance,
Mon ultime providence,
Mon désir dans son évidence,
Ma voix dans ton silence.
Et les vibrations
Sur les cordes de ton diapason,
Restituent en mon centre chaleureux
L’espoir de rencontrer un homme heureux …
Toutes ces compositions,
De la résistance à l’alchimie,
Je retrouve un infini,
Pour lequel je n’ai aucun soupçon …
Parce que de ta bouche sort du bien,
Du vrai, du bon, du fort,
Qui te demande encore,
De parler de ce premier baiser.
S‘ il s’appelle vient,
S’il s’appelle comme la première fois où tu oseras m’embrasser.
Toi, par qui se fait l’alchimie
De toute ma vie :
J’étais au fin fond des cachots
Et tu m’as emmenée là-haut
Dans ce monde où tu es roi.
Où tu es enfin toi,
Révélé peut-être par ma poésie …
Surtout par les prophéties
Qui ne se sont pas effacées
Et qui ont monté
Jusqu’à toi,
Jusqu’à moi.
Nous sommes réunis
Par ton alchimie
Et mon écriture,
Tu es le soleil qui vient allumer
Mon authenticité, ma pensée d’exister,
Oui, tu me fais penser,
Tu me fais être en état de ma nature,
Et je resterai bien sur cette page
(Et les autres) toute ma vie.
Puisqu’il ne s’agit que de toi …
J’ai toujours été une enfant sage.
À présent que je suis Icha
Tu n’as rien à craindre de moi.
Il n’y a pas de prison dans l’alchimie de mon quotidien,
Il y a toi, qui m’enseigne l’humilité
Et si tu veux me faire du bien
Laisse-moi t’écrire toutes les journées …
Il y aura probablement
L’accord du vent, et des autres êtres vivants,
Pour accorder les guitares, de tes printemps,
Et le vent dans les cordages de ton bateau
Me feront atteindre le mât
Vers l’exacte vision du drapeau
De la terre, vers laquelle tu voudras
Emporter mes ébats,
Pour qu’ils ne soient
Qu’à toi.
Ce bateau, c’est ta maison,
Cet océan, c’est notre horizon,
Tu me fais visiter,
Toutes les éternités.
Et par elles, je reviendrai
Par cette alchimie de mon identité
Entre le premier mot,
Et le premier flot.
Et par eux je serai toujours là,
Au rivage de la parole.
Juste par toi,
Dans un monde qui ne t’affole
Plus …
Alors que moi, je m‘ y sens nue.
Quand m’apporteras-tu la couverture de tes chansons,
L’alchimie de tes sons :
La plus innocente vérification
De la concordance de nos prénoms.
Je ne sais plus comment je m’appelle
Depuis que je n’ai pas senti tes ailes,
Ma seule sensation est de ne pas me sentir
“[…] Dans la voie des pêcheurs,
Et ne prend point place dans la société des railleurs“vi
Car ton rire
Ne se moque pas.
Mon rire
Est l’étonnement de ta voix.
La direction de tes soupirs,
Pour préserver tout l’empire
Que tu construis
Par l’alchimie
À laquelle tu corresponds,
Toi seul, connaît mon vrai nom.
Je m’apelle pour toi : “oui“
Aujourd’hui
Vie
Envie.
Moi, puis-je t’appeler
Pour te rejoindre jusqu’à tes contrées,
Les plus proches de ma réalité ?
Tu n’es pas un rêve, tu as une prégnance
Protectrice des silences,
Qui bercent mes éclairs,
De tes feux et de tes lumières.
Nous sommes réveillés par les mêmes tonnerres
Nous sommes endormis par les mêmes prières :
Alchimiser l’axe de résistance
Depuis notre enfance.
Et maintenant que je n’ai plus peur de dormir
“Sur ma couche nocturne, je cherchai celui
[Qui me fait sourire]
Dont mon âme est éprise.“vii
Dont j’accepte de lui seul, l’emprise.
Mes sommeils deviennent une quête
Ton réconfort ma pacifique conquête.
Tu es l’ardeur de mon stellaire,
Tu es le souffle de mon univers.
La venue du soleil et de ce premier jour,
Premier matin,
Premier véritable amour.
Je te tends les mains,
Mon esprit,
Mon corps et sa raison de vie
Tu es mon château englouti.
Ma première dimension accomplie
L’essentiel
De ton réel.
Tu m’éloignes de la mort
Tu me rapproches de notre existence pour encore,
Danser, chanter, pleurer et t’embrasser,
Dans ton secret.
Toi tu sais
Ma vérité :
“… Et c’est l’heure, Ô poète, de décliner ton nom,
Ta naissance et ta race.“2
Mais au rendez-vous des poètes
J’observerai simplement les traces.
Je n’irai pas,
Car je préfère parler à un roi
Et cette race est celle de tout les interprètes
De ceux qui entendent ton prénom,
Ta toute première alchimie
Le commencement d’une vie.
Ma vérité
Peut-elle t’aider ?
As-tu confiance en ma plénitude ?
Comment fuire la lassitude ?
Pour à chaque instant te donner envie de m’écouter,
Être embrassée
Par toi,
Une fois,
Cent fois
Autant de fois
Que tu le pourras.
Éveillée, ou endormie
J’accueillerai ta bouche comme une barque sur le tapis
Du lit
Où se produit tant d’alchimie …
Savoir que tu vis
Me suffit,
Puisque j’ai rencontré les écritures, et leurs étincelles,
Et sous la tente d’Achem il y aura des lacs à leurs yeux irréels
Mais qui pour nous serons
Des chemins ouverts à tous les horizons.
Il y aura des messages,
Des oiseaux de passage,
Du vent dans les nuages,
Ce visage
De ton visage,
Et les secrets,
De tes secrets
Qui commencent par “comprendre“
Et finissent par “sourire“ et prendre
À pleine bouche cette vie qui recommence.
Cette vie qui rassemble ses chances,
Depuis toi,
Tout le long de moi.
Tu as la chance de vivre, ne pars plus,
Continue
À être, les battants de ma porte
Toutes mes clefs et leur escorte,
De mon âme les serrures,
De mon alchimie, l’écriture.
Depuis longtemps j’ai choisi
Mon pays,
Mais maintenant que tu en fais partie
Je veux faire pousser des fleurs
Juste pour un : toi.
Tu me diras de quelle couleur
Tu veux que je peigne le tableau de tes nuits de soie.
Tu es l’inverse de la peur,
Et je comprends bien ton cœur.
Puisque le mien a le même écho,
Il y aura des sanglots
Plein de caresse,
De tendresse.
Et tes bras seront
Ma première
Et ma dernière
Leçon.
Je conjuguerai à l’infini,
Nos déclinaisons
Nos verbes compris
Que dans cette intimité
De chacune de nos journées.
Pour savourer :
L’espoir qui nous reste
Est le sens de notre destin
La queste
Du paradis,
De son alchimie.
Je vais rêver de tes mains
Et rejoindre ton paradis originel.
Ton paradis rejoint le mien, dans un ciel
Plus bleu que l’immensité des flots,
De mes mots,
De mes mots bleus …
Presque silencieux.
Et de tes caresses
Avec la délicatesse,
L’alchimie,
De ma nouvelle vie …
Tu dessines le feu,
Je transcris le bleu,
Tu écris mon espace
Et je le remplis en te suivant, sans aucune menace.
Cette nuit, j’ai senti
Le paradis
S’ouvrir :
Mon corps frémir,
Plus qu’un désir,
Une transcendance.
Que tu osais avec l’audace des rois,
J’ai senti tout le mystère de ta puissance,
Et l’écriture prend forme, vie, éclat.
Ce qui nous arrive est écrit
Depuis que je t’aide à résister,
Tu es ma tendre polysémie,
Ma toute première capacité.
Tu transformes mon corps,
Tu montes au chevêt, nul besoin de dire "encore“
Puisque tu saisis
… Je ne sais comment …
Mais je le ressens :
Toute ma vie.
Alors je réponds à ton alchimie
Et j’accepte de devenir le lieu le plus secret de ta vie,
Sans bruits,
Sans cris,
Avec quelques, ou de nombreux soupirs musicaux
Qui se laissent emportés dans le monde des héros :
Ton monde, ton destin, ta prédestination
La pudeur de toute une nation.
Il faisait si chaud,
Il faisait si beau,
J’ai chanté, ces chansons que l’on chante
Quand on a dix-sept ans
Et qui enchantent
Nos nuits et nos jours tremblants
Devant toi, cet amour exceptionnel
Exclusif et bien réel !!
Chaque instant,
J’attends
Ton sourire, l’oracle clément
Qui a conduit tes pas jusqu’à tous nos maintenant.
Un oracle, non révélé
Mais abouti,
Des prophéties,
De joie, de pensée,
Chaleureuses et océaniques,
Tes rêves, sont mes rêves magiques.
Nous ne connaîtronspas un destin tragique,
Puisque nous avons sur nos lèvres la clémence des anciens,
Et l’intimité de nos matins.
Je ne proférerai pas de mensonge
Ni dans mes nuits, ni dans mes songes.
Il m’arrive souvent de rêver
Éveillée
Et de ressentir tes mots
Parmi mes mots …
Je suis un langage silencieux,
Qui aimerait te faire partager tout ce bleu
Qui flotte en moi
Qui respire pour toi.
Ensemble nous oublierons
Toutes les fois où nous avons
Dit pardon,
Alors que nous aurions dû dire juste : “non“ …
Mais ma vie ne prend son sens et son élan
Seulement si les forêts
Sont épargnées
Éloignées du néant.
Ton axe de résistance s’incline
Dans une présomption divine,
Comme ce saule qui se penche sur le lac
Et qui ne se disperse pas en flaques,
Mais dont la surface est lisse
Avec tous les prémisses
De notre alchimie
Bleuïe.
Ton axe comprend bien tous les degrés
De mes inflexions spontanées.
Vers toi,
Réunion de ma force et de ma joie.
Pour toi, j’apprendrai les hymnes,
Et je garderai confiance en tes lettres masculines
Qui s’accordent à ma poésie féminine,
Inquiète de tes départs,
Et qui espére ton premier regard.
Mon alchimie est féminine,
Ton origine
Est sensorielle, captivante
Ennivrante
Dans ta seule intimité,
Le nectar que je bois
Est comme la rosée
Des fruits récoltés par ta main, lorsque le soleil est là.
M’accompagneras-tu dans ma prochaine vie ?
Et aujourd’hui …
Je suis
Totalement
Le testament,
Promené dans le vent.
L’alphabet des anciens
M’atteint
Dans ton virtuel,
Ton éventuel
Désir de me rejoindre
Aux parfums de coriandre
Que tu ne veux pour rien au monde vendre,
Et de joindre
À mes senteurs
Tes odeurs.
Ce que tu exaltes de tout ton toi,
Et qui me rassemble dans chacune des fois,
Où tu veux venir, comme ce petit oiseau blanc
Qui affronte les vents :
Mes ancêtres balisent tes chemins
Pour que tu puisses être libre et divergeant
Lorsque tu sens le danger qui vient.
Alors tu prends avec toi,
Le temps, les clefs
Et tu accomplis à nouveau l’exploit
De me retrouver …
Seulement sur notre sentier,
D’inspirations morales, religieuses
Amoureuses.
L’amour est un droit inaliénable
Inoubliable,
Incontournable,
Comme le sable
Qui existe depuis
Et même avant,
Que l’homme aime sa femme le jour, la nuit
Laisse-moi être ton oiseau blanc.
Ta liberté,
Ta souveraineté
Primordiales
Qui sont pour moi, le commencement de l’été,
L’effacement des visages étrangers
Et de mes retrouvailles avec cette virginité.
Puisque tu es le seul à m’apercevoir
Quand je m’allonge et que je cherche encore ton regard.
Pour écrire
Et devenir
L’alchimiste,
Le pianiste
De tes rêves oubliés.
De ton inconscient parfumé.
Tu peux m’atteindre en confiance,
Tu peux suggérer mon silence
Puisque je suis juste à côté de toi,
À côté de tes exploits,
À côté de tes surgissements.
Soudainement
Issus du temps
Pour te proposer
Éterniser,
Ta force, ta défiance
Ta vaillance,
Face à la vie
Face aux nouvelles d’un plaisir transcrit
Et qui prolonge ton désir
Lorsque tu as peur de mourir.
Puisque je ne suis que cette forme circulaire,
Pour toi : première.
Qui te répète inlassablement
Que si tu pénètres le centre de mes mouvements,
La vie que j’ai reçue, je te la transmets.
À chaque fois que tu auras peur
Oui, la poésie qui est ma demeure
Détient les clefs réellement inconnues,
De tes accents et de tes impromptus.
La poésie est l’arbre de ma vie,
Je redécouvre à chaque fois l’infini
C’est pour cela que le fini
Ne m’atteint pas ni mes ennemis.
Aussi je te reçois dans cette vie
Avec tout mon amour, même s’il est incompris.
L’important est de comprendre,
L’important est de s’éprendre
De cette volonté
De toujours galoper
Plus vite que le vent, et mériter
De savourer cet été.
Tu m’apprends
À par donner,
À oublier
Les passés de tellement d’éternités.
Dont je ressens
Les rêves, les joies et les tourments.
J’ai des sens, j’ai un corps
J’ai aussi
Si tu connais le sens du mot réconfort :
Un cœur, un esprit
Toute une vie
À prolonger,
À te raconter.
Jusqu’à ce que je retrouve mon chemin
Vers la tour de David, comme une étoile, une main.
Ton âme n’a jamais quitté le jardin
Où ton corps
Puise dans l’effort
La récompense de puiser
La force de chercher,
À la source de ma bouche,
Les paroles qui touchent
Et soignent avec douceur
Tes instants de frayeur …
L’écriture peut-elle chasser la peur ?
Accentuer la présence d’un nouveau bonheur ? …
Je suis là
Anokhy (Je suis),
Dans le jour et la nuit.
Je suis pleine de toi :
Mon souffle, ma première Loi.
Je ne te renierai jamais
Car tu es celui qui a su me parler
En chantant
En m’aimant ?
Tu portes aux bords de tes lèvres, le brin
Qui fait lever le pain
Chaud et moelleux
Après des instants creux.
Mais dans lesquels tu ne t’es pas inscrit
Alors tu as attendu minuit,
Pour ta soif, ta faim
Pour ton unique jardin.
Nous avons tous deux, un jardin
Il se peut mon amour
Qu’il soit à la fois : le tien et le mien …
Sans piège, sans détour.
Je ne suis ni une fourbe, ni une magicienne,
Je ne nourris aucune haine
Ancestrale,
Juste, je baigne dans un ciel astral.
Duquel règne la sincérité, puis lentement la douceur,
Mais le temps s’envole avec torpeur,
Capturant toutes ces heures
Passées sans toi.
Vécues pour toi.
Je t’en prie, ne quitte jamais notre jardin :
Sinon qui veillera sur les fruits, les biens
Que nous avons reçu ?
Un certain jour, à une certaine heure
Que tu as reconnu
Comme la sensation de ce que l’on appelle bonheur.
Le bonheur de l’humain
Est une quête perpétuelle sans fin,
Qui est la seule réponse face au temps.
Rendre le jardin étonnant,
C’est le remplir de promesse,
De délicatesse,
De lecture,
Vers un nouvel état de nature
Où l’homme foncièrement bon,
Aurait toujours à l’égard des mots, un nouveau frisson.
Je te promets
Le lait,
Les amandes et le miel,
Pour ne jamais sentir le fiel.
Entrer ni par ta bouche, tes yeux ou ton âme :
Je ferai barrage aux lames
Des océans en furie.
Et tu pourras faire de cette vie
D’aujourd‘hui
Le commencement
D’une cause infinie,
Le sentiment
D’une vie.
Et si l’homme est le complément de la femme
Pardonne à mon âme,
Ces flux d’amour qui m’inondent
Même si je suis très très profonde,
Aussi profonde que ton mystère,
Que j’accompagne au rythme des lumières.
Dont j’aperçois les clartés
Dans ton jardin, chaque matinée,
Puisque j’ai dormi : enlacée,
Dans tes songes et ta volonté.
Et la poésie si fluide et incertaine
M’emmène
Jusqu’à la nécessité de t’apporter les fruits
De ma vie :
Questionnement, prudence.
Parfois l’impatience,
Qui interpelle la persévérance
Face à la chance.
Et quoi ? Je suis humaine
Et j’éprouve bien des mélanges :
De la patience et de la peine
Mais ne peux être haine.
J’ignore pourquoi, peut-être …, un ange ?
Est venu caresser ma douleur
Et venu au jardin
De très bonne heure.
Et a tenu ma main
Si fort
Que j’en tremble encore :
J’ai échappé cinq (?) fois à la mort
Et ma vie
Tous les matins
Surgit
Dans ce jardin retrouvé,
Ce verger,
Sur cette île fortunée.
Est-ce toi qui m’y a raccompagnée ?
Et si c’était toi l’ange de ma vie sauvée.
Si tu viens
Dans mon jardin,
Pas à pas,
Chemin après chemin,
Je le sentirai
Car je connais
Et le son de tes pas,