Le Jardin - Sandrine Adso - E-Book

Le Jardin E-Book

Sandrine Adso

0,0

Beschreibung

Le Jardin évoque de nombreux thèmes de réflexion poétique, quelquefois d'occurrence biblique et s'élargit à l'univers onirique. Vingt et un poèmes qui expriment le commencement des origines, et l'apparition des pensées matérielles et immatérielles. L'Homme s'interroge sur son existence, son passé, son présent, son futur. C'est sa "naissance spirituelle" , "un état d'exister". Mais le poète n'est pas philosophe, il voyage avec "les dauphins", dans"la cohésion interne du cosmos". Être et voyager à la recherche de ce que produit la vie : l'Amour, ...., de Dieu, d'une femme, d'un homme. Une chance peut-être de tout recommencer ou de tout préserver, comme un secret que l'on ne veut pas oublier. La question reste ouverte : qu'en est-il vraiment des débuts de l'aventure humaine, la métaphysique est-elle une science aboutie ? La plus profonde aventure réside dans la quête du bonheur : le courage de chercher la Liberté et l'Amour dans un monde qui souffre, mais dont le coeur ne cesse d'espérer. Ne pas se sentir seul dans une prison (de mensonges). Comme le dit François Coppée dans son recueil Le cahier rouge, nous rapproche "pour toujours" de l'Amour, de Dieu, du Désir, de l'Intemporalité.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern

Seitenzahl: 327

Veröffentlichungsjahr: 2018

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Le jardin est le lieu de l’arbre, ‘ylan. Il vibre, il rayonne. Il s’agrandit, si tant est qu’il peut avoir et commencement et finitude. Il devient une irradiation permanente dont les flux se mêlent et s’entremêlent aux ondes originelles, et au premier souffle. Il parle et chante à l‘écoute des anges, à l’écoute de l‘humain. Permettant l’ouverture des portes du jardin, distribuant leurs clefs au hasard. Il est pour l’homme et la femme, à la fois une question et une réponse. Dieu répond souvent par d’autres questions, puisque le don du langage, est pour le créateur une vibration, le rayonnement de l’expectative la plus secrète. D’abord dissimulée dans une intériorité, et ensuite mise à jour, par l’étincelle, qui est l’un des chemins les plus directs vers la sensation de la présence perspicace. Elle devient révélation pour l’Homme. N’aurait-il pas suffit de la présence de l‘arbre pour distiller la connaissance ? … “l’arbre de la science du bien et du mal, tu n’en mangeras point“i. La connaissance : lieu des forces vibratoires, du désir de vie, des vibrations qui régnent sur le sol, les eaux, l’air, le vent, la terre, des commandements chuchotés dans le silence du commencement, puis redonnés, comme une nouvelle chance. Puisque le Dieu du jardin n’est pas que courroux. Le jardin communique avec le cosmos par ses rayonnements internes, dont l’origine n’est pas connue et qui perdure pour des temps à venir indéfinis. Ce sont les rayonnements qui permettent l’expansion de ce jardin, accessible à tout les êtres qui ne sont pas enchaînés au sol. Il y a les flots formés par les quatre fleuves : Pichôn, Ghihôn, Hiddékel et l’Euphrate révélant que le non-être n’est qu’un mot. L’être étant par définition la vie.Une vie qui provient du jardin. Qu’est-ce que la connaissance du jardin ? Un désir de l’homme pour oublier le temps ? Naturellement, l’envie de vivre, et de vivre et de vivre encore parmi ces champs d’étoiles, et de la planète bleue.

Ce jardin jaillissant comme un arc-en-ciel, il en comporte les couleurs, mais aussi l’éphémère. Nous sommes libres de penser qu’il existe toujours quelque part, ce pont entre le ciel et le jardin, parfois plusieurs. Notre liberté se définissant par une possibilité nutritive et la faculté de pouvoir encore rêver. C’est dans le rêve que se génère la pensée, et ce désir, cette connaissance …

Une chanson que l’on attend chaque jour de réentendre portée par l’expansion de ton temps, de son enracinement dans la bonne terre de ton jardin. (Adso).

Table des matières.

Le jardin ?

Ton axe de résistance

L’alchimie de l’écriture

L’arbre de la connaissance

Notre avenir

Un lieu vierge de tout mensonge

Tu es homme

Amour infini

Le voyage des dauphins

L’homme n’est pas un animal

L’amour notre finalité (version 1)

L’amour notre finalité (version 2)

Et de mon état d’exister

Être à la fois deux et un

Partager le même temps

Nous unir

Le seul homme qui ne fasse pas peur

Naissance spirituelle

Reconnaîs-tu l’éternelle jeunesse de mon amour profond ?

La cohésion interne du cosmos

L’amour est union et non appropriation

Conclusion

Le jardin ?

Le jardin est le lieu de l’amour par excellence : on peut en rêver,

Il est le fruit des saisons, il est le rêve de ton éternité.

Les jardins portent avec eux l’amour. Ils ont caché bien des secrets.

Ils sont l’espérance d’un retour, dans chacune de tes réalités

Comprendre que ta réalité est un secret,

Qui rendra aux involontaires amalgames, une dignité.

Le jardin baigne la tour de David.

Aux pieds de cette tour, se trouve une multitude de guide :

Des soleils, des anges, des lumières,

Quelques réponses, beaucoup de prières.

Et ce sont mes sons

Que j’entends dans tes frissons

Et qui donnent la trace du parcours,

La trace de ce que Dieu appelle l’amour.

Il est bon d’écouter cette voie

Qui te remplit à chaque pas :

Le jardin se trouve aux bords des routes.

Il est rempli d’oiseaux qui t’écoutent,

Car il est ce qui baigne dans la clarté,

Dans ce jardin, se repose la vérité.

Elle se repose en même temps que toi,

Pour mieux te parler tout bas …

Et c’est dans le silence et la musique, la plus parfaites

Que la vérité atteint sa requête …

Tout bas

Comme une hypnose

Comme un soleil qui implose.

Des mots doux et justes, qui font du bien.

Des mots encore vrais, venus du fond du jardin

C’est là que l’homme trouve sa paix

En direction de la fontaine d’été.

On la dit de jouvence,

Elle te propose une délivrance.

Elle t’apporte la compassion

Et l’espoir le plus profond,

Le plus apprécié,

Le plus aimé :

Une hypnose contrôlée

Par le plaisir éprouvé.

Oui, il s’agit d’aimer

Ou de refuser.

C’est là toute la substance du choix humain :

Tendre sa main,

Tendre son poing …

Mais une femme n’a que la force de ses mots.

Sur mon front, il n’est pas marqué le nom de héros,

Sur mon front, s’est posé la bouche de mon père.

Sur ton front, se sont posés avec félicité l’horizon et la mer,

Et ses feuilles de langage.

De langoureux présages,

De très bouleversants messages.

Qui te disent

La couleur de cette pierre appelée Orphyse

Qui n’existe que pour l’homme foncièrement bon

Et pour la femme qui traduit les sons,

Provenant du jardin.

Provenant peut-être d’un lendemain

Déjà promis, comme le tien,

Comme le mien

N’en es-tu par certain ?

Si tu ne l’es pas

Laisse-moi ouvrir la porte

Qui te conduit chez moi

Et pour t’aimer tous les jours.

J’essaierai d’être un peu plus forte

À mesure que tu me sourieras,

Pour voler dans tes bras,

Ma seule liberté,

Mon endurance la plus authentifiée.

Dans tes bras, je suis au galop

Dans ton jardin, je verrai en toi, le héros

Assis sous les feuillus de sa demeure

Avec toi je refleurirai les couleurs.

Si tu me laisses la joie d’être,

Pour ne jamais disparaître.

Je veux être

Le vent dans tes cheveux,

Le réveil au fond de tes yeux,

La lumière que tu imagines quand tu t’endors.

Le matin où tu respires encore

Si fort.

Pour devenir la présence

La plus totale du jardin,

Une nuit sans absence

De baumes et de parfums …

Car si tu veux bien …

J’aurai pris grand soin

De rassembler les eaux de mon âme.

Pour devenir cette femme

Qui ne veut que nourrir

Ton cœur, tes yeux, ta perpendiculaire.

Le jardin est certainement le seul lieu où tu aimes

Vivre,

Et qui délivre

Ce que tu sèmes :

Tu y parsémes

Les graines de ta vie,

Ta résistance

Infinie.

Depuis ce désir latent

De ne plus rien avouer aux géants …

C’est pour cela, que tu fais du jardin

Ton maintien,

Ton axe, ton premier

Principe de volonté.

Mais surtout un endroit,

Où je peux entendre le pas des rois

Et penser si souvent à toi.

Sans rien demander,

Juste espérer :

Être celle à qui ton axe correspond à mon jardin,

Si un jour tu le crois bien,

Dis-le moi

Avec ta vraie voix.

Que je sache vers quel pôle me tourner,

Lorsque tu n’es pas à mes côtés …

Oui, tu es toi aussi : mon axe de résistance

Mon désir de non-violence.

Mais surtout de justice,

Comme lorsque “Isaac se remit

À creuser les puits

Qu’on avait

Creusés du temps après la mort d’Abraham“ii

Il y a quelque journées …

Et ces rois fortifient mon âme,

À la fois souples et sans flammes,

Enracinée au plus profond de notre jardin,

Il y aura si tu veux bien

Ces puits

Desquels on crée la vie.

Mais si un jour tu pars,

Reviens aussi vite, que tu pourras

Sur l’axe de ton départ

Vers moi.

J’attendrai,

Avec ma résistance

Celle-ci est beaucoup sollicitée,

De même que tu l‘es

C’est pourquoi, notre jardin pour nous

Doit paraître comme une permanence.

Un jardin doux

Qui prodigue un royaume de joie.

J’ai été choisie pour toi,

j’ai été choisie pour écrire,

Tout ce temps …

Tout le temps,

Passé, présent, avenir.

Il y a plus que le futur,

Il y a un avenir qui dure,

Comme la vague qui vient

Qui revient.

Et qui ne meurt jamais,

Celle qui transcrit la mer sucrée

Du pays,

Sans cris.

Avec des clameurs d’élévation

De l’esprit humain : sa raison,

Son besoin de trouver

Et de chercher,

Comment résister,

Sans blasphêmer,

Sans se vautrer dans l’orgueil et le vol.

Respecter l’effort,

Et prendre exemple sur cet oiseau qui vole

À qui j’envoie des pages de réconfort …

S’il me lit,

Du haut de sa nuit.

Mais depuis les nuages, on peut voir la terre,

On peut voir cette poussière

… Mes mots qui seront peut-être gravés

Quelque part, dans la pensée

De quelqu’un … quelque part,

Au hasard

Du chemin sur lequel il choisit de résister.

Pour mieux rester

Axer,

Et

Se poster “[…] sur les routes et regardez,

Demandez

Aux sentiers

Des temps antiques où est le chemin du bonheur.“iii

Et redonner valeur

À l’axe du passé,

Par lequel tu me fais résister,

Et me sentir aimée …

Au lieu d’être examinée

Comme une simple écriture.

Je ne veux pas être silence,

Je veux ‚résonner sans insolence,

Laisse-moi être juste avec mon insouciance

Profonde et respectueuse

De tout ce qui saura me rendre heureuse.

Je ne veux plus partir

Au pays des souvenirs,

Je veux résister

À tes côtés.

Je souhaite écrire l’inconnu,

Ton inconnu

Dans mes chapitres secrets,

Demain j’ai rendez-vous avec ma conscience …

J’ai rendez-vous avec mon instance.

Et je me tairai

De toi.

Je te garderai comme le plus précieux

Axe de mes veux.

Il n’y a que toi pour m’explorer

Puisque nous avons grandi dans les mêmes contrées,

Dans les mêmes endroits,

Je ne veux pas

Qu’un autre que toi

S’approche de mon axe de vie,

Mon esprit n’est qu’à moi,

En force et douceur de ton esprit.

Aide-moi à voler dans le vent

Plus vite que le temps,

Pour te retrouver,

Dans notre jardin émerveillé,

De fleurs et de champs fertilisés,

Je transparaîtrai avec toi

Partout où tu m’emporteras.

Je ne cacherai pas mon âme,

Je saurai rester femme,

Et tu pourras dire :

Sans mentir

“Celle-ci […] est un membre

Extrait de mes membres

Et une chair

De ma chair.“iv

Tu pourras le dire,

Seulement si tu le désires,

Et ne m’apprends pas à mentir,

Je ne veux pas voir mon axe de résistance mourir

Au milieu du champ de l’amour

Qui constitue l’essence de mes jours.

Je pense

Je suis en connivence

Avec ta souffrance,

Et ta jouissance.

Constituants de la résistance

Humaine,

Peine,

Et joie.

La joie

Vient de ma conception de toi,

Tu es l’hymne de mon cœur,

Ma résistance lorsque j’ai peur,

Ma confiance

La plus intense.

La joie,

Qui émane de toi,

Lorsque tu penses

Et que tu danses

Sur les partitions

De l’arpège de nos prénoms.

Tu es la symphonie

De ma mélodie,

La mélodie,

De ma symphonie.

Je suis le ruisseau qui court dans ta vallée,

Le premier

Et le dernier

Baiser.

Nul autre que toi

Ne me touchera

Aux abords des parois

De notre habitat.

Tu es la maison

De ma maison,

La pudeur,

De mon honneur.

L’attente quotidienne

De ta force souveraine.

Je suis dans ton axe à l’apogée de ce que tu es

Le calme et la tranquillité,

Une présence certaine dans notre voix lactée :

Je découvre en toi, jour après jour des qualités

Insoupçonnées.

Je dors en prolongeant mon identité,

Je dors en recommençant là où je suis née,

Je suis sortie d’un profond sommeil

Je nais, je m’éveille.

Tous les jours, je fortifie ma résistance,

Tous les jours, je décuple tes chances

Vers un monde qui en aura fini avec la violence

Au nom de je ne sais quelle intransigeance.

L’obscurité

Finira bien par se dissiper

Puisque ton axe est vrai

Je chercherai

La clarté

De la paix,

Dans tous les recoins

Du jardin.

Et peut-être que ma main dans ta main

Nous irons vers un nouveau lendemain,

Aujourd’hui pour demain,

Demain pour aujourd’hui,

Pour sauver des vies …

Apprendre à résister,

Écrire à volonté

Pour les opprimés

Comme on sert un plat chaud

Comme je bois de l’eau.

Je ne sais qu’écrire,

Cela suffira-t’il ?

Je suis comme toi : j’ai peur de mourir

Du déclin de mon axe indélébile :

Inscrit dans cette machine

Avec laquelle je devine,

Les mots que je peux écrire

Laisse-moi venir,

Le jour de l’armistice

Pour ta justice.

Je t’apporte ma jeunesse,

Mon authenticité

Mon premier pas avancé …

Chaque jour j’espère

Que le monde ne connaîtra jamais la guerre …

Dis-moi, que faut-il faire ?

Quelle dimension peut avoir ma poésie

Dans ce monde de bruit

Et de fureur ?

Ma vie peut-elle encore résister à la peur ?

Qui protégera cet amour que l’humain espère ?

Chaque peuple a ses prières

Existe-t’il une prière universelle ?

Pour revenir à un monde originel ?

Où l’homme ne voulait

Pas tuer.

Mais pourquoi pas ?

Apprendre à conjuguer

Ses pensées,

De toi,

À moi,

Préserver,

Ce qui reste d’immaculé,

Résister

Par et pour la vie.

Je n’irai pas au champ de bataille

J’irai moissonner les pailles

J’écris, pour te dire

Que c’est par toi

Que je crois

En l’avenir.

Ne te ferme pas

À moi,

Ne t’éloigne pas

Ne te brûle pas

Au feu de la connaissance des maîtres,

Puisque je t’écoute apparaître,

Et que ma conscience mérite bien

Comme ton esprit flottant sur le mien,

Une célébration.

Juste une réponse, un son

Qui redonne courage et envie d’exister,

Dans ce monde affolé.

Mais il y a quelque part toi

Sans qui je n’irai pas …

Dans ce monde affolé,

Il y a ma solitude désertée,

Et l’espoir de te rencontrer,

Une nouvelle fois.

Pour mêler nos axes de fulgurance

Et éprouver nos âmes dans la confiance …

La résistance,

C’est répondre au silence,

Répondre à l’intolérance,

Et redonner une parcelle de l’infinie espérance,

Qui loge dans mon condensé,

Ma substance animée.

Je suis pleine et vivante,

Je suis une femme aimante.

C’est comme cela que je subsiste :

Penser à cet amour en moi, qui persiste

Dans la concomitance de l’impatience et de l’ardeur

Parce que je ne veux pas commettre d’erreurs :

Mourir.

Trahir.

Tu me diras

Si on vit une autre fois.

Moi, je crois que oui.

On se retrouvera ?

Dans notre jardin qui aura résisté

Avec vaillance et un amour plus long que tes étés,

Plus chaud, plus doux

En répondant avec respect

À la fin d‘un courroux,

De la prédestination qui s’est penchée sur nous.

Tu me rends toutes ces vies

Que l’on m’a volée,

Tous ces jours d’interdit

Dans lesquels tu m‘as charpentée.

Une porte d’entrée,

Une porte de liberté

Accompagnée

Dans ta volonté.

Qu’est-ce que la liberté ?

Le premier rêve, la première décision

De celui qui dit : “I have a dream : that one day this nation will rise

up live out the true meaning of its creed : “ We hold these truths

to be self-evident, that all men are created equal.“1

Et avec lequel s’anime

Toute une nation …

Qui a trouvé sa raison.

La résistance

Commence

Par nos rêves, tout ce qui fait notre histoire

La porte de corne ou la porte d’ivoire.

Lorsque l’on réclame la liberté

Comme le premier droit de l’humanité,

Il faut savoir à qui donner ses clefs …

Pour se sentir, raviver

Dans une dignité,

Pudique et manifestée.

Toi, toi aussi tu rêves : comprendre, sourire

Chercher les possibilités de notre avenir,

Par ton sourire j’entre dans un univers où Excalibur

Ressurgira, souveraine, pure

Ne renvoie pas seulement les rayons,

Dans la bataille, elle libérera le feu de sa prison.

Elle étincellera

Non pas d’un faux éclat,

D’un reflet, mais par sa vertu intime

Non par la violence d’un coup ultime,

Mais par la vaillance de son métal : la rêverie forgeronne,

Et qui en tombant sur le sol, sonne,

La répétition

Qui amène l’adversaire à la composition.

Cette épée est en elle-même un axe issu des flots,

Jaillissement des mots

Jaillissement de la puissance et d’une magie qui a existé.

Pour toi j’irai chercher

Le long des courants,

Tes rêves surprenants,

Indolents,

Non-violents,

En union,

Avec l’action.

Les mystères s’achèveront, dans ton secret

Toi qui réunis les mots, parmi les pensées.

Tu sens les afflux du monde et des humains,

Et tu pressens chez chacun, le destin.

Tu n’as peur de rien ?

Ne résiste pas à aller plus loin,

Viens

Dans mon jardin

Ce n’est pas si lointain

Je survis

À aimer la vie,

À ne pas me perdre dans l’infini …

Où tu approfondis

Mon espace de vie,

Depuis …

Que s’est reflété

Dans tes yeux

Mes étoiles, ma constellation

Mon espace de questions,

Vivre à ton tour dans mes yeux.

Nos regards nous emmènent dans les profondeurs

De la douceur,

Universelle

Que tu fais régner

Sur terre et sur le ciel

Sur mon corps imprégné

De ce que tu m’apprends,

Chaque instant.

Le goût de travailler

Pour t’aimer,

Le goût de t’aimer

Pour travailler.

L’envie de t’accompagner

Dans chacune de tes destinées :

Devenir ta réalité,

Chaque jour recommencée.

Je t’offre un amour éternel,

Dans un bouquet d’étincelles :

Aux confins de ce feu

Lumineux,

Comme un bivouac sur la plage,

Où la nuit deviendra paysage …

De notre union amoureuse,

Puisque ce que tu fais, c’est me rendre heureuse

Dans un bonheur sans limites

Où je t’invite

À contempler

La beauté de ce que tu as créé.

L’espérance de te retrouver

De te donner une nouvelle destinée

Où tu auras plaisir

À partager

Mon équipée,

De licornes, d’étoiles et de chevaux blancs.

Puisqu’ils savent où est l’important.

Tel est notre axe de résistance.

1 Discours prononcé le vingt huit août mille neuf cent soixante trois par le pasteur militant américain Martin Luther King.

Ton axe de résistance.

Est une force surprenante,

Douce, lente,

Rapide, surprenante,

Une permanence.

Ton axe de résistance

Est semblable aux montagnes dans leur silence,

Dans les sommets de leur transparence,

Tu atteins les cimes.

Tu ne crains pas les abîmes.

Car à ton souffle se mêle le courage,

La confiance sur cette terre sous les nuages.

Si Dieu nous a créé à son image,

C’est pour que nous tentions d’être un peu plus sages,

Chaque jour,

Pour son amour.

Ton axe de résistance

Est le mât du voilier,

Puisque tu fais la différence

Entre la vie d’aujourd’hui

Et l’éternité,

De demain, de toute cette vie,

Qui bouillonne en ton sacre intérieur,

Tu es plus puissant que la dernière fleur,

Qu’il nous sera possible encore de voir.

Mon axe de résistance

Passe par ton regard.

Qui porte tous ces territoires

Toutes ces terres d’histoire,

Ton axe de résistance

Se déplace dans tes silences,

Et personne ne peut te briser.

Tu es toute l’éventualité

Qui te sugère le retrait,

Le tsimtsoum, mais jamais l’abandon.

Ton axe est mon frisson,

Ta résistance

Est la suprême instance.

Je suis heureuse de connaître un roi,

Même si je ne suis que moi …

Je voudrai être ton axe et ta résistance

Un peu de toi,

Pour rester moi,

Et connaître toutes ces délivrances,

Chaque fois où tu sens mes paroles vers toi …

Tu as un axe de résistance

Et moi, une fleur bleue.

Tu connais tous les avions en partance,

Et moi, tous les chemins de feu,

Sur le fil du temps

Sur l’écume du vent.

Je vois les oiseaux partir

Et les animaux se cacher pour mourir.

Donne-moi la main,

Rallonge le temps,

Résiste à tes chagrins,

Et vole sur les ailes du vent.

Tu es l’ami de tous les courants,

Le prince totalement doux,

Et en même temps puissant.

Je découvre ce qui est à nous :

L’amour le plus lumineux,

Le feu,

Qui ne brûle pas.

Le son de tes pas,

Lorsque je m’endors

Et que je pense encore

À toi …

C’est souvent dans les nuits,

Que je ressens

Le plus profond de ta résistance, et tes envies

Rêvées seulement,

Parce qu’à nouveau c’est la plus belle des nuits.

À nouveau tu peux regarder les solstices,

À nouveau tu t’émerveilles devant la grandeur céleste

Sans trembler devant les injustices.

Puisque tu restes,

En toutes circonstances un roi,

Et je partage avec toi,

Le temps, notre union

Cet axe dans la fusion,

Dirigé vers les quâtres pôles

De mon corps que parfois tu frôles …

Dans un désir ascensionnel

Là où chantent toutes les hirondelles ;

Où je chante en t’aimant,

Où tu fais de mon sensuel,

Un volcan,

Une résistance

Et une instance

qui nous livre

Et nous délivre :

Puisque il est dit : “[…] livrons-nous cependant à la main de

l’Éternel.[…]“v

Moi, je me délivre dans tes ailes

Puisque tu es l’oiseau sublime de mon esprit,

Et que près de toi, j’ai rencontré la vie réelle,

Une vie qui n’a plus de prix.

J’ai trouvé la raison de mon existence,

La douceur de tes doléances.

L’inscription dans le livre de la vie

D’un moment du paradis.

De ce jardin ouvert à l’éclat différentiel

De nos jonctions spirituelles.

Ma raison providentielle,

Ma gentillesse naturelle,

Et la peur de te blesser,

Lorsque je m’en vais.

Je serai toujours de retour,

À la lumière du jour,

Et même dans la nuit la plus obscure,

Je percevrai tes eaux douces et pures,

De tout Léviathan …

Je ne verrai que des chevaux blancs,

Galopant

Aussi souvent,

Que je le peux.

Pour être deux,

Puis un.

Viens !

Pour comprendre de toi, tous les symboles,

Ton passé et tes chardonnerets qui décolent

Et accédent à la liberté : il suffit d’ouvrir la cage (?)

Et les laisser redécouvrir les paysages,

Qu’ils ont peut-être connu

Et retrouver après le paradis perdu.

Leur seul axe de résistance est de regarder le jour puis la nuit

Peut-être de correspondre avec l’infini,

Peut-être de choisir

Avec qui ils veulent rire,

Et s’envoler de plus en plus loin,

Pour être de plus en plus près de mes mains.

Ainsi ton axe

Devient mon axe,

Ta résistance,

Devient ma résistance,

Ma plus grande croyance,

La plus justifiée de mes importances.

Ton axe est droit et judicieux,

Doux et prestigieux,

Comme tous ces moments

Que nous partageons dans les océans.

Qui s’ouvrent à nos pieds,

Lorsque nous avons les mêmes foulées :

L’empreinte des sables nous reconnaît,

Nous n’avons aucune raison d’ignorer,

Cet amour magistral

Que j’ai posé sur un piédestal.

Et que tu as soigneusement rangé

Dans le bleu de ton cœur.

Pour rayonner

Dans la vigueur,

Et m’accompagner vers cette splendeur

Du nom enfoui

Dans la chaleur

De tes bras issus directement du paradis.

Il existe des nuits

Dans ton paradis,

Que je n’oublierai

Jamais.

Des nuits où l’infini

Se marie

Avec l’esprit

Des connaissances

Du respect immense

Qui traverse ma conscience

Quand je pense à toi …

Lorsque j’entends ta voix,

Qui soulage mon inconscient

Lorsqu’il ressemble à ce printemps.

Ce printemps auquel tu as su redonner sa plénitude

Par la magie de notre complétude,

Une magie de ce Dieu

Qui nous surprend langoureux,

Passionnés, délicats,

À l’encontre de là-bas

Où se maintiennent nos axes de résistance,

Notre identique transparence.

Je suis la fin de tes intransigeances,

La douceur de mes exigences.

Ces matins dans lesquels mon axe

Devient ta résistance,

Puis tendrement se relaxe.

Au pays de mon amour,

Il n’y a pas de concours,

Seule est supposée ta perspicacité

À déceler

Mes maladresses :

Pour par ta justesse

En faire des caresses …

Nos caresses.

Dans la souplesse

D’une transition

Qui ne me dit jamais non

Parce qu’elle sait mes angoisses

Et devient l’unique lieu où jaillit ton espace.

Tu es ma nouvelle naissance,

Mon ultime providence,

Mon désir dans son évidence,

Ma voix dans ton silence.

Et les vibrations

Sur les cordes de ton diapason,

Restituent en mon centre chaleureux

L’espoir de rencontrer un homme heureux …

Toutes ces compositions,

De la résistance à l’alchimie,

Je retrouve un infini,

Pour lequel je n’ai aucun soupçon …

Parce que de ta bouche sort du bien,

Du vrai, du bon, du fort,

Qui te demande encore,

De parler de ce premier baiser.

S‘ il s’appelle vient,

S’il s’appelle comme la première fois où tu oseras m’embrasser.

Toi, par qui se fait l’alchimie

De toute ma vie :

J’étais au fin fond des cachots

Et tu m’as emmenée là-haut

Dans ce monde où tu es roi.

Où tu es enfin toi,

Révélé peut-être par ma poésie …

Surtout par les prophéties

Qui ne se sont pas effacées

Et qui ont monté

Jusqu’à toi,

Jusqu’à moi.

Nous sommes réunis

Par ton alchimie

Et mon écriture,

Tu es le soleil qui vient allumer

Mon authenticité, ma pensée d’exister,

Oui, tu me fais penser,

Tu me fais être en état de ma nature,

Et je resterai bien sur cette page

(Et les autres) toute ma vie.

Puisqu’il ne s’agit que de toi …

J’ai toujours été une enfant sage.

À présent que je suis Icha

Tu n’as rien à craindre de moi.

Il n’y a pas de prison dans l’alchimie de mon quotidien,

Il y a toi, qui m’enseigne l’humilité

Et si tu veux me faire du bien

Laisse-moi t’écrire toutes les journées …

Il y aura probablement

L’accord du vent, et des autres êtres vivants,

Pour accorder les guitares, de tes printemps,

Et le vent dans les cordages de ton bateau

Me feront atteindre le mât

Vers l’exacte vision du drapeau

De la terre, vers laquelle tu voudras

Emporter mes ébats,

Pour qu’ils ne soient

Qu’à toi.

Ce bateau, c’est ta maison,

Cet océan, c’est notre horizon,

Tu me fais visiter,

Toutes les éternités.

Et par elles, je reviendrai

Par cette alchimie de mon identité

Entre le premier mot,

Et le premier flot.

Et par eux je serai toujours là,

Au rivage de la parole.

Juste par toi,

Dans un monde qui ne t’affole

Plus …

Alors que moi, je m‘ y sens nue.

Quand m’apporteras-tu la couverture de tes chansons,

L’alchimie de tes sons :

La plus innocente vérification

De la concordance de nos prénoms.

Je ne sais plus comment je m’appelle

Depuis que je n’ai pas senti tes ailes,

Ma seule sensation est de ne pas me sentir

“[…] Dans la voie des pêcheurs,

Et ne prend point place dans la société des railleurs“vi

Car ton rire

Ne se moque pas.

Mon rire

Est l’étonnement de ta voix.

La direction de tes soupirs,

Pour préserver tout l’empire

Que tu construis

Par l’alchimie

À laquelle tu corresponds,

Toi seul, connaît mon vrai nom.

Je m’apelle pour toi : “oui“

Aujourd’hui

Vie

Envie.

Moi, puis-je t’appeler

Pour te rejoindre jusqu’à tes contrées,

Les plus proches de ma réalité ?

Tu n’es pas un rêve, tu as une prégnance

Protectrice des silences,

Qui bercent mes éclairs,

De tes feux et de tes lumières.

Nous sommes réveillés par les mêmes tonnerres

Nous sommes endormis par les mêmes prières :

Alchimiser l’axe de résistance

Depuis notre enfance.

Et maintenant que je n’ai plus peur de dormir

“Sur ma couche nocturne, je cherchai celui

[Qui me fait sourire]

Dont mon âme est éprise.“vii

Dont j’accepte de lui seul, l’emprise.

Mes sommeils deviennent une quête

Ton réconfort ma pacifique conquête.

Tu es l’ardeur de mon stellaire,

Tu es le souffle de mon univers.

La venue du soleil et de ce premier jour,

Premier matin,

Premier véritable amour.

Je te tends les mains,

Mon esprit,

Mon corps et sa raison de vie

Tu es mon château englouti.

Ma première dimension accomplie

L’essentiel

De ton réel.

Tu m’éloignes de la mort

Tu me rapproches de notre existence pour encore,

Danser, chanter, pleurer et t’embrasser,

Dans ton secret.

Toi tu sais

Ma vérité :

“… Et c’est l’heure, Ô poète, de décliner ton nom,

Ta naissance et ta race.“2

Mais au rendez-vous des poètes

J’observerai simplement les traces.

Je n’irai pas,

Car je préfère parler à un roi

Et cette race est celle de tout les interprètes

De ceux qui entendent ton prénom,

Ta toute première alchimie

Le commencement d’une vie.

Ma vérité

Peut-elle t’aider ?

As-tu confiance en ma plénitude ?

Comment fuire la lassitude ?

Pour à chaque instant te donner envie de m’écouter,

Être embrassée

Par toi,

Une fois,

Cent fois

Autant de fois

Que tu le pourras.

Éveillée, ou endormie

J’accueillerai ta bouche comme une barque sur le tapis

Du lit

Où se produit tant d’alchimie …

Savoir que tu vis

Me suffit,

Puisque j’ai rencontré les écritures, et leurs étincelles,

Et sous la tente d’Achem il y aura des lacs à leurs yeux irréels

Mais qui pour nous serons

Des chemins ouverts à tous les horizons.

Il y aura des messages,

Des oiseaux de passage,

Du vent dans les nuages,

Ce visage

De ton visage,

Et les secrets,

De tes secrets

Qui commencent par “comprendre“

Et finissent par “sourire“ et prendre

À pleine bouche cette vie qui recommence.

Cette vie qui rassemble ses chances,

Depuis toi,

Tout le long de moi.

Tu as la chance de vivre, ne pars plus,

Continue

À être, les battants de ma porte

Toutes mes clefs et leur escorte,

De mon âme les serrures,

De mon alchimie, l’écriture.

Depuis longtemps j’ai choisi

Mon pays,

Mais maintenant que tu en fais partie

Je veux faire pousser des fleurs

Juste pour un : toi.

Tu me diras de quelle couleur

Tu veux que je peigne le tableau de tes nuits de soie.

Tu es l’inverse de la peur,

Et je comprends bien ton cœur.

Puisque le mien a le même écho,

Il y aura des sanglots

Plein de caresse,

De tendresse.

Et tes bras seront

Ma première

Et ma dernière

Leçon.

Je conjuguerai à l’infini,

Nos déclinaisons

Nos verbes compris

Que dans cette intimité

De chacune de nos journées.

Pour savourer :

L’espoir qui nous reste

Est le sens de notre destin

La queste

Du paradis,

De son alchimie.

Je vais rêver de tes mains

Et rejoindre ton paradis originel.

Ton paradis rejoint le mien, dans un ciel

Plus bleu que l’immensité des flots,

De mes mots,

De mes mots bleus …

Presque silencieux.

Et de tes caresses

Avec la délicatesse,

L’alchimie,

De ma nouvelle vie …

Tu dessines le feu,

Je transcris le bleu,

Tu écris mon espace

Et je le remplis en te suivant, sans aucune menace.

Cette nuit, j’ai senti

Le paradis

S’ouvrir :

Mon corps frémir,

Plus qu’un désir,

Une transcendance.

Que tu osais avec l’audace des rois,

J’ai senti tout le mystère de ta puissance,

Et l’écriture prend forme, vie, éclat.

Ce qui nous arrive est écrit

Depuis que je t’aide à résister,

Tu es ma tendre polysémie,

Ma toute première capacité.

Tu transformes mon corps,

Tu montes au chevêt, nul besoin de dire "encore“

Puisque tu saisis

… Je ne sais comment …

Mais je le ressens :

Toute ma vie.

Alors je réponds à ton alchimie

Et j’accepte de devenir le lieu le plus secret de ta vie,

Sans bruits,

Sans cris,

Avec quelques, ou de nombreux soupirs musicaux

Qui se laissent emportés dans le monde des héros :

Ton monde, ton destin, ta prédestination

La pudeur de toute une nation.

Il faisait si chaud,

Il faisait si beau,

J’ai chanté, ces chansons que l’on chante

Quand on a dix-sept ans

Et qui enchantent

Nos nuits et nos jours tremblants

Devant toi, cet amour exceptionnel

Exclusif et bien réel !!

Chaque instant,

J’attends

Ton sourire, l’oracle clément

Qui a conduit tes pas jusqu’à tous nos maintenant.

Un oracle, non révélé

Mais abouti,

Des prophéties,

De joie, de pensée,

Chaleureuses et océaniques,

Tes rêves, sont mes rêves magiques.

Nous ne connaîtronspas un destin tragique,

Puisque nous avons sur nos lèvres la clémence des anciens,

Et l’intimité de nos matins.

Je ne proférerai pas de mensonge

Ni dans mes nuits, ni dans mes songes.

Il m’arrive souvent de rêver

Éveillée

Et de ressentir tes mots

Parmi mes mots …

Je suis un langage silencieux,

Qui aimerait te faire partager tout ce bleu

Qui flotte en moi

Qui respire pour toi.

Ensemble nous oublierons

Toutes les fois où nous avons

Dit pardon,

Alors que nous aurions dû dire juste : “non“ …

Mais ma vie ne prend son sens et son élan

Seulement si les forêts

Sont épargnées

Éloignées du néant.

Ton axe de résistance s’incline

Dans une présomption divine,

Comme ce saule qui se penche sur le lac

Et qui ne se disperse pas en flaques,

Mais dont la surface est lisse

Avec tous les prémisses

De notre alchimie

Bleuïe.

Ton axe comprend bien tous les degrés

De mes inflexions spontanées.

Vers toi,

Réunion de ma force et de ma joie.

Pour toi, j’apprendrai les hymnes,

Et je garderai confiance en tes lettres masculines

Qui s’accordent à ma poésie féminine,

Inquiète de tes départs,

Et qui espére ton premier regard.

Mon alchimie est féminine,

Ton origine

Est sensorielle, captivante

Ennivrante

Dans ta seule intimité,

Le nectar que je bois

Est comme la rosée

Des fruits récoltés par ta main, lorsque le soleil est là.

M’accompagneras-tu dans ma prochaine vie ?

Et aujourd’hui …

Je suis

Totalement

Le testament,

Promené dans le vent.

L’alphabet des anciens

M’atteint

Dans ton virtuel,

Ton éventuel

Désir de me rejoindre

Aux parfums de coriandre

Que tu ne veux pour rien au monde vendre,

Et de joindre

À mes senteurs

Tes odeurs.

Ce que tu exaltes de tout ton toi,

Et qui me rassemble dans chacune des fois,

Où tu veux venir, comme ce petit oiseau blanc

Qui affronte les vents :

Mes ancêtres balisent tes chemins

Pour que tu puisses être libre et divergeant

Lorsque tu sens le danger qui vient.

Alors tu prends avec toi,

Le temps, les clefs

Et tu accomplis à nouveau l’exploit

De me retrouver …

Seulement sur notre sentier,

D’inspirations morales, religieuses

Amoureuses.

L’amour est un droit inaliénable

Inoubliable,

Incontournable,

Comme le sable

Qui existe depuis

Et même avant,

Que l’homme aime sa femme le jour, la nuit

Laisse-moi être ton oiseau blanc.

Ta liberté,

Ta souveraineté

Primordiales

Qui sont pour moi, le commencement de l’été,

L’effacement des visages étrangers

Et de mes retrouvailles avec cette virginité.

Puisque tu es le seul à m’apercevoir

Quand je m’allonge et que je cherche encore ton regard.

Pour écrire

Et devenir

L’alchimiste,

Le pianiste

De tes rêves oubliés.

De ton inconscient parfumé.

Tu peux m’atteindre en confiance,

Tu peux suggérer mon silence

Puisque je suis juste à côté de toi,

À côté de tes exploits,

À côté de tes surgissements.

Soudainement

Issus du temps

Pour te proposer

Éterniser,

Ta force, ta défiance

Ta vaillance,

Face à la vie

Face aux nouvelles d’un plaisir transcrit

Et qui prolonge ton désir

Lorsque tu as peur de mourir.

Puisque je ne suis que cette forme circulaire,

Pour toi : première.

Qui te répète inlassablement

Que si tu pénètres le centre de mes mouvements,

La vie que j’ai reçue, je te la transmets.

À chaque fois que tu auras peur

Oui, la poésie qui est ma demeure

Détient les clefs réellement inconnues,

De tes accents et de tes impromptus.

La poésie est l’arbre de ma vie,

Je redécouvre à chaque fois l’infini

C’est pour cela que le fini

Ne m’atteint pas ni mes ennemis.

Aussi je te reçois dans cette vie

Avec tout mon amour, même s’il est incompris.

L’important est de comprendre,

L’important est de s’éprendre

De cette volonté

De toujours galoper

Plus vite que le vent, et mériter

De savourer cet été.

Tu m’apprends

À par donner,

À oublier

Les passés de tellement d’éternités.

Dont je ressens

Les rêves, les joies et les tourments.

J’ai des sens, j’ai un corps

J’ai aussi

Si tu connais le sens du mot réconfort :

Un cœur, un esprit

Toute une vie

À prolonger,

À te raconter.

Jusqu’à ce que je retrouve mon chemin

Vers la tour de David, comme une étoile, une main.

Ton âme n’a jamais quitté le jardin

Où ton corps

Puise dans l’effort

La récompense de puiser

La force de chercher,

À la source de ma bouche,

Les paroles qui touchent

Et soignent avec douceur

Tes instants de frayeur …

L’écriture peut-elle chasser la peur ?

Accentuer la présence d’un nouveau bonheur ? …

Je suis là

Anokhy (Je suis),

Dans le jour et la nuit.

Je suis pleine de toi :

Mon souffle, ma première Loi.

Je ne te renierai jamais

Car tu es celui qui a su me parler

En chantant

En m’aimant ?

Tu portes aux bords de tes lèvres, le brin

Qui fait lever le pain

Chaud et moelleux

Après des instants creux.

Mais dans lesquels tu ne t’es pas inscrit

Alors tu as attendu minuit,

Pour ta soif, ta faim

Pour ton unique jardin.

Nous avons tous deux, un jardin

Il se peut mon amour

Qu’il soit à la fois : le tien et le mien …

Sans piège, sans détour.

Je ne suis ni une fourbe, ni une magicienne,

Je ne nourris aucune haine

Ancestrale,

Juste, je baigne dans un ciel astral.

Duquel règne la sincérité, puis lentement la douceur,

Mais le temps s’envole avec torpeur,

Capturant toutes ces heures

Passées sans toi.

Vécues pour toi.

Je t’en prie, ne quitte jamais notre jardin :

Sinon qui veillera sur les fruits, les biens

Que nous avons reçu ?

Un certain jour, à une certaine heure

Que tu as reconnu

Comme la sensation de ce que l’on appelle bonheur.

Le bonheur de l’humain

Est une quête perpétuelle sans fin,

Qui est la seule réponse face au temps.

Rendre le jardin étonnant,

C’est le remplir de promesse,

De délicatesse,

De lecture,

Vers un nouvel état de nature

Où l’homme foncièrement bon,

Aurait toujours à l’égard des mots, un nouveau frisson.

Je te promets

Le lait,

Les amandes et le miel,

Pour ne jamais sentir le fiel.

Entrer ni par ta bouche, tes yeux ou ton âme :

Je ferai barrage aux lames

Des océans en furie.

Et tu pourras faire de cette vie

D’aujourd‘hui

Le commencement

D’une cause infinie,

Le sentiment

D’une vie.

Et si l’homme est le complément de la femme

Pardonne à mon âme,

Ces flux d’amour qui m’inondent

Même si je suis très très profonde,

Aussi profonde que ton mystère,

Que j’accompagne au rythme des lumières.

Dont j’aperçois les clartés

Dans ton jardin, chaque matinée,

Puisque j’ai dormi : enlacée,

Dans tes songes et ta volonté.

Et la poésie si fluide et incertaine

M’emmène

Jusqu’à la nécessité de t’apporter les fruits

De ma vie :

Questionnement, prudence.

Parfois l’impatience,

Qui interpelle la persévérance

Face à la chance.

Et quoi ? Je suis humaine

Et j’éprouve bien des mélanges :

De la patience et de la peine

Mais ne peux être haine.

J’ignore pourquoi, peut-être …, un ange ?

Est venu caresser ma douleur

Et venu au jardin

De très bonne heure.

Et a tenu ma main

Si fort

Que j’en tremble encore :

J’ai échappé cinq (?) fois à la mort

Et ma vie

Tous les matins

Surgit

Dans ce jardin retrouvé,

Ce verger,

Sur cette île fortunée.

Est-ce toi qui m’y a raccompagnée ?

Et si c’était toi l’ange de ma vie sauvée.

Si tu viens

Dans mon jardin,

Pas à pas,

Chemin après chemin,

Je le sentirai

Car je connais

Et le son de tes pas,