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Pour parler de toi, pas besoin de connaître les transes mystiques. Il suffit simplement que nous respirions le même air. Un oxygène fait pour l'amour qui n'existe que dans le jardin du bois ou sur cette île, qui s'appelle la Corse. Ce sont des endroits si beaux qu'ils ont le privilège d'être la première porte, sur la fête azuréenne. Tout commence par une rencontre au bord d'un ruisseau, qui devient au gré de ta force une plage d'amour. Une plage où chaque vague est une pensée furtive. Alors commence le grand voyage où l'on découvre les merveilles : l'arbre qui aimait l'eau, la rivière dans la clairière. Où l'on découvre les mystères : la glace où je fonds, la forêt universelle, l'eau de prières. C'est une traversée où l'amour donne son signal, puisqu'elle parle de toi : l'homme sincère, capable de réaliser des transmutations parmi les souvenirs.
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Seitenzahl: 41
Veröffentlichungsjahr: 2021
Chacun des jours de notre vie est une surprise avec son lot de bonheurs ou de malheurs. Ils sont comme une porte transparente ouverte, ou un horizon qui continue au bout de l’horizon.
L’amitié, l’amour sentiments humains par excellence sont en ce sens, probablement l’une des ultimes joies1 : elles font jaillir la tendresse, de l’être aimé(e). La douceur humaine, elle seule est à l’origine du contact, un moment souvent privilégié. Puisqu’il est à l’origine de toutes les aventures humaines. La douceur est cette clarté de l’âme : une étrange lumière que jamais aucun scientifique n’a réussi à nous expliciter.
Vivre, tel qu’il est décrit dans cet ouvrage porte bien l’enchantement : il accompagne les rivières dans la force de couler, à la lumière la joie d’inonder les clairières. Cet émerveillement éclectique est une jouissance. Nous sommes des êtres de chair et le plaisir nous est proposé à chaque instant de notre vie. C’est si bon d’être enchanté(e), surtout dans le délicat secret d’un moment d’amour, c’est si bon de voir toutes les merveilles que le monde nous offre, avec cette lumière qui revient à chaque aube.
La mort dans l’univers invisible n’existe pas. La race humaine est sans fin. Simplement, il y a plusieurs niveaux de vie. Plusieurs niveaux de vie et plusieurs façons de vivre. Dans cet amour, le temps reste illimité. Ce dernier agissant de façon apparemment hasardeuse mêlant le passé au présent et le présent au futur. C’est là, la boucle fascinante de l’énergie temporelle.
1 Après l’horizon.
Univers lumineux réalisé par Marie Blanche Iraldi Durand que je remercie pour l’illustration de la couverture de ce livre.
“Le jour se lève sur le lac. La lumière du jour va l’éclairer de mille couleurs, les cygnes oiseaux majestueux nous font un signe d’amour et de fidélité dans la pureté de la couleur de leur plumage“ M. B. Iraldi Durand
Toi
Transes
Air
Le jardin du bois
La Corse
La première porte
Fête azuréenne
8 novembre 1992 le ruisseau
Plage d’amour
Pensées furtives
Voyage
L’arbre qui aimait l’eau
La rivière dans la clairière
Glace où je fonds
La forêt universelle
L’eau de prières
Traversée
Signal
L’homme sincère
Transmutation
Souvenirs
Présence
Rimbaud
Chance
Le philosophe
On ne le nomme pas
L’auteur et le feu
Ode à la lune
Le roi et moi
Naissance d’une nuit
Le pinceau-soleil
Sur toute l’ouverture de mes bras
Tu pourrais peut-être t’allonger sur moi
Car je voudrais être cette terre, sur laquelle tu soupires
Pour recueillir ta respiration dans un brasier d’avenir.
Je voudrais être cette terre sur laquelle tu transpires
Pour y recueillir éternellement l’éclat de tes sourires.
Comme un souffle que tu portes à mes reins
Je m’étends et respire tes doux parfums…
Comme une lumière fluide venant de toi
Je me gorge de tes aspirations par mes émois.
Comme un corps qui se scinde au tien.
Dans tes bras et dans ton cœur tu me détiens :
Comme un souvenir insatiable, inaltérable.
Le parfum flottant,
Sur tout l’océan,
D’un homme beau, silencieux, infatigable
Dans l’amour.
La vie qui dure un jour,
La nuit où je t’attends
Est la plus belle de mes vingt ans.
Je voudrais être ce ciel
Pour à jamais t’être fidèle,
Et te donner ma joie d’être bleue,
Ou d’être constellée de tes yeux
Je voudrais être ton corps pour aimer ton âme encore,
Et t’emmener dans les pays au cœur d’or.
Le jardin des Hespérides2 n’est pas un mythe
Et pour toujours je t’y invite.
Sentir ce souffle qui vient de ton ventre,
Atteignant l’horizon, au creux du centre
De mon âme,
Être ta femme.
Sentir tes eaux monter dans ma joie
Et s’écouler dans l’univers de mes lois.
Je voudrais être la pierre couchée sous ton pas
Pour te protéger et te diriger loin des fracas.
Je serai ce corps pour toi, terre, ciel et pierre
Pour ton souffle, ta sueur, tes reins, ton univers.
Enfin ma terre a la couleur de ta lumière
Mon ciel n’a d’infini que ta chaumière
Où la pierre de ma vie crépite sous ton feu.
Rien ne peut m’arracher à ce frisson majestueux
Que de sentir jour après jour le bonheur
De me confondre, pour toi en un bouquet de fleurs
Et d’avoir trouvé un maître de ma jouissance.
Dans une éternité tellement immense
De sentir nuit après nuit
Les saisons s’étaler sur mon corps,
Et t’appeler des noms les plus épris.
Pour cette fleur qui te cherche encore
Je suis une fleur et une femme
Qui aime un souffle et une âme.
Je voudrais être ta fleur
T’offrir mon bonheur
En échange de ton eau
Lumière, écume, Oh !!,
Beaumes de mon jardin, de mon éveil,