9,99 €
Job est un personnage biblique qui symbolise la résistance face au doute et à l’abandon. Cet ouvrage propose une translation poétique du texte de La Bible telle que l’a proposée le rabbinat français. Étudier La Bible est toujours un projet audacieux, le transposer en rimes poétiques c’est peut-être tenter de mettre le mystère en veille, ou du moins proposer une interprétation plus malléable où les mots sembleraient moins lointains, plus proches de nous au XXème siècle. En outre, la poésie dont la première ambition est de respecter la polysémie du mot, permet je l’espère au lecteur de ce travail une interprétation plus proche de son caractère et de son inconscient personnels. Comme une corrélation intime entre le texte et sa perception. Job a enduré de nombreuses épreuves et à chaque fois il a su rester confiant et fervent envers son dieu. Il est probablement l’un des personnages bibliques le plus émouvant. Mais aussi le plus exemplaire : il est un modèle de comportement de la créature face à son créateur. Le choix de ce personnage n’est pas gratuit, résister et continuer à croire lorsque l’on se sent abandonné est un sujet d’actualités. Ce travail a pour ambition en outre de suggérer la lecture de La Bible, mais aussi d’autres textes religieux. De tous temps, les religions ont portées les hommes au bout de leur conviction. Pour réconcilier les peuples, découvrir la religion de l’autre peut …, être une chance.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 40
Veröffentlichungsjahr: 2016
Se rapprocher de La Bible, c’est s’approcher du mystère des religions fondées à partir du personnage d‘Abraham. Un (des) mystère(s) qui soulève(nt) toujours une multitude de questions, (ont) a suscité bien des débats qui n’ont pas trouvé de réponses. Mais l’important ne réside-t’il pas dans le questionnement, la concertation ? La Bible est source de questionnement, mais aussi de prières. Cela peut sembler une évidence, mais il est bon de peser tout le poids de la pensé humaine et de la prière.
Pourquoi la Bible est un texte dit “sacré“ ? Peut-être parce qu’il confére à l’être humain, une identité, une volonté de perfectibilité. Être et s’évertuer ne sont-elles pas les voûtes des arcanes de l’existence ? C’est la raison pour laquelle les hommes prient. L’identité et la perfectibilité sont les chemins vers une dimension de la vraie vie. Au sens poétique, car quelque part la Bible est poésie. La poésie cherche à situer l’homme dans le monde abstrait et concret : quelle est la place de l’humain dans la Bible ? Pour beaucoup d’entre nous, elle se condense dans le concept d’amour. Mais personne n’a encore établi la puissance du Cantique des cantiques.
Simplement tous les hommes peuvent se retrouver dans la Bible, puisqu’elle relate l’appartenance à l’humanité. Dieu donne la force de surmonter les épreuves à celui qui respecte ses commandements. Et cela est difficile, car le monde depuis le péché originel est sauvage. Remercier l’Éternel, c’est peut-être continuer à aimer le monde, comme l’a fait Job : serviteur fervent de l’immanence divine.
Job dans son acte permanent d’amour, loue une présence du divin.
Comme bien des personnages bibliques, Job peut faire pleurer, inspirer la compassion, insuffler la suprématie de la ferveur et rendre visible la joie. Peut-être parce que la joie naît dans la main des anges et que Job en est entouré.
De manière plus signifiante la Bible a pour “… seule ambition [est] de reproduire aussi fidèlement que possible le texte original, tel que la tradition nous l’a conservé à travers les siècles… C’est une œuvre modeste de translation devant donner satisfaction aux lecteurs qui demandent à la Bible des Inspirations religieuses et morales.“ Une reproduction, une translation, n’est pas simple, et pourtant la Bible a vu le jour …Voici ce que nous retiendrons du grand rabbin Zadoc Kahn dans la préface à La Bible traduite du texte original par les membres du rabbinat français, aux éditions colbo à Paris pour la dixième édition en mars 2002.
Hormis la dimension religieuse incontestable, primordiale de la Bible, les écritures sacrées sont le fruit de réflexions philosophiques.
L’étude de la Bible comme phénomène littéraire a incité Mircéa Éliade dans son ouvrage Le sacré et le profane aux Éditions Gallimard, en 1965. Pour lui, le sacré se manifeste et rend visible l‘invisible et il y a deux modes d’être dans le monde : “la consécration de la vie même de l’homme et la sacralité dont peuvent être chargées ses fonctions vitales“ (p.19) . Pour lui enfin La Bible mêlerait le sacré et l’histoire.
La Bible, Verbe, Amour, Révélation est écrit, comme une trace qui ne trouve de raison d’être, dans sa lecture qui est peut-être en elle-même un commandement …
À travers les voix d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Et comprendre le sens des trois religions : musulmanes, chrétiennes, juives.
Les religions peuvent aider à oublier les guerres. Il est important de saisir le bien-fondé de chaque religion. Puisque les religions sont le fondement des civilisations.
Job
Job a été confronté à l’abandon
Et au courage de dire : “ Pardon “.
Cet homme intègre et droit
Craignait Dieu et ses Lois.
À chaque instant évitant le mal,
Son âme limpide et claire n’était ni sale,
Ni dangereuse.
C’était un homme de qualités.
Il ne craignait ni les terres boueuses,
Ni les tentations qui auraient pu l’écarter
Du chemin
De l’examen
Et de l’introspection
En Terre de Sion :
Sous les yeux de l’Éternel
À qui il était fidèle.
Un jour l’Éternel interroge Satan :
“ D’où viens-tu “ ?
“ Je viens de voir Job, ton fervent,
Tu as béni l’oeuvre de ses mains nues “.
Et Satan de poursuivre avec ruse,
Qui de toutes méchancetés vit et s’amuse :
“ Étends une fois ta main
Et touche tout ce qui est à lui “. ( Le malin ).
L’Éternel délègue le pouvoir à Satan,
Car il restait confiant
En son serviteur
Toujours pieux et fervent.
Ainsi il autorise Satan
À le confronter aux passions
Qui voguent en terre de Sion
Et dit :
“ Étends une fois ta main
Et touche ce qui est à lui
Seulement tu ne toucheras pas sa vie d’humain “.
Ainsi Job perdit
Ce qu’il possédait dans sa vie
De plus en plus précieux :
Il devint de plus en plus malheureux :
Satan s’attaqua aux bœufs
Puis aux esclaves besogneux,
Puis aux brebis,
Mais pas à sa vie !
Le messager