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Ces cinquante-trois poèmes ont été écrits sur une période de sept ans, un septennat cependant studieux qui a su se mêler à l'évasion dans une période d'études de Lettres, alors qu'un doctorat "la poésie et l'intimité ou l'identité et l'être au monde" était en cours de rédaction. Un voyage ensoleillé sur un lison d'amour, toujours émerveillée devant "l'aube je t'aime," la joie d'évoquer la nature et la vérité dans une fête azuréenne toujours dans la constante amoureuse évocatrice du roi et moi. Il était incontestablement, et les écrits de la Bible le prouvent soucieux de répandre sur terre, un éclat de l'harmonie, et de la beauté divines. Que ce soit dans l'orietur rimbaldien, la libération de l'inconscient par excellence, le fantasme de l'éternité ; ce travail est assimilable à une éthopée : l'ambition de peindre des personnages, d'anciens amours en peignant leurs moeurs et surtout leurs passions. La sermocination littéraire, permet (dans un premier temps, puis plus tard dans la prosopopée) de dialoguer avec une personne absente, en prenant soin de lui attribuer un discours qui lui convient, lui ressemble, le sert, ... une évasion dans la rupture de la continuité énonciatrice du monologue. L'écriture poétique s'accomplit totalement dans la prosopopée, puisqu'elle fait même parler, et agir une personne que l'on évoque, absente, défunte, animale (comme le poisson Martial), ou chose personnifiée. Le poème s'engage sur le chemin fabuleux de l'émancipation littéraire.
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Seitenzahl: 63
Veröffentlichungsjahr: 2019
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À l’évocation de l’Amour, il paraît incontournable de se souvenir de Platon, élève de Socrate et qui l’inscrit au panthéon des plus grands philosophes, reste inscrit dans le temps : “la philosophie occidentale n’est qu’une suite de bas de page aux dialogues de Platon.“1
Il résoud les apories philosophiques, précisément dans le vaste domaine de l’amour, et atteint plusieurs centres d’intérêt : le désir, l’épanouissement de l’existence, l’amour de l’élève pour le maître (Socrate ?, l’a-t’il vraiment aimé ?), l’excitation de l’âme poursuivant l’idée du bien.
Comme tous les philosophes, Platon se pose comme raison de pensée : l’existence humaine, tourmentée ou heureuse, qui aspire à l’éternité par essence fruit de l’amour, et de tout son bien-être. La vie étant le premier cadeau d’amour de Dieu pour sa créature, puisqu’en nous réside cet incroyable souffle HÉ. Le Souffle divin dont les clefs sont : la face féminine de Dieu, unie à YOD et VAV, face masculine mais aussi la respiration, l’accomplissement d’une réunification, un élan créateur(quel qu’il soit) : “tu n’as besoin de rien d’autre que de cette force fougeuse qui s’élance déjà en toi“, Pensée, Parole et Action qui sont les trois principaux vêtements de l’âme. An nom de l’amour et de la poésie se réconcilient magistralement la culture héllénitique et la tradition judaïque, et pour cela nous n’aurons de cesse de remercier le scribe.
L’amour et la connaissance sont souvent liés dans la thématique de la recherche du bien. Le bien suprême, réside dans l’Écriture, religieuse, philosophique, poétique. Dans l’écrit, l’humain trouve toujours sa fenêtre. L’amour et la poésie, les deux ouvertures de l’existence. Et, Platon l’avait bien compris, en effet pour lui : “Touché par l’amour tout homme devient poéte,“ et l’homme découvre l’exaltation immense de la liberté : “l’homme libre ne doit rien apprendre en esclave, en effet, les leçons quon fait entrer de force dans l’âme n’y demeure point. Ainsi donc n’use pas de violence dans l’éducation des enfants, mais en faisant de sorte qu’ils s’instruisent en jouant : tu pourras par là mieux discerner les dispositions naturelles de chacun“.
Le temps, image mobile de l’éternité immobile laisse toujours au-delà de l’intellect, une place fleurie et privilégiée à l’amour. L’amour est constamment accesible, ainsi pour le remercier d’être Platon nous dit : “Fais preuve de gentillesse envers tous ceux que tu rencontres, leur combat est peut-être plus dur que le tien.“
Le philosophe aime, le poète ressent.
Peut-être que Platon sans le savoir nourrissait la pensée de quelques poètes, et avoir le bonheur un jour de dire : “Toi je te connais, tu étais dans mon rêve.“
La connaissance de l’amour est toujours simple et imprévisible, les poètes et les philosophes lui rende hommage, mais en fait ils ne font que décrire une entité inhérente à l’humain “aimant.“
1 Alfred North Whitehead (philosohe, mathématicien, …, Procés et réalité, 1929, p.63.
Poème pour uncl’Jo
Voyage ensoleillé
Lison d’amour
Le soleil sur la mer
À la vie
La parole
Lison d’amour
L’aube je t’aime
3 janvier 1995 Ombre
Nature et vérité
5 août 1994, l’éveil
Toi
La femme des îles
Martial
(Le petit Prince) L’ange qui déchaîne
Transes
Sable,
Air,
Le jardin du bois
Magie
La Corse
La première porte
Fête azuréenne
8 novembre 1992 le ruisseau
L’homme et la chevelure
Plage d’amour
Le rêve océane
Pensées furtives
Les trois rêves
Voyage
La nuit et le réel
L’arbre qui aimait l’eau
La rivière dans la clairière
Glace où je fonds
La forêt universelle
L’eau de prières
Traversée
Signal
L’homme sincère
Transmutation
Mythologies
Souvenirs
Présence
Rimbaud
Chance
Le philosophe
On ne le nomme pas
L’auteur et le feu
Ode à la lune
Le roi et moi
Naissance d’une nuit
L’eau
Le pinceau-soleil
Un ancien qui pour moi, s’est levé tôt !
Nous avons connu la même île,
Où le temps flottait sur la mer.
Tu étais le médecin tranquille
Qui se taisait tout en faisant des prières.
Tu étais le silence de mon père,
Et le rire de tous les enfants.
Les oiseaux chantaient avec le vent
Et tu regardais le monde comme une lumière.
Cette clarté que tu partageais
Et les ondes qui se propageaient
Dans tous les esprits de vie,
La vie …
Mon père est parti
Dans le monde de l’infini ;
Et il t’offre chaque jour le soleil
Toi, qui présentes les merveilles.
Parce que tu as la préscience :
L’amour et la connaissance
La Tunisie,
Puis les États-Unis
Mon père aurait du te suivre,
Dans la canicule ou le givre
Pour rire
Avant de mourir.
Mais comme le disait maître Eckhart2
Dieu est bon et il a un regard
D’amour et de paix sur ses créatures
Qu’elles quelles soient :
Tous les êtres sont purs
Mais leurs destins ne vont pas au même endroit.
Vous êtes nés les yeux plein d’étoiles
Et vous parliez en silence de cette kabbale,
Qui rend les authentiques heureux ;
La nuit, je vois ses yeux
J’entends sa voix.
Et c’est dans l’amour que j’ai appris :
La Loi,
La Torah3
Merci,
Et comme lui,
Tu seras toujours en vie.
2 Eckhart von Hochheim (1260-1328) est un théologien et philosophe dominicain, pour qui l’engendrement éternel du fils par le père, est le fruit de la divinisation reçue de Dieu et par l’union à lui.
3 La Torah est selon la tradition du judaïsme, l’enseignement divin transmis à Moïse sur le mont Sinaï et retransmis au travers de ses cinq livres ainsi que l’ensemble des enseignements qui en découlent.
Le temps s’est enfin arrêté
Pour que tu restes à mes côtés.
Le soleil brille dans ses yeux
Éclat sous bleu dans un vermillon feu
Lune de lumière et de couleurs,
Tu transportes en moi toutes ces fleurs
Dans le cercle ardent
Au bord de mes vingt ans.
Je vois passer la joie d’un enfant,
La vie de la lumière mauve
M’emmène dans des voyages fauves,
Comme une peinture,
Comme un murmure.
Les mots sont des couleurs pures
Et tous portent la vivacité du jour,
Où par la Force, je vis dans l’amour ;
Longtemps paroles sont
Comme l’iris de tes yeux si bons.
Au cil de tes trente ans, dix ans nous relient.
Mais le présent nous unit,
Car quand je vois ta lune brillante
Tout mon être vit et s’enchante
Se recueillant de fleurs et de rires,
Tout ce que ton regard porte à ton sourire ;
Et l’air tout autour chante le bien,
Quand je suis avec toi,
Quand tu es avec moi.
Et je t’attendrai à nouveau dans le nouveau matin,
Puisque mon amour pour toi, n’a et n’aura aucune fin.
Que les trajets de ma pensée
Fusent comme un stylet.
Que les trajets de mes chemins
M’emmènent jusqu’à tes mains, baisers.
Ce contact gracile,
Ce désir fragile
De mes lèvres et de ta paume
Je suis prête à honorer ton royaume.
Sont ta lumière pour une femme.
Et s’approche à nouveau le printemps dans les campagnes
Aux fleurs et aux ruisseaux j’offre mon âme
Et de la tendre Licorne, j’apprendrai à être ta compagne.
Femme, suis, amour vie.
Je t’ai rencontré dans une ombrée du paradis.
Dans tes yeux, la joie et la force ; montent à l’unisson
Vers ta félicité permante : l’espace devient alors, chansons.
Des plantes plus vertes que l’espoir ;