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Mon chemin est une forêt universelle, elle est peut- être imaginaire, mais je la connais, là où je voyage et découvre la Nature (de l’Homme). Ce fut un jour comme celui-ci où je vis les ténèbres s’effondrer. Un miracle… Aussi, j’ai présenté mes condoléances à tous les êtres de la nuit pour en conserver le souvenir et ne pas oublier leurs regards sur, (ce qu’ils appellent) l’être, ainsi devenir moins vulnérable devant les êtres ténébreux. J’ai choisi de chercher une plage d’amour. Sur cette plage existe tout de même des dangers l’Homme peut devenir la victime d’une chevelure, de femme ou de sirène. Mais ce danger et c’est là ce qui en fait la beauté peut devenir un rêve « océane ». Sur cette plage fusent de toutes parts des pensés furtives, voire joyeuses. Rimbaud ne percevait pas la beauté comme les non-initiés, pour lui la beauté c’est d’abord un jouet, peut-être parce qu’il y avait à la fois le ciel et la mer et donc toute liberté. En tout cas il la bien perçut, moi j’ai rencontré un ami il s’appelait Martial avec lui j’ai joué avec le sable et la mer, mais sans chercher à démêler la beauté de la laideur. Rimbaud lui cherchait la beauté pour l’asseoir sur ses genoux et l’injurier. Celui qui n’est pas poète joue aussi, sans chercher le beau du laid, le bien du mal, juste de l’eau d’enfant, la rose du premier matin. Il y avait également ceux d’Ecléve, qui écumaient de rire dans l’eau d’enfant, et pouvaient voir la rose du premier matin. C’était un hasard, un choix, peut-être même un dessein pour adoucir l’horizon de nuit. Il y a effectivement une présence douce, faite comme nous de sang d’oxygène et d’hydrogène. Mais surtout il y avait ce corps lumineux, que j’attendais, sur le chemin des pierres, où je suis allée pour toi. Ce corps lumineux qui interpelle, fascine et interroge, finalement faut-il suivre le chemin ? Faut-il être ou ne pas être ?
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Seitenzahl: 36
Veröffentlichungsjahr: 2014
Mon chemin
Sur le chemin des pierres
Et les ténèbres s’effondrent
Etre ou ne pas être
Je t’attendais
La première fois
Le voyage
Pour toi
Rose du premier matin
Eau d’enfant
L’horizon de nuit
Présence
Regards sur l’être
Ceux d’Eclève
La forêt universelle
Cette lumière
La fleur temporelle
Ciel et mer
Sable
L’eau
Martial
Les jeux du poète
Histoire de sang
Condoléances
Le dessein
Souvenirs
Rimbaud
Le corps lumineux
Le prisonnier du jour
Pensées furtives
Le rêve océane
L’homme et la chevelure
Nature
Plage d’amour
Sang d’oxygène et d’hydrogène
Regards
Traversée
Eclairages
La pluie
Voyage ensoleillé
J’ai fui les océans,
J’ai pleuré aux pieds des géants.
Et j’ai senti le vent,
Et j’ai gravi les marches du temps.
J’étais seule et désarmée,
C’était toi que j’attendais :
Lune et soleil
Cristal et vermeil.
Tu es une lumière emprisonnée,
Parfois tu me montres le sentier,
Où nous pouvons panser nos plaies
Comme un onguent venu des fées.
La vie ne se peut seule,
Alors j’ai cherché dans le jour et la nuit
Faire taire la gueule…
Du loup tapi derrière le lit.
Ce qu’il y a de fou
C’est lui
Ce qu’il y a de fou c’est ma vie.
Et je pense toujours à toi
Comme un rocher qui accepte les vagues sans lois.
Et je pense toujours à toi,
Tu m’as montré le soleil,
Je suis tombée en merveille.
Il faut se relever
Et continuer :
Toujours protéger la lumière,
J’ai choisi nos prières.
Une larme pèse lourd,
Un souvenir coure
Dans mon coeur
J’ai encore peur.
Mais tu es parti…
Et qu’aurais-je fait de tes cris,
Quand je méritais un sourire
Et qu’aurais-je fait de ta folie,
Quand il suffisait de rire…
Sur le chemin des pierres,
J’ai connu des roses et des arbres verts.
Et puis tout à coup s’est effondrée la lumière,
Alors j’ai pleuré sur le chemin des pierres.
Je n’attendais qu’un ami,
Alors j’ai dit :
Il saura m’aimer
Il saura voler.
Dès ce, la lumière est revenue
Et à nouveau les bras tendus, j’y ai cru.
Parce que ce jour là
C’était toi.
Aucun diadème
Aucun stratége,
Juste le feu de l’été,
Juste des mots murmurés.
Contre les murs, et les prisons
Je porterai le flambeau de ta saison.
Contre la douleur
J’irai chercher chaque fleur…
Et pour briser les Silences
J’appellerai les oiseaux
Et pour redonner chance
La symphonie sera allegro.
Sur le chemin des pierres,
J’ai fondu en prières
Et j’ai embrassé le ciel
Car ta lumière est belle.
Au nom de la Lumière,
Berce l’Amour sur Terre.
Pardon de t’aimer, toi Lumière
Pardon de pleurer, toi prière.
C’est vrai j’ai trop attendu
Le calme est revenu…
Après la tempête.
Et le voilier s’est couché sur le rivage
Là où ; mon sourire te sourit
Et la nuit protège les enfants sauvages
Là où mon sourire te sourit.
Je t’envoie des baisers
Je te frissonne bleue et rouge
Et l’instant devient éternité
Comme une statue qui bouge
L’Amour est devenu profane,
Alors j’attends, perdue dans la forêt
Et j’irai trouver le vent d’été
L’Amour est devenu profane.
Quel est ton sourire ?
D’où vient ta lumière ?
C’est l’éclat du rire,
C’est le soleil d’hiver.
Comme je t’aime lumière,
Comme je t’aime prière
Tout s’est posé
Aux pieds de l’océan fatigué.
Les voiles caressent le sable
Comme un lit, un mur d’érable
Et je te souris
Et l’enfant aussi.
Tu choisis le rouge ou le bleu ?
Tu choisis le vent ou le feu ?
Pardon pour la lumière
Pardon pour la prière.
Je t’aime et je t’attends
J’ai choisi le vent,
Parce qu’il me porte à tes bras,
Je propose la fin des temps
Un dernier soleil couché au-delà
Des horizons, des matins et des printemps
Oui, le vent dit oui,
Parce que le cheval est bleu
Parce que l’éclat aussi bleu,
Te transperce de lumière.
Les ténèbres s’effondrent,
C’est ta vie qui revient.
Les ténèbres s’effondrent,
C’est ma vie qui revient.
Un nouveau soleil dans notre ciel
Un bouquet de roses et d’étincelles,
Les yeux fixés dans le firmament