Toi et Moi Tome I - Sandrine Adso - E-Book

Toi et Moi Tome I E-Book

Sandrine Adso

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Beschreibung

Gloire à ceux qui possèdent une harpe et sont illuminés par la quête du saint Graal. Les deux se rejoignent dans une beauté quasi-irréelle. La harpe détient la magie sacrée du Graal. Le Graal contient la poésie lyrique de la harpe. J'ai plus de respect pour toi que pour la harpe et le Graal... Tu es peut-être cet homme qui berce, la magie, le sacré, le lyrique, la poésie plus séduisant que l'étrange vent qui accompagne ces merveilles divines.

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Seitenzahl: 100

Veröffentlichungsjahr: 2021

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Le désir véritable a besoin de pudeur pour être sublimé. Mais pour qu’il soit vécu dans sa totalité, c’est une autre histoire, il faut tout simplement du courage. C’est dans cette ardeur, cette fragilité que se décline l’Amour.

Table des matières

La licorne bleue et la harpe

La licorne bleue et le Graal

La licorne bleue et la harpe

Elle porte le voile des musiciens en écharpe,

Elle projette leurs sons jusqu’aux confins de l’univers

La musique ne parle pas en mots,

Elle trébuche mais ne sonne jamais faux.

Ainsi elle est perçue au-delà de toutes les frontières.

Puisque le temps se propose et se dilate en permanence

L’espace n’est jamais fermé.

La musique reste une joie et une chance

Pour toute l’humanité.

Mais peut-être pas au même moment,

Le temps que les ondes trouvent l’amour et ses courants.

La musique atterrit, depuis le ciel, depuis la mer

Elle est accueillie dans la joie

Et donne envie de rire dans les airs,

Donne des ailes aux maladroits.

La musique est humaine et divine.

Peut-être humaine parce que divine,

Peut-être divine parce qu’humaine.

La musique intérieure est reine.

J’aime la musique qui joue ses partitions sur le chant de l‘humain

Car ce sont toujours des chants qui viennent de loin.

M’entends-tu chanter la nuit, lorsque mes pensées viennent à toi.

C’est l’instant le plus intime de la félicité,

Lorsque je sens que la fatigue s’en est allée,

Puisque je te sens retrouver la joie

Dans certains de ces moments là ;

À chaque instant où nous sommes près d’y croire encore une fois

De contempler tout ce que tu as créé,

Par ta seule pensée,

Tu chantes dans l’esprit des gens.

Tu fais partie des plus grands,

Qui savent sembler petits

Tu fais toujours le serment solennel de respecter leurs vies.

Et tu m’as toujours respectée, merci.

Même si tu m’as montré ta puissance.

Je sais bien que ce n’est ni par orgueil, ni par vanité

Comme on l’aurait fait dans l’enfance.

Pour ne pas mentir, mais garder ses secrets :

Saura-t’on un jour qui t’a mis une harpe dans la main ?

La nature, elle chante précisément le soir et le matin.

Lorsque D. laisse dormir l’Homme pour rêver,

Et la femme pour s’évader,

Dans le jardin des anges, dans le jardin de leur passion.

Là où l’Homme n’aime qu’une femme sans exception,

Où la femme garde ses trésors uniquement pour lui.

Sur le chemin, c’est toi qui m’a guidée le long de la poésie.

C’est l’une des merveilles de nos vies.

J’espère un jour mêler mes mots à tes mélodies,

Pour embellir la vie.

Faire l’amour avec toi, c’est chanter aux sommets des astres fort

Dans notre silence qui espère encore,

Qu’aujourd’hui sera toujours suivi d’un lendemain.

Tu es la promesse de l’eau qui s’écoule au son des musiciens

Une musique comme une vague sur le refrain,

D’une partie de ta vie,

Qui cherche quelquefois ma vie.

Je suis la musique de ton amour,

Depuis toujours,

Ce jour où tu as pensé qu’il te fallait une femme à tes côtés

Digne de ta royauté.

Tu m’as cherchée

Tu m’as trouvée

Ou le hasard nous a réuni…

Tu es un véritable soleil de vie,

Là où j’irai frotter mes ailes à ton énergie,

Je ne saurais jamais

Qui remercier,

Le hasard ou ta royauté…

Le hasard conjugue des mystères,

Et ta royauté marche en avant sur toute la Terre :

J’ai toujours été là avec mes mots,

Et je t’apprendrai à les entendre dans le vent ;

Ils iront vers toi, tu ne perdras pas ton temps.

Seront écrits sur ton drapeau :

Hesed1,

La fondation, la communion perpétuelle d’une aide,

De D. qui veut nous donner amour et paix,

Et nous porter sur le lac de la tranquillité.

L’amour se dépose tendrement et en couleurs comme une fleur

Un instant de paix qui efface toutes les erreurs

De l’humanité

Et c’est en chantant que les peuples se parlent de liberté.

La liberté

Est comme un baiser,

Elle est l’espérance

De la plus grande délivrance

De David à Saül, lequel est le plus mélancolique ?

Le roi David joue de la harpe dans des instants magiques,

Et aide à descendre dans le fond des âmes,

Sa mélodie pénètre tout : des temples jusqu’à sa femme.

Un temple n’est-il pas aussi honorable qu’une femme ?

Ouvrir une porte, c’est d’abord sourire,

Puis avec des pas respectueux, découvrir des empires,

Et comprendre que parfois, c’est le but de toute une vie.

Une vie qui sera, (ou qui l’est déjà) bénie

Est un plaisir,

Tu peux tout découvrir

Puisque ton incroyable pureté,

Est le chant de toutes les clefs.

Saül, premier roi de la terre sainte

N’a probablement jamais eu de craintes (…)

Sa seule mélancolie résidait dans l’absence de plaisir

Pourtant il éprouvait des désirs

Auxquels Dieu ne voulait accéder

Au profit de son trésor : son roi berger.

Et l’amour du pouvoir de la guerre,

Saül était un roi fier,

Qui ne respectait pas le joyau offert par Dieu, l’alliance.

D. par l’intermédiaire de Samuël convinrent d’un nouvel avenir

Parsemé d’intempéries et de délires.

Pour ce roi, finalement sans intelligence

Le futur roi fut alors désigné,

C’était un homme doux, simple berger

Du simple nom de David,

Dieu savait qu’il saurait être le protecteur et le guide

De l’alliance qui provenait peut-être de béthléem

Comme David lui même.

Tout d’abord écuyer, il devint un fervent guerrier

Au service de la divinité.

Le premier roi se voyant déjà destitué

De la royauté

Voulait attenter

À la vie de cet homme entré dans sa vie

Comme un fruit sauvage que l’on désire chaque nuit.

Ce péché

Entrainèrent les deux hommes dans le désert de Ziph2.

Alors David et ses hommes sortirent de Keila,

Et Saül à son expédition renonça.

David resta dans le désert de Ziph.

Jonathan, fils du roi jaloux

Tint au roi David, un discours très doux

Il lui promit la liberté

L’invincibilité

Ils firent tous deux alliance devant l’Éternel,

Dans un désert aux rochers éternels.

Leur union suffit,

Et chacun des deux repartit.

David, mélancolique dans la solitude de Maon3,

Et le roi vindicateur prit conscience de la situation :

Le berger d’un côté de la montagne

Le roi assassin de l’autre

L’un cherchait à sauver sa vie,

Tandis que l’autre

Avait la nostalgie de ses campagnes

Guerrières,

Meurtrières.

David ne pensait qu’à la vie

Saül, pourtant premier roi

Désobéit aux premières lois

Il tua.

Pourtant le décalogue existait déjà…

David, berger, hors la loi,

Futur roi,

Était à la tête de révolutionnaires,

Qui vivaient avec lui dans le désert.

Ils savaient où trouver

La boisson et le gibier

Et connaissaient tous les endroits secrets

Pour asseoir sa royauté,

Qu’il portait dans son cœur

Avec joie, dignité et bonheur.

Depuis les cieux, anges, parfums le couvraient de fleurs

Déjà je te voyais dans le ciel, au rythme des heures

Victorieux de Goliath, jusqu’aux autres guerres.

Je te vois dans tous les instants d’aujourd’hui, de demain, d’hier

Il me suffit d’ouvrir les yeux pour comprendre ton intemporalité

Ton passé aime ton futur,

Tu es le roi de l’éternité,

Tu visites chaque jour, le mur.

Tu construis une cité, des maisons pour tes serviteurs,

Le soleil y fait son tour heure par heure,

Chaque pièce est entourée de fenêtres,

Les oiseaux cherchent à les connaître,

Parce qu’ils ont besoin de te chanter,

Et moi de t’aimer.

Ma clé s’est perdue un matin d’hiver

Elle attend la main d’un homme ni fermé aux arbres, ni fier

Une main plus douce, qu’un homme en prières.

Le psalmiste souffre du malheur d’être loin du temple de Dieu

Mais trouve réconfort dans certains yeux.

J’aimerais qu’en me regardant,

Tu explores tous les océans

Pour que tu comprennes plus vite que le vent

Avant même que tes ennemis n’aient envisagé d’être violents

Tu vis, sur tous les hexagones de la vie,

Tu fais taire ton ennemi

Il t’offre la survie

Et pour toi j’ai fabriqué

Un petit livre où je raconte combien tu es aimé

Parce que tu protèges nos secrets

Et que tu laisses entrer dans le temple, le vent.

Un souffle majestueux depuis tes premiers temps.

Le chemin vers le temple est et sera toujours un secret,

Le premier temple et sa virginité.

Les rois du monde entier doivent la protéger,

Comme une fleur qui te parle du sacré,

Sauras-tu comprendre son langage ?

Elle te parle des pluies, des éclaircies sur les rivages,

Loin de toi, la tristesse, pour toi, mon cœur sera encore bleu.

Ta harpe a des pouvoirs merveilleux :

Tu hypnotises les serpents,

Tu fais tomber à terre, les titans,

Et tu fais danser l’amour dans l’océan.

Tu chantes aussi, ta voix est une gorgée

De profondeur ensablée,

Que seul l’amour peut donner

Une fois, dix fois l’éternité,

Si tu veux bien ?

Puisque D. propose à quelques humains

De parcourir l’univers et ses chemins

Pour trouver la force de vivre, d’aimer.

Je ne te quitterai jamais,

Le vent saura où me trouver,

Je souhaite que tu apprennes à l’écouter,

Car D. parle aux rois dans le vent,

Dont il est le souffle permanent…

C’est un vent constellé,

J’aime écouter le vent de ton amour et son éternité,

Parce que tu es doux comme un berger,

Et fort comme le lion de la terre où tu es né.

Tu rugis dans le silence qui vient,

Mais tu ne tues jamais avec tes mains.

La mort n’ose s’approcher de toi,

Tu la chasses hors de ton être-là,

Et je t’aide à la porter au-delà de toi

Pour que le temple et l’océan aient toujours un roi.

C’est un vent qui m’emporte loin

Mais ce trajet,

Est tendrement éclairé,

Il ne peut se faire sans tes yeux, tes mains

Car ils chantent l’étoile de notre amour.

Veux-tu être mon amour ?

Songer parfois quand tu sors des brouillards, à moi

Gagner les combats.

Te reposer dans mes bras ?

Mon amour pour toi est plein de rêves et de secrets.

Et ces rêves sont les seuls cadeaux que tu veux accepter…

J’en ferai des colliers de clochettes pour tes nuits,

Ils ne te réveilleront pas, ce sera pour toi, une autre vie :

Tu peux vivre plusieurs vies à la fois,

Tes adversaires ne comprendront pas,

Ne te trouveront pas.

Ils ouvriront les volcans,

Ils plongeront dans les océans,

Mais les cieux, ils n‘ y auront pas accès,

Je surmonterai ma licorne et j’interdirai

Même leur imagination de toi,

Invicible, tu seras.

Champion : des fleurs envahissent tes bras.

J’assiste à toutes tes victoires

Oui, tu mérites la gloire.

Je prends soin à ce que jamais tu ne franchisses la vallée du mal

N’essaie de déchirer tes étoiles,

Tu protèges toutes les lueurs du firmament

Tu les caresses à l’abri du temps.

Même durant son exil douloureux,

David continue à magnifier ce Dieu, qui semble loin de ses yeux

Se mêlent en lui mélancolie et espérance,

C’est la raison pour laquelle, la harpe chante dans le silence.

Quand David se tait, ses mélodies continuent à venir jusqu’à moi,

Il me parle dans ses rêves depuis là-bas

Et là-bas ce n‘est pas si loin

C’est tout prêt de notre destin.

C’est pour cela que je t’entends toujours,

La seule gloire que je veux connaître est ton amour.

Même si l’amour n’a rien de glorieux,

Le tien a toutes les victoires dans ses yeux.

Tu es le seul homme dont je veuille me souvenir

Qui me fasse rire et sourire

D’une bouche qui s’appelle désir.

Est-ce un hasard si amour

Rime avec humour ?

Ce sont deux plaisirs qui s‘offrent spontanément :

On ne peut forcer quelqu’un à aimer

Ou rire naturellement

De bon cœur avec sa simplicité.

Avec sa magie et son étrangeté.

C’est bon la vie,

Quand elle se laisse bercer par les mélodies,

Par toutes tes symphonies

Que tu ramènes des nuits

Où ta harpe, parfois chante seule (?)

Et toutes les étoiles du monde entier veulent

L’entendre, alors elles se penchent aux balcons du ciel

Et deviennent de plus en plus belles