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Selon la communauté scientifique, la Vie s'est installée au hasard de réactions chimiques. On soutient que la théorie de l'Evolution néo-darwinienne est seule adaptée à fournir une explication cohérente du monde vivant. L’Homme se targue de décrire les déroulements évènementiels de l’Univers, de sa propre apparition sans aucune réserve comme s’il avait été un témoin principal. Prédisposé à tirer des conclusions hâtives qui contentent plus sa frustration qu’à orienter la réflexion sur des points précis qu’il ne peut résoudre, il s’ingénie à formuler des observations qui tendent perpétuellement à animaliser l’Homme apparu par accident au gré du hasard. Les spécialistes de la Préhistoire [Paléontologues, Archéologues, Anthropologues] exposent la lignée de l’Homme et le moment de son apparition. Quelques fragments d’os suffisent à ces spécialistes pour imaginer et baptiser un arbuste généalogique de l’Homme émanant de celui des Pongidés. Ces « découvertes archéologiques et anthropologiques » ont permis d’inventer un tableau d'ensemble nommé Evolution de l’Homme en lui attribuant une chronologie de 4 à 5 millions d'années. L’origine de l’Homme peut-elle s’établir sur la présentation de quelques débris osseux ? L’Evolution de l’Homme de plusieurs millions d'années correspond-elle au développement biologique et culturel de l'Humanité, tel qu’il est révélé dans les versets coraniques ?
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Seitenzahl: 252
Veröffentlichungsjahr: 2015
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OUTAMMINA
, « Les Jinn bâtisseurs de pyramides… ? », Edit. BoD, Paris [France], janvier 2010.
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E. B
OUTAMMINA
, « Le Jinn, créature de l’Invisible», Edit. BoD, Paris [France], janvier 2011.
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E. B
OUTAMMINA
, « Français musulman - Perspectives d’avenir ? », Edit. BoD, Paris [France], mai 2011.
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E. B
OUTAMMINA
, « Judéo-Christianisme - Le mythe des mythes ? », Edit. BoD, Paris [France], juin 2011.
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E. B
OUTAMMINA
, « Les contes des mille et un mythes - Volume I », Edit. BoD, Paris [France], juillet 2011.
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E. B
OUTAMMINA
, « Y-a-t-il eu un temple de Salomon à Jérusalem ? », Edit. BoD, Paris [France], aout 2011.
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E. B
OUTAMMINA
, « Les contes des mille et un mythes - Volume II », Edit. BoD, Paris [France], novembre 2011.
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OUTAMMINA
, « Les ennemis de l’Islam - Le règne des Antésulmans -Avènement de l’Ignorance, de l’Obscurantisme et de l’Immobilisme », Edit. BoD, Paris [France], février 2012.
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E. B
OUTAMMINA
, « Le secret des cellules immunitaires - Théorie bouleversant l’Immunologie [The secrecy of immune cells - Theory upsetting Immunology] », Edit. BoD, Paris [France], mars 2012.
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OUTAMMINA
, « Le Livre bleu - I - Du discours social », Edit. BoD, Paris [France], juillet 2014.
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OUTAMMINA
, «Le Rétablisme »,Edit. BoD, Paris [France],mars 2015. 2
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édition.
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OUTAMMINA
, « Comprendre la Renaissance - Falsification et fabrication de l’Histoire de l’Occident », Edit. BoD, Paris [France], avril 2015. 2
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édition.
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E. B
OUTAMMINA
, « Connaissez-vous l’Islam ? », Edit. BoD, Paris [France], avril 2015. 2
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édition.
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OUTAMMINA
, « Le Malāk, entité de l’Invisible», Edit. BoD, Paris [France], mai 2015.
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OUTAMMINA
, « Jésus fils de Marie ou Hiyça ibn Māryām ? », Edit. BoD, Paris [France], juin 2015. 2
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OUTAMMINA
, « Index Historum Prohibitorum », Edit. BoD, Paris [France], juin 2015.
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OUTAMMINA
, « Moïse ou Moūwça ? », Edit. BoD, Paris [France], juin 2015. 2
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édition.
Nas E. Boutammina - Apparition de l’Homme - Mod Elisation islamique
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OUTAMMINA
, « Mahomet ou Moūhammad ? », Edit. BoD, Paris [France], juin 2015. 2
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édition.
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OUTAMMINA
, « Abraham ou Ibrāahiym ? », Edit. BoD, Paris [France], juin 2015. 2
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édition.
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OUTAMMINA
, « Musulmophobie - Origines ontologique et psychologique », Edit. BoD, Paris [France], juillet 2015. 2
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édition.
Collection Œuvres universelles de l’Islam
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E. B
OUTAMMINA
, « Les Fondateurs de la Médecine », Edit. BoD, Paris [France], septembre 2011.
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OUTAMMINA
, « Les Fondateurs de la Chimie », Edit. BoD, Paris [France], octobre 2013.
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OUTAMMINA
, « Les Fondateurs de la Pharmacologie », Edit. BoD, Paris [France], novembre 2014.
Introduction
I - Apparition de la Vie
Classification actuelle de la Préhistoire par la communauté scientifique
A - Différentes écoles idéologiques
1 - La génération spontanée
2 - La théorie de C. Darwin
3 - Le Néodarwinisme
4 - La « soupe primitive » des biochimistes
5 - Hypothèse de la vie sur la pyrite
6 - La panspermie
7 - Transformisme et Fixisme
8 - Evolutionnisme [Néodarwinisme+]
9 - Les autres théories de l'Evolution
10 - Créationnisme ou Fixisme
11 - Actualisme
12 - Catastrophisme
II - L’Homme cet inconnu
A - Notion d’espèce ou Spéciation
B - Controverses
C - Découvertes fossiles
1 - Etude des échantillons fossiles
D - La question de l’origine de l’Homme
E - Les premiers hommes
1 - « Le chaînon manquant » du singe à l’homme
2 - Homme de Piltdown : théorie des présapiens
3 - Berceau de l’Humanité : l’Asie à l’Afrique
4 - L’Homme : évolution ?
F - Ecole « non-sensienne »
1 - La mutation des espèces
2 - Les Pongidae : le chimpanzé
3 - L’hominisation
III - Homme ou singe ?
Raisonnement par l’absurde sur la mutation de quelques gènes simiens selon les théories évolutionnistes
A - La Biologie au secours de l’Evolution
B - Mutation
Développement Embryonnaire à partir des feuillets primitifs
Anomalies chromosomiques et géniques selon la date du développement
IV - Notion d’Intention et d’intentionnalité
A - Action intentionnelle
1 - Sélection des animaux
Action intentionnelle
Index alphabétique
« Peut-être arrivera-t-il après nous quelqu’un que Dieu aura doté d’une puissante faculté de réflexion et de connaissances solides ? Celui-là cherchera à approfondir des questions plus nombreuses que celles dont nous avons traité ici.
Qui se met à tirer au clair des problèmes obscurs, dans une science donnée, n’a pas à faire des efforts démesurés pour examiner toutes les questions qui se posent. Il doit seulement délimiter clairement l’objet de cette science, exposer la façon dont elle se divise et montrer ce dont elle traite. Ses successeurs lui rattacheront, ensuite et peu à peu, d’autres questions, jusqu’à ce qu’elle soit achevée »
A.R. Ibn-Khaldun, « Al-Muqaddima [« Les Prolégomènes ou Introduction »] »
Selon la communauté scientifique, la Vie s'est installée au hasard de réactions chimiques en permettant d'abord à certaines molécules de se générer et de se déployer au dépend d'autres éléments chimiques. Les chimistes et biochimistes croient à la naissance de la Vie grâce à des réactions chimiques rapides, dans une atmosphère primitive bouleversée par les radiations solaires, les éclairs et les volcans. D'autres pensent que la Vie provient des sources hydrothermales chaudes, dans les profondeurs des océans. Selon l'idée darwinienne de l'évolution, la Vie est un développement lent et progressif. Enfin, d'autres voient apparaître la vie du Cosmos.
Le darwiniste se sert de certaines données fossiles pour démontrer la réalité de l'Evolution. Par la domestication, moyens artificiels similaires de la sélection naturelle et de la sélection agricole, il avance que des modifications évolutives sont possibles. Ensuite, il généralise ses observations sur la distribution géographique des animaux.
L'Evolution s’interprète comme le résultat des changements de fréquence des différents aspects [originaux ou mutants] des gènes dans les populations d'êtres vivants.
D’après la communauté scientifique, l’autocréation de la Terre se déroule en même temps que l'ensemble du système solaire. On soutient que la théorie de l'Evolution néo-darwinienne est seule adaptée à fournir une explication cohérente du monde vivant. Les scientifiques ont un rôle à jouer dans la vulgarisation des connaissances afin d'éviter au commun des mortels d'être victime d'une escroquerie intellectuelle ou d'errer dans la superstition et les mythes. Dès lors, l'objectivité, ainsi que l'absence de sectarisme et d'idées préconçues sont absolument nécessaires. Néanmoins, les scientifiques définissent l’évolution biologique comme étant un processus historique de transformations, héréditaires, irréversibles du monde organique. Ces transformations se déroulent selon des séquences temporelles d’espèces qui dérivent les unes des autres, se diversifient, se remplacent et généralement s’éteignent.
Est-ce que d'infimes fragments d’os [quelques dents, un éclat de calotte crânienne, des débris d’os longs] peuvent-ils être utilisés par les spécialistes de la Préhistoire [Paléontologues, Archéologues, Anthropologies] afin d’établir l’existence d’un hominidé ? Apparemment cela ne leur pose aucun problème. S’aidant de l’anatomie comparée, ici du Singe et de l’Homme, une chimère va être conçue et baptisée. Ils nous proposent un arbuste généalogique de l’Homme qui émane de celui des Pongidés [ou Pongidae]. Plus étonnant encore, ils vont mêmes reconstituer l’habitat, le régime alimentaire, la tenue vestimentaire, les paramètres pondérales, la stature, le mode de vie et plus fort encore, la couleur de la pigmentation cutanée de leur découverte.
Les archéo-paléontologues jonglent ainsi non seulement avec les millions d’années mais en plus mesurent le quotient intellectuel par l’appréciation d’un éclat d’os !
Une compétition opiniâtre est entreprise entre les Instituts et les Muséums d’Histoire Naturelle pour qui mettrait la main et qui détiendrait « quelque chose » d’unique, de toujours plus antérieure. Alors, de fortes sommes d’argent sont allouées et on sillonne le monde à la recherche de chantiers à fouiller, du spécimen hominidé rare.
Selon les spécialistes de la Préhistoire, l’évolution de l’Homme, c’est le développement biologique et culturel de l'espèce humaine. Cette dernière, communément baptisée Homo sapiens, est fondée sur quelques fossiles d’os et de dents éparses. Ces vestiges sont récupérés en divers sites d'Afrique, d'Europe et d'Asie. Ce sont les contrées d’Europe qui ont été les plus fouillées. De ces découvertes en Europe, les préhistoriens vont établir des spécimens qui vont servir de modèle-étalon à toute trouvaille dans le reste du monde. Ces trouvailles archéopaléontologiques et anthropologiques ont permis de créer un tableau d'ensemble nommé Evolution de l’Homme en lui attribuant une chronologie de 4 à 5 millions d'années. Peut-être que rabaisser l’Homme à l’état d’animal, conception niaise et dangereuse, est-elle une entreprise nécessaire que les Evolutionnistes, les Matérialistes et les Mécanistes savent si bien exploiter ?
Sans aucune réserve l’Homme se targue de décrire les déroulements évènementiels de l’Univers. Il est essentiel d’être très prudent lorsqu’on aborde l’origine de la Vie et l’origine de l’Homme. Les allégations des scientifiques contemporains sont considérées comme la source édifiante de l’explication de l’Univers. L’analyse de cette fameuse source ne démontre-t-elle pas qu’elle erre dans les méandres des suppositions et des spéculations qui engendrent plus d’interrogations que de réponses ? Finalement, l’Homme, frustré, reste enchevêtré dans ses propres illusions.
Selon la communauté scientifique, la Vie s'est installée au hasard de réactions chimiques en permettant d'abord à certaines molécules de se générer et de se déployer au dépend d'autres éléments chimiques. Ensuite, en offrant ces propriétés aux cellules.
Qu'est-ce que la Vie ? Toujours d’après les éminents savants, il ne s’agit que d'une série d’absurdes réactions chimiques qui dans un ordre donné et avec l’utilisation d'énergie, acceptent une reproduction, un développement et un accroissement d'un élément déterminé, tout en s'adaptant aux transformations du milieu extérieur [?]. Le résultat est alors selon eux, miraculeux !
CLASSIFICATION ACTUELLE DE LA PREHISTOIRE PAR LA COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE
Dryopithèque, ancêtre commun de l'Homme et du singe.
-10 MaRamapithèque. Premier hominidé ou préhomme. Peut-être bipède ? Sorte d’orang-outan.-8 Ma à -6 MaAncêtre commun [le «chaînon manquant»]. Séparation entre le singe et l’Homme.Motopithèque. Evolution physique [bipédie, station droite d'où bras dégagés ; mâchoires moins fortes ; odorat s'atrophie ; les yeux se rapprochent].
-4,4 MaArdipithecus Ramidus [Ethiopie].-4,2 Ma à -3,9 MaAustralopithecus Anamensis [Kénya)].-3,9 Ma à -2,8 MaAustralopithecus Afarensis [Lucy, Ethiopie] se nourrit de viande et possède des outils rudimentaires.-3,5 Ma à -3 MaAbel. Genre inconnupréhumain [Tchad].-3,5 Ma à -2,5 MaAustralopithecus Africanus [Afrique du Sud].-3 MaPaléolithique [Début]Naissance de l'intelligence humaine, chasseurs cueilleurs.-3 MaPléistocène inférieurAfricanus et Afarensis sont encore présents.-2,6 Ma à -2,3Australopithécus Robustus ou ParanthropusL'origine de la Vie est une question qui s'adresse directement à l’émotivité et à la subjectivité de l’Homme. Les savants occidentaux [Europe, Amérique du Nord] qui produisent la quasi-totalité de la littérature archéo-anthropo-paléontologique éprouvent énormément de difficultés à aborder ce sujet de manière sereine. La seule théorie qui soit restée généralement admise, pendant des siècles, et ce malgré des réfutations expérimentales probantes, est la théorie de la génération spontanée, une opinion dont s'accommodent assez bien les religions surtout le Judéo-christianisme.
Les chimistes et biochimistes croient à la naissance de la Vie grâce à des réactions chimiques rapides, dans une atmosphère primitive bouleversée par les radiations solaires, les émissions électromagnétiques, les décharges électriques [éclairs] et les éruptions volcaniques. D'autres pensent que la Vie provient des sources hydrothermales chaudes dans les profondeurs des océans. Selon l'idée darwinienne de l'évolution, la Vie est un développement lent et progressif. Enfin, d'autres voient apparaître la Vie de l’espace intersidéral [Cosmos].
On retrouve les traces d'une telle croyance dans les traditions en Europe, en Asie [Chine, Inde] ou en Egypte ancienne. En effet, des bambous engendrent les pucerons. Les mouches et les parasites se créent spontanément à partir de détritus et de sueurs ; les bourbes laissées par les inondations du Nil produisent naturellement des grenouilles, des serpents, des souris et même des crocodiles.
Les Grecs, élèves de l’école égyptienne, synthétisent les idées accumulées en formulant la thèse de la génération spontanée en action avec les humeurs de leurs divinités : les plantes, les insectes, les animaux naissent de matière en décomposition activée par les actions des dieux [Zeus, Gaïa, Ouranos, etc.]1.
A la Renaissance, les textes abondent en récits d'observations de génération spontanée, mêlés de légendes et de superstitions diverses. Tels R. Descartes2 [1596-1650], I. Newton [1642-1727], G.L. Buffon3 [1707-1788] et R. Bacon [1212-1292] soutiennent l'idée de la génération spontanée. Ces auteurs proposent des recettes pour réaliser des souris à partir de grains de blé et de chemise souillée imprégnée de sueur, en est un exemple !
L. Pasteur [1822-1895] propose un protocole de stérilisation fiable en 1860 et démontre que la Vie ne peut venir spontanément de la matière inanimée. Dès lors, cette découverte ruine la théorie de la génération spontanée.
« La vie est apparue dans un petit étang chaud, dans lequel il y avait un riche bouillon de produits chimiques organiques, à partir desquels s'est formé le premier organisme primitif à la suite d'une longue période d'incubation durant les temps géologiques4 ».
Tel est le concept de C. Darwin5 [1809-1882] le naturaliste qui a influencé vigoureusement l’essor des idées sur l'origine de la Vie. L’auteur n’a pas réellement traité de l'origine de la Vie malgré le titre de son principal traité où il démontre comment se forment et évoluent les espèces.
C. Darwin, en tant que géologue, il n’ignorait pas la notion du temps géologique. Il présente l’idée que l'Evolution s'est faite à travers les temps géologiques suivant une complexité croissante, du plus simple au plus complexe. Cela implique que les premiers êtres devaient être des formes très simples, des micro-organismes.
C. Darwin met en avant le mécanisme de la sélection naturelle pour développer son idée : comment des espèces nouvelles peuvent-elles être issues d'autres espèces ? Dans son ouvrage majeur6, il indique que les espèces vivantes subissent des variations aléatoires et que seules celles qui se montrent favorables à la survie dans leur environnement particulier sont conservées et transmises. Celles qui se présentent défavorables sont éliminées. De cette manière opère la sélection naturelle, qui sanctionne l'aptitude des êtres à survivre et à se reproduire par l'environnement.
L’auteur se sert de certaines données fossiles pour démontrer la réalité de l'Evolution. Il utilise d'autres arguments, tels que le changement rapide des plantes et des animaux par la domestication. Ainsi, il avance que des modifications évolutives sont possibles, en utilisant des moyens artificiels similaires de la sélection naturelle : la sélection agricole.
Ensuite, il généralise ses observations sur la distribution géographique de la faune. En effet, par exemple la présence de races locales dans les îles [il est resté deux mois dans l’île des Galapagos pour étayer sa théorie !], est aisément explicable par l'Evolutionnisme tandis que le Créationnisme est contraint d'invoquer un concept compliqué de nombreux foyers de création.
C. Darwin se sert également du fait que divers organes chez les adultes et les embryons semblent être des vestiges. De ce fait, les petits os isolés dans le corps des baleines sont, d’après lui, les vestiges des pattes postérieures de leurs ancêtres terrestres.
La doctrine évolutionniste de C. Darwin ou Darwinisme est progressivement admise par l'ensemble des milieux scientifiques [1859].
Au début du XXe siècle, la connaissance des lois de Mendel et la découverte des mutations génétiques vont consentir à expliquer l'apparition et la transmission de ces variations aléatoires. Dès lors, l'évolution s’interprète comme le résultat des changements de fréquence des différents aspects [originaux ou mutants] des gènes dans les populations d'êtres vivants.
Cette conception trouve des adeptes tels que les généticiens des populations R.A. Fisher7, J.B.S. Haldane et S. Wright.
T. Dobzhansky8 interprète l'apparition de nouvelles espèces comme l'entassement, dans une population d'une espèce donnée, de bouleversements génétiques retenus par la sélection naturelle.
G.G. Simpson9 et E. Mayr10 rajoutent à ces données leurs observations, le premier sur des fossiles et le second sur la répartition géographique de variétés d'oiseaux. La synthèse des apports de la génétique, de la paléontologie et de la biogéographie à la théorie darwinienne de l'évolution donne naissance au courant principal des modèles actuels de l'évolution : le Néodarwinisme ou théorie synthétique.
Inévitablement, la pensée rationaliste essaye de répandre à la matière inerte les concepts de l'évolution. En effet, il est très difficile de concevoir la genèse des êtres vivants hors de la notion évolutive de la matière. On se hasarde à faire le pont entre la physique et la chimie, c’est la démarche biochimiste.
A.I. Oparine [1894-1980], biochimiste russe est un pionnier dans l'élaboration des théories biochimiques sur l'origine de la Vie sur Terre. Fermement influencé par le précepte darwinien de l'Evolution, il tente d’expliquer l'origine de la Vie par des processus physiques et chimiques. Il avance que de grosses molécules [acides aminés] s’établissent à partir du méthane, de l'ammoniac et de la vapeur d'eau de l'atmosphère primitive, à la faveur de la lumière du Soleil et de la foudre. Puis, ces éléments s'associent en structures de plus en plus complexes. Cette supposition11 étudiée par des expériences peu probantes est finalement acceptée comme hypothèse légitime par la communauté scientifique.
J.B.S. Haldane [1892-1964], généticien d'origine britannique est le premier à réaliser des statistiques sur les mutations génétiques dans la population humaine. Il énonce une approche mathématique afin de commenter la sélection naturelle. Pour étayer son hypothèse, il travaille sur l'hémophilie et le daltonisme afin d'établir la fréquence de ces mutations chez l'Homme.
Ainsi, ces deux auteurs développent des idées sur l'évolution de la matière inanimée vers la matière vivante, en proposant une théorie conceptuelle de l'apparition de la Vie. En effet, il faut s’extirper du cercle vicieux que seule la Vie peut engendrer la Vie. Les évidences de l'origine de la Vie sont à chercher à partir de la formation de la Terre d’après l'origine des molécules organiques essentielles à la Vie.
Au début de la formation de la Terre, il y a 4,55 Ga, une relation s'établie entre la Terre et le Soleil créant des réactions chimiques.
D’après les scientifiques, l’autocréation de la Terre se déroule en même temps que l'ensemble du système solaire. Les particules les plus lourdes constituent le cœur de notre planète alors que les molécules les plus légères demeurent en périphérie. En raison de sa masse, la Terre n'a pu conserver des gaz comme l'hélium et l'hydrogène qui se disséminent dans l’espace. Les gaz ayant constitué la première atmosphère proviennent des poussières et autres roches, attirés sur la Terre par gravité. Ils apportent avec eux de la vapeur d'eau qui, libérée lors de l'impact, s'est répandue à la surface de la planète. Des gaz de même nature se sont échappés ainsi des roches, encore en fusion et de nombreux volcans. Ainsi la planète s'est couverte peu à peu d'une atmosphère dense et épaisse.
L'atmosphère primitive est sujette à controverse dans le milieu scientifique. Les uns affirment sa composition essentiellement d'Ammoniac [NH3], de méthane [CH4], de gaz carbonique [CO2] et d'eau [H2O]. Pour d’autres, son agencement est à base de CO2, d'azote moléculaire [N2] et sous forme de nitrites [NOx], d'un peu d'hydrogène moléculaire [H2] et de beaucoup de vapeur d'eau.
Lorsque la Terre « décide » de se refroidir, l'eau, sous forme de vapeur, se condense et provoque des pluies torrentielles qui sont à l'origine des océans. En conséquence, l'effet de serre, crée par la richesse en gaz carbonique [ou en méthane], entretient un climat très chaud mais également invariable sur une grande partie de la planète. Il équilibre aussi un soleil pâle et peu chaud. Le manque d'oxygène gazeux et ainsi d'ozone souscrit à l'agression des molécules de l'atmosphère et de la surface des océans par les rayonnements ultraviolets solaires.
Les pluies diluviennes remplissent les mers et les océans. En effet, l'érosion et le drainage des sols apportent aux océans d’importantes quantités de molécules diverses pour former la fameuse soupe nutritive. Selon l’intelligentsia des diverses sciences, les quelques atomes comme le Carbone, l’Hydrogène, l’Oxygène, l’Azote, le Phosphore et le Soufre forment les ingrédients de la soupe primitive qui est à la base de toutes les futures molécules organiques. Ces dernières créeront tous les êtres vivants dont l’Homme.
L'argile et les sels minéraux ou autres matières dissoutes découlant des continents et de l'atmosphère s'entassent dans les eaux encore claires des océans. Puis, toutes ces matières minérales comblent les eaux pour aménager la soupe primitive. Sous l'action des différentes formes d'énergies les matières minérales forment les premières molécules organiques. La chaleur originaire des laves, des sources hydrothermales et des émissions solaires, fournit son lot d’énergie indispensable à la modification de matière minérale en matière organique. Elle incite également l'agitation moléculaire qui est nécessaire aux rencontres et donc aux réactions. L'électricité sous forme de foudre qui provient des mouvements atmosphériques collabore à la création de nouvelles molécules. Le rayonnement UV très nocif permet d’abondantes synthèses de molécules organiques en libérant les électrons de diverses molécules et leur emploi dans les réactions biologiques. Toutes ces molécules se sont réunies dans l'Océan primitif sous l'effet des pluies.
S. Miller12 tente une expérience saugrenue afin de comprendre comment de telles molécules ont pu se créer. Il imagine les conditions atmosphériques et océaniques supposées de l'époque dans une enceinte hermétique. Il feint les éclairs avec des décharges électriques.
Au bout d'une semaine d'expérience, il prétend être en présence d'acides aminés. Imagination peu débordante, il est aisé d’utiliser des matériaux prêts à l’emploi [les fameux ingrédients] dans un laboratoire bien équipé que d’expliquer la genèse des acides aminés, des bases azotés [qui entrent dans la composition du matériel génétique], d’un résultat complexe comme un être unicellulaire ou du summum du complexe : un être pluricellulaire. Dès lors, les résultats de cette expérience deviennent beaucoup moins probants.
On avance grossièrement que la présence de nombreux minéraux métalliques [Fe, Mg, Mn, Cu, Ca, Mb, Zn, Co] dissous dans les océans a semble-t-il permit de catalyser les réactions de formation des molécules organiques. Ces dernières se déposent sur les fonds marins et lacustres et forment une couche épaisse où les interactions chimiques entre molécules font apparaître de nouvelles espèces moléculaires. Probablement que certains peptides se sont produits par l'assemblage de certains acides aminés entre eux, affirment les auteurs ; de même que des thioesters d'acides aminés peuvent avoir une activité catalytique propre.
Certaines molécules se sont associées augmentant ainsi leur stabilité et acquièrent de nouvelles propriétés catalytiques. Bientôt, l'océan s'enrichit de nouvelles molécules plus complexes créant ainsi une diversité qui va servir à la création d’êtres vivants.
La théorie de la « soupe primitive » s’affirme par la création d’une nouvelle discipline scientifique, la chimie prébiotique. Il s’agit d’une discipline qui a pour prétention d’expliquer la chimie des molécules juste avant la Vie, ces particules ayant servi, selon les auteurs, à fabriquer la Vie.
Afin de bien comprendre cette thèse [soupe primitive] unanimement reconnue par la communauté scientifique, un résumé sous forme de tableau s’impose !
TABLEAU RESUMANT LA THEORIE DE LA « SOUPE PRIMITIVE »
Les partisans de cette théorie [G. Wachterhauser] tentent de se défaire de la contrainte de l'évolution de molécules prébiotiques comme le proposent les biochimistes. Ils proposent que les organismes vivants primitifs aient été des molécules organiques autocatalytiques qui ont exploité directement le CO2, comme le font les plantes. En effet, elles tirent leur énergie de la pyrite [sulfure de fer] à laquelle elles ont été attachées. Ces molécules ont aménagé un film organique sur la pyrite qui découlerait de la réduction du CO2 par le H2S et le fer à l'état réducteur [état du fer dans la pyrite]. Dès lors, s’établit une relation intime entre les molécules organiques vivantes primitives et la pyrite.
Une autre hypothèse sur l'origine de la Vie est que celle-ci serait venue du Cosmos. Selon cette théorie, les corps célestes libèrent des particules qui contiennent des germes de micro-organismes appelés cosmozoaires et qui ont été conduites sur Terre par les météorites.
S.A. Arrhenius [1859-1927], prix Nobel de chimie, reprend l'idée mais sous une forme plus subtile, la panspermie. Il soutient que la Vie sur Terre a pour origine des spores propagées dans l’espace par la pression des radiations. Quoi qu’il en soit, la dérive spirituelle est provoquée par le constat de l'insuccès de la Science à fournir des réponses à l’attente de l’Homme. Dès lors, les idées et les croyances en une intelligence et une vie extraterrestre excitent l’imagination des sociétés contemporaines. Exception faite de toutes les théories ésotériques acceptées aisément et sans jugement critique de nos jours, la découverte de molécules organiques dans certaines météorites ravivent un certain intérêt pour l'hypothèse cosmique.
Les grosses météorites se volatilisent littéralement au contact du sol, tandis que les petites [quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres de diamètre] restent intactes. Il semble que l’on a extrait de certaines d’entre elles des molécules organiques qui montrent des structures, à priori, qui ont certaines analogies avec les membranes des cellules vivantes.