Le Chevalier Ténèbre - Paul Féval - E-Book
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Le Chevalier Ténèbre E-Book

Paul Féval

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Beschreibung

En 1825, les fêtes qu'organise Mgr de Quélen réunissent la meilleure société. Les discussions tournent souvent autour d'histoires de fantômes, de vampires, le surnaturel est à la mode. Lors d'une de ces soirées, deux invités se distinguent en racontant l'histoire des frères Ténèbre. À la fois bandits et vampires, les frères Ténèbre écument l'Europe pour réaliser leurs méfaits.

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Veröffentlichungsjahr: 2024

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Paul

Le Chevalier Ténèbre

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table des matières

I UNE SOIRÉE CHEZ MONSEIGNEUR DE QUÉLEN

J’ai ouï conter cette étrange aventure à un homme qui passait pour tenir de très près à la « police élégante » de Paris. Il était beau diseur et son histoire a grandement couru le monde sous le règne de Louis-Philippe. Je n’en garantis à aucun degré l’authenticité, mais j’affirme l’avoir entendue au commencement du second empire dans un salon politique qui eut ses jours d’éclat, en présence de l’un des éminents personnages cités dans le récit comme ayant assisté à la réunion du château de Conflans.

M… écouta fort attentivement, ne protesta point et refusa de donner les quelques explications qui lui furent demandées touchant le vrai nom du prince Jacobyi.

– Je commence sans autre préambule.

On avait dîné, au château de Conflans, chez Mgr de Quélen, archevêque de Paris ; le prélat avait une parenté très nombreuse dans le plus haut monde du faubourg Saint-Germain. À cause de cela, et aussi dans un but charitable, le château ouvrait parfois ses portes à une société fort pieuse assurément, mais tenant à la cour presque autant qu’à l’église. Un soir entre autres, il y avait quelques dames de l’intimité de M me la duchesse de Berry.

On pouvait voir, de la route qui mène à Charenton, le long du bord de l’eau, de sévères et riches toilettes au milieu des gazons.

Pour que rien ne manquât au lustre qui l’environnait, l’Académie venait de lui ouvrir ses portes. Je pourrais citer par leur nom des gens très haut placés qui doivent se souvenir, et pour cause des fêtes de Mgr de Quélen. En revanche, il en possédait, au dire des mêmes sceptiques, une très recommandable quantité. C’était une femme un peu bizarre, avec de grandes qualités d’intelligence et de cœur. – Il se fait froid. N’entrerons-nous pas au salon ? – Allons ! ne pensez-vous pas que j’ai peur ? La jeune et belle comtesse de Maillé se leva et vint draper un manteau d’été sur ses épaules. – Ma tante, dit-elle, laissez-nous trembler encore un petit peu ; c’est si bon ! Et tout le monde à la fois : – Monseigneur ! monseigneur, votre histoire ! – Est-ce que vous n’êtes pas ici, monsieur d’Altenheimer ? C’est le secret ; on n’explique pas cela. – Je suis aux ordres de Son Excellence, prononça encore la basse-taille. – On n’est pas plus aimable, répondit l’évêque d’Hermopolis qui ajouta en prenant la main du nouveau venu : Le conseiller privé dut saluer, je pense, mais on ne le vit pas. – Ici présent, acheva une voix de ténor, douce comme un son de flûte. Cette voix de ténor rassura un peu nos belles dames. – Fantômes ! vota une moitié du cercle. – Brigands ! opina M la princesse, soutenue par quelques esprits forts. Les peureuses, au contraire, désirant mourir une bonne fois de terreur, demandèrent : – Vampires ! Et Mgr de Quélen, avec une mansuétude où perçait une légère pointe d’ironie : – On pourrait mélanger agréablement toutes ces bonnes choses dans un plat de haut goût. – Hilarius, dit le ténor doux, justement les FRÈRES TÉNÈBRE contiennent ces trois ingrédients. – Et tout le monde les connaîtra bientôt à Paris, ajouta le conseiller privé en baissant la voix comme malgré lui. M. le baron d’Altenheimer reprit d’un ton oratoire, qui fit ressortir davantage son accent allemand : Mgr de Quélen se pencha à l’oreille de sa voisine et lui dit : – C’est l’Allemagne.

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