Allègres mélancolies - Marcel Nuss - E-Book

Allègres mélancolies E-Book

Marcel Nuss

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Beschreibung

2013-2016, trois années d'élégies amoureuses, des mots au fil du coeur et des sens. "Elle avec elle. Elle sur elle. Elle contre elle. Et moi qui contemple elles qui s'épanouissent d'amble. Rien de plus beau qu'elles voguant l'une sur l'autre dans la pénombre d'une chambre que le soleil doucement ensorcelle. Comment ne pas frémir devant ce désir esthétique ? ..."

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Seitenzahl: 147

Veröffentlichungsjahr: 2022

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À Jill que le Ciel a poussée vers mon Rivage

Sommaire

Sanglots

Boire

Joie

Voyage

Sanctuaire

Rêve éveillé

Objet de désir

Rugissement

Elle

Routine

Trahison

Branle-bas

Frustration

Entendons-nous bien

Dans la pénombre

Noir et blanc

Mélancolie

Cette bouche

Lune

Miroir

Douceur

Poitrine séductrice

Troubles

Étonnement ingénu

La nuit

Tristesse

Érection

Légèreté

Les apparences

Couleurs bretonnes

À la pointe

Mystère

Le moulin

Provocation

Peinture

Insondable

Remous

Moribond

La bougresse

Nîmes

Saintes-Maries-de-la-Mer

Hiver

Apparences

Un destin

Désirer le désir

Substantifique

Suffocation

Désolation

Effervescences

Elle se donne

Aimer

Fidélité

Le corps du délit

Lettre éplorée

Indulgence

Condoléances

Presque rien

Gélatine

Accompagnement

Méli-mélo

Chili

Blocage

Coccinelle

Irrémédiable

Désolation

Nous

Ses mains

Tapis volant

Galerie marchande

Les joies du vieillissement

Renoncement

Tremblement

Fatigue

Allégories sensuelles

Sein étoilé

Pénétration géométrique

Plongée fluorescente

Désire-moi

Extase bleue

Cubisme charnel

Extases

Voluptés bleues

Totem vénusien

Pudeur charnelle

Selfie mammaire

Île vierge

Provocation

Douche sensuelle

Totem mammaire

Échos

Espérance

La vie

Spiritualité

Ils

Nudité

Elle

Labyrinthe

Embrasement

Impact

Et si c’était l’amour

Ballet

Rapprochement

Le cœur améthyste

14-15/01/2016

15/01/2016

16/01/2016

16/01/2016

18/01/2016

21-22/01/2016

22/01/2016

30/01/2016

31/01/2016

31/01/2016

1 er février 2016

6 février 2016

19 février 2016

20 février 2016

21 février 2016

21 février 2016

23 février 2016

24 février 2016

25 février 2016

25 février 2016

25 février 2016

26 février 2016

26/27 février 2016

27 février 2016

16/17 avril 2016

03/05/2016

04/05/2016

04/05/2016

04/05/2016

05/05/2016

06/05/2016

06/05/2016

15/05/2016

16-17/05/2016

28-29/05/2016

29/05/2016

31/05/2016

03-07/06/2016

07/06/2016

22/06/2016

23/06/2016

23/06/2016

26/06/2016

26/06/2016

26/06/2016

27/06/2016

27/06/2016

03/07/2016

03-04/07/2016

05/07/2016

06/07/2016

06/07/2016

10/07/2016

10-11/07/2016

11/07/2016

12/07/2016

15/07/2016

17/07/2016

17/07/2016

18/07/2016

20/07/2016

22/07/2016

22/07/2016

25/07/2016

28/07/2016

01-02/08/2016

02-05/08/2016

03-05/08/2016

05-07/08/2016

06-07/08/2016

07/08/2016

07/08/2016

07-09/08/2016

09/08/2016

10/08/2016

10-11/08/2016

13/08/2016

13/08/2016

14/08/2016

14-16/08/2016

14-16/08/2016

16/08/2016

24-26/08/2016

26-27/08/2016

28/08/2016

28/08/2016

31/08/2016

01/10/2016

05-07/09/2016

10-11/09/2016

14/09/2016

16/09/2016

17/09/2016

22/09/2016

01/10/2016

02-05/10/2016

05/10/2016

06/10/2016

07/10/2016

07-10/10/2016

09/10/2016

10-14/10/2016

12-21/10/2016

14-20/10/2016

16-20/10/2016

21-22/10/2016

01-02/11/2016

06-13/11/2016

09-13/11/2016

15/11/2016

16/11/2016

18/11/2016

19-21/11/2016

19-21/11/2016

20-21/11/2016

21/11/2016

21-23/11/2016

22-23/11/2016

23/11/2016

24-25/11/2016

25/11/2016

26/11/2016

26-27/11/2016

05/12/2016

05/12/2016

06/12/2016

07/12/2016

08/12/2016

10/12/2016

15/12/2016

16/12/2016

21/12/2016

21/12/2016

21/12/2016

22-24/12/2016

25/12/2016

25-28/12/2016

26-28/12/2016

27/12/2016

27/12/2016

27/12/2016

29/12/2016

31/12/2016

01/01/2017

Sanglots

Le sexe est mort

au détour d’un corps

arbre charnel figé à jamais

le sexe n’est plus

il a tout donné ailleurs

généreux auparavant

chiche maintenant

liberté contrainte

ou peut-être contrite

comment savoir assurément

le sexe est mort

entre des bras efflanqués

la vie n’est pas un fantasme

elle a besoin de mouvements

plus d’imagination

trop peu d’attrait

comment savoir vraiment

le sexe a envie de libertés

de virtuosité de légèreté

de spontanéité de voracité

de tout sauf de monotonie

et d’enchaînements

le sexe s’éteint de langueur

accumulée sous une couette

tellement désabusée

qu’elle hoquette

elle a donné sans compter

elle s’est donnée avec volupté

rien n’est plus comme avant

pas entre ces bras ballants

pas avec ce corps échoué

la peur chevillée

dans le bas-ventre

virus insidieux

mais rien ne peut jamais être comme avant

la vie n’est pas un songe

tout fantasme atterrit

dans les ronces

tu ne seras plus que

ce que tu es

le sexe est mort

sur le chemin de Compostelle

les illusions aussi

envies inatteignables

il reste l’amour

il reste toujours l’amour

et le mûrissement

le bonheur immense

d’être ensemble

.

Boire

Boire, boire. Se griser les neurones. Se saouler l’esprit ergotant. Plaisir pernicieux. Plaisir innocent ? S’alcooliser sans compter. S’évader ou s’évanouir. Balancer entre légèreté et lourdeur, gaieté et gerbe. Boire, boire. Alcool facile, réveil indocile. Qui boit plus que de raison ? Quelle est cette oraison du corps et de l’être revendiquée comme un bien-être ? Boire et s’oublier. Boire pour se lâcher. De l’alcool pour oser. Désinhibition épanchée. Boissons désœuvrées. Boire pour s’amuser. Se déchaîner. Pour créer. Ou pour se créer. Ou peut-être se décréer ? Inaccessible jouissance de l’alcool. Je n’arrive définitivement pas à comprendre ce plaisir enivré de lui-même. Vieux démiurge à jeun. Liberté d’être sans être imbibé. Boire, boire. J’ai appris à aimer la vie autrement. Je préfère m’épancher à tes lèvres, ma douce ivresse d’amour. Définitivement. Barman, encore un verre d’amour et de passion insensée !

Joie

Joie intense

une hirondelle sur le toit

joie soudaine

qui comble d’une ivresse

euphorisante

vivre est un jardin d’émois

joie de la savoir existante

au creux de moi

comme le chant d’une source

qui ruisselle dans un sous-bois

joie de profundis

qui m’interpelle à la croisée

d’une pensée rebelle

elle est ma joie elle ma ritournelle

tout est si simple

et si lumineux

j’avance sur un chemin

qui nous emporte tous les deux

vers un horizon

joyeux.

Voyage

Il y a autant de façons de voyager qu’il y a de façons d’être. Sois et tu voyageras au fil du tant. Au fond de tes entrailles bruisse comme un appel du large. Voyages intérieurs. Infinis voyages intérieurs qui vous mènent au-delà des frontières du cœur. L’amour est tout quand il est libéré de nous. L’amour est temps lorsqu’il est ivre de vent. Voyager au gré des sentiments, relié au firmament. Au firmament de nous deux voyageant sur un amour sidéral. Que les corps sont pesants, que les corps sont légers, selon le regard que le voyageur porte sur sa vérité. Voyager à tes côtés. Je veux voyager auprès de toi. Découvrir la vie comme on explore le monde. Ce monde qui nous crée à ce chaque instant de notre éternité. Aimer sa solitude telle une suprême liberté. Solitaire nous naissons, solitaire nous mourront. Que j’aime être seul entre tes bras ! Que j’aime cette solitude qui nous brasse, qui nous fait nous. Voyager à tes côtés. Voyager à t’écouter. Voyager dans ton regard éploré. Voyager sur la vague qui nous a reliés. Oser, oser voyager à deux, oser se pénétrer des étoiles de la jouissance singulière et multiple. Oser mourir à soi-même, à nous-mêmes, chaque jour, à chaque moment, pour renaître encore plus flamboyants. Voyager en toi pour mieux caresser la lumière de ma solitude. De notre solitude d’aimants amoureux. De la berge, un regard voyage sur les ailes d’un cormoran qui s’envole vers l’Océan de toutes les espérances. Sens-tu ma main posée sur ton sein ? Elle voyage dans le lit si chaud de ton cœur si beau. Je veux te voyager éternellement.

Sanctuaire

L’été se meurt

retour de fraîcheur

sortir de l’impasse

des sexes qui trépassent

étalon pétrifié

pouliche figée

dans le champ indocile des jours

l’herbe folle vacille d’amour

croassements sur les cimes

roucoulades dans l’abîme

il faut croire pour oser

et oser pour croire

que l’été reviendra

dans une volute de chaleur

engrossant une pouliche fringante

avec cette douce sauvagerie

qui étalonne les cœurs.

L’été indien frappe à la porte

viens ma douce que je t’emporte

dans le sanctuaire

qui nous transporte avec ferveur.

Rêve éveillé

Sa main ses mains ses doigts son doigt

mon corps ma chair mes sens nos sens sa chair

sa main sur mon corps sur ma chair mes seins volupté volupté

sa bouche sa bouche sur mes sens en émoi, en alerte, en attente attente

de sa bouche sur le folâtre, l’angoissé, le somptueux, l’insatiable, l’éphémère, le Phénix, le timide

son corps sur mon corps chair à chair la peau perle collage amoureux fluides

fluide sa bouche fluide le chibre dans sa bouche fluide sa main qui chambre

et son doigt qui fouille le fondement fondu dans cette fougue féline et fantasque, fantastique fusion

jouir et faire jouir jouir dans sa main dans sa bouche entre ses seins

en elle sur elle par elle pour elle mais jouir assurément

et se réjouir de jouir indéfiniment infiniment reconnaissant de ce don sublime

viens me faire jouir inopinément viens me faire délirer follement en tout lieu

sans prévenir sans attendre sans comprendre

baise-moi baise-nous baisons biaisons nos peurs d’un autre temps

désirs vivre n’est que désirs désir de vivre toi que j’aime de vie intense

jouissance gerbe de jouissances jaillissements implosion, explosion

extension au fond de nos regards embrasse-moi à pleine joie Olympes

je rêve ou je vis je vis ou je rêve non, je rêve où je vis

et ma main soudain caresse ton sein, maladroite mais vivante, si vivante enfin, et mes doigts…

Tu crois que j’ai rêvé ?

Le soleil se met à chauffer. Aurore !

Objet de désir

Toujours elle dit oui. Rarement non. À tout heure, par tous temps, elle dit oui, parfois elle râle, un peu, le temps que ça se passe ou d’être submergée par ce plaisir impromptu qui s’impose soudain à ses sens. Soumise. Pour le meilleur et pour le pire. Soumise. Objet de désir bien plus que sujet. Être en dessous, dans les bras impérieux d’un missionnaire, même irrespectueux. Être en dessous par-dessus tout. Ou par derrière, pourquoi pas. Mais surtout pas au-dessus. Elle apprécie si peu Andromaque. Elle ne préfère pas chevaucher les mâles en rut. Elle peine à être dominatrice. Chair objet du désir. Ou cher désir réifié. Elle est si généreuse. Elle se donne autant qu’elle donne, sans compter. Sans barguigner. Femme fleur. Femme cœur. Corps et âme tournée vers le don de soie. Toujours elle a dit oui. Rarement non. Objet de désir ouvert aux quatre vents, jusqu’à la tempête parfois. Vive désillusion. Profond désarroi. Je te veux sujet de toi-même. Uniquement sujet de ta vie. Je te veux sujet de désir. De ton désir. De notre désir. Quitte à en mourir de soupirs avariés. Je te veux libre à jamais. Libre de dire non. Et oui aussi, si tu le veux.

Tu n’appartiens qu’à toi, mon amour.

Rugissement

Quel est ce chibre qui rugit

du fond de ses ténèbres surgies de l’oubli ?

Quel est ce chibre que chambre

le temps qui s’égoutte depuis si longtemps ?

Je veux savourer ces seins aux tétons

chancelant sous la rigueur des sentiments !

Je veux inonder ta chair répandue

au-dessus de mes soupirs tel un bonheur ivre !

Je fantasme. Je pléonasme. Je spasme.

Le désir est un délire souverain.

Me répandre sur toi, en toi. Par toi !

Bouche féline. Langue câline.

Quelque chose chavire au tréfonds de nous.

Est-ce moi ? Englouti par mes soupirs.

J’aime être voyeur lorsque je vois tout ton être

se réjouir de disparaître dans la jouissance de renaître.

J’aime m’exhiber devant tes yeux

à l’éclat soudain ravageur, lorsque tu vois battre

mon sexe dans les éblouissements de ses pleurs.

Quel est ce chibre qui tremble

du tréfonds de mon esprit en peur ?

Je m’égare, il me semble. Ne suis-je pas mort

à l’instant de venir au monde ?

Je voudrais être un mâle, je suis un homme.

Je voudrais la combler et je l’encombre

de mes rétractions restrictives et de mes apnées.

Demain est un autre jour. Une autre vie peut-être ?

Dormez bien, rugissements de mes entrailles.

Je l’aime comme un dément à la porte du Paradis.

Elle

Elle avec elle. Elle sur elle. Elle contre elle. Et moi qui contemple elles qui s’épanouissent d’amble. Rien de plus beau qu’elles voguant l’une sur l’autre dans la pénombre d’une chambre que le soleil doucement ensorcelle. Comment ne pas frémir devant ce désir esthétique ? Comment ne pas se recueillir devant ce plaisir extatique ? Je vibre et je me rends. Je suis un homme, un amant repenti. Elles épépinent mes sens avec la grâce suave et sauvage de femmes en partance pour mes songes. Je suis vivant. Elles sont belles. Dévorez-moi maintenant !

Routine

Ces corps qui s’entrechoquent sans saveur, choqués d’avoir perdu leur ardeur

Corps informes autant qu’infirmes

Se tringlant comme on se mouche pour se soulager les sinus génitaux

Il n’y a même plus d’érotisme sous les draps

Tout est mécanique, hygiénique

Ils se touchent à peine, ont oublié ce que sont les caresses, et

les baisers n’en parlons pas

Plus de fantaisie, de rires, d’allégresse, de ferveur, plus que

de l’ennui de baiser

On y va, on y va pas ?

On se soulage, on se soulage pas ?

Pas ce soir, trop fatigué(e)

La chair est molle, triste, aphone

Presqu’au seuil de la mort, d’une mort affective et cérébrale

Le regard est las et résigné ou un peu lubrique, relent d’un

leste passé

Elle se met en position soumise, à moins que ce soit lui

Il bande mou, s’affale avec peine sur l’objet de ses soupirs

Un, deux, trois petits coups de cul flasque

Quelques ahanements qui ont oublié d’être virils

Pendant qu’elle a les yeux qui s’égarent sur la toile

C’est fini. Pour ce soir. Pour un moment

Elle a fait son devoir, lui le sien, croient-ils

C’est affolant. Et il n’y a pas d’âge pour enterrer

La liesse des sentiments, les couleurs du plaisir, les joies de la

découverte de l’autre

Tous ces corps sans esprit que l’on croise sans le savoir

Il paraît que c’est la vie…

Pas la mienne, pas la nôtre

Rassure-moi !

Trahison

Le pouvoir rend con, c'est entendu depuis si longtemps, plus encore lorsqu’il est obtus. Il a mordu dans cette pomme-là, elle l’a perdue et ceux qui ont cru en lui aussi. Il est maintenant imbu de son sceptre sans gloire. Sûr de son savoir. Qui m’aime me suive sur la patinoire ! On crève dans la rue, des enfants crèchent sous les ponts et la misère s’agglutine à l’ombre de son bananier repu. Mais c’est accessoire. Le pouvoir règne en maître absolu. C’est l’avantage du pouvoir, me direz-vous. Le Bourget est loin. La plupart de ses promesses se sont perdues dans des calculs savamment biscornus pour tenter de cacher l’indigence de son manque de tenue. Le peuple se meurt et offre sa vertu au diable tout ému de tant de générosité, ainsi pourra-t-il mieux faire front dans cette nation qui n’y croit plus. Le pouvoir est-il discriminant ? Les mouches vont-elles changer d’âne plus vite que prévu ? Nous le saurons assez tôt. Tant qu’à être trahi, autant prendre le temps…

Branle-bas

Elle gémit dans la nuit

de plus en plus vite de plus en plus fort

la couette gémit aussi

de plus en plus vite de plus en plus fort

et je jouis de l’entendre jouir. Ravi.

Frustration

La main qui se tend dans la chaleur de la couette. La main qui se pose sur le corps brûlant au petit matin. La main qui monte, la main qui descend, qui explore et qui s’attarde. Sur le sein puis sur l’autre, sur le galbe moelleux, et les tétons qui s’érigent peu à peu sous l’effleurement d’un doigt intrigant. Elle qui gémit à la lisière du sommeil. Le chibre déjà tendu depuis longtemps. Il ne pense qu’à elle et au désir qui l’a saisi au saut du réveil. La main qui longe le corps, savoure le ventre, s’arrête sur le mont frémissant qui imperceptiblement se tend sous la caresse silencieuse, désireuse, avant de devenir une invite à s’enhardir. La main devient plus vorace dès l’assentiment des premiers soupirs. Cortège d’arpèges aux roucoulements sensuels. La main fait ronronner la chatte qui salive. Elle accélère le mouvement. Les doigts s’immiscent avec une jouissive effronterie. Elle n’a pas encore ouvert les yeux. Il sent l’impatience de ses sens sous sa paume désormais humectée d’allégresse vaginale. Il la recouvre soudain de son corps. Il plonge en elle. En rugissant. L’enlace dans ses bras impérieux. Elle déploie les yeux. Les ongles plantés dans son dos. Ses jambes nouées autour de ses reins. Et puis non. Finalement, non. C’est trop banal. Trop rebattu.