Sérénités - Marcel Nuss - E-Book

Sérénités E-Book

Marcel Nuss

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Beschreibung

Ce recueil regroupe tous les poèmes écrits en 2018. C'est un hymne à l'amour et à la vie, un hymne à l'autre et au Sud qui m'a accueilli. C'est un hymne à Jill, Sophie, Elodie, Noah et Mathieu. La vie est pleine de surprises lorsqu'on se laisse porter par elle sur les vagues de l'amour et du temps qui passe.

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Seitenzahl: 93

Veröffentlichungsjahr: 2022

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À mes Amours…

Sommaire

Ma solitude

Le temps

Je poétise

Ma liberté

Polyphonie

Puissance

Qu’est devenu l’amour ?

Notre maison

Mon île

Chambre triste

Je te déshabille

Nénuphar

Elle a envie (et moi aussi)

Comment oublier

Amour doux-dingue

Les mots

De profundis

Rompre

Bluette

Comme avant

Dis-moi

Sans

Aimante

Qui ?

Marco

Obsolète

Quel est

Silence, je me tourne !

Ciel vibrant

Maïna

Sophie

Le bonheur

Larmes

Vidéo

Sublime

Lubricité amoureuse

Se prélasser à deux

Libres à deux

Alanguie

Paisible

D’ici

Chambre intime

L’éloignement

Connivence

Carrelage

Hébétude

Magnificat

Toi et moi

Susceptibilité

Séisme

J’espère

Paradis

Le temps

Élégie pour des seins

Guingois

Ravissement

Indécence

Échos intérieurs

Déclaration enflammée

Midinette

Ému

Aveu

Mélancolie nostalgique

Il faut que je te dise

Pluie printanière

De nous

Je pense à elle

Je t’aime, tu sais

Larmes d’amour

Heureux

Douche

En elle

Si loin

Deuil douloureux

Le soleil

Qui suis-je ?

Étoile

Bonheur simple

Mai 2018, un matin

Je ne veux plus

J’ai tant besoin

Nudité exquise

Mélancolie

À côté

Respiration-inspiration

Chambre à part

Eux

Être seul

J’aime

Doutes et frustrations

Ose la vie !

Rigueur

Un coin de paradis

L’Au-delà

Ramures

C’est l’été

Heureux qui comme Ulysse

La vie et les étoiles

Ainsi soit-elle(s)

Excitation mentale

Mine de rien

Ma solitude

Manger

Comédie

Elle dort

Si belles

Les Baux-de-Provence

SexeS

Des mots

Je t’aime mais

Mélancolie étrange

Dantesque

Impressions Marseille

Les plaisirs du manque

Attraction impulsive

L’amour

Marseille

Clepsydre

Aix-en-Finance

Toi

Drame solitaire

Haïku transgressif

Tanka

Haïku

Cœur

Impermanence

Sens

Temps

Vivre

Mes rêves

Éternité

Noirs

Le temps

La liberté

Attendrissement

Flamboiement

Une longue absence

Douche

Ses yeux

Prendre le temps

Épisode cévenol

La vie passe

À l’ombre de

Dans

Äponem1

Ailleurs

Mélancoliqueue

Conscience

Limpide

J’écrirai

Je les aime

Embrasement

Irresponsable

Comment dire

Journée d’automne

Le sexe

La colère

Douceur sentimentale

Aller

Automne

Jusqu’au bout

Besoin

Ma sorcière

Si tu savais

Gilets jaunes et cœurs violets

Justice sociale

Libertés

Noah

Élodie

Et maintenant ?

J’ai mal

Mathieu

Le temps s’écoule

Déclaration d’un soir

Polygamie joyeuse

Ode à ma tourterelle

Noël iconoclaste

Magique

Extinction

J’ai tant

Anarchiste

Ma solitude

Elle va elle vient s’en retourne revient

je vais je vis

je vois cette solitude qui m’appartient

que j’ai éludée en vain

je crois et je ne crains plus

le silence devient ma vertu

l’essence de cette solitude qui me constitue

je vais en elle comme on va vers l’éternité

avec sérénité et une reconnaissance éperdue

Le temps

Je n’ai plus le temps de rien

à chercher le tien

je perds le mien

demain est vain

aujourd’hui est sien

je n’ai plus le temps

je vais et je viens

à trouver le temps

de me comprendre

inlassablement

et de vous attendre

de temps en temps

mais le temps est compté

le mien en tout cas

car la vie me dit de prendre le temps

d’aimer pour mieux les aimer

de prendre le temps de me vivre

enfin librement

Je poétise

Je poétise pour vivre pour y croire encore pour y croire

toujours

pour aimer je poétise pour m’aimer

pour l’aimer je poétise pour les aimer

ces femmes qui m’ont constitué qui me constituent

vie après vie jour après jour amour après amour

je poétise pour trouver du sens pour en chercher aussi

je poétise depuis toujours

car je suis un poème au grand jour

le poème de ma vie qui se déroule

tel un parchemin écrit par cet autre que je suis

que j’aurais pu être que je ne serai jamais

je poétise par amour

le reste ce n’est que du verbiage

des mots et encore des mots

la vérité est dans le silence

le silence derrière les mots

ceux que je ne trouve pas

je suis mon silence

suis-je ma vérité aussi ?

Ma liberté

Qui pourrait m’en priver ? Qu’est-ce qui pourrait m’en

priver ?

Personne et rien.

En dehors de moi-même

d’un renoncement soudain à ma chère liberté.

Une folie suicidaire bien loin de ma Terre.

On n’a qu’une liberté

il faut la chérir sans flancher

au risque de mourir sans avoir respiré

l’odeur revivifiante de sa légèreté.

Je n’ai qu’une liberté

celle que je me donne

jour après jour

à force de volonté et d’amour.

Elle est la chair de mon âme

le sens de mon être.

Mais qu’elle est longue à trouver

cette liberté si rétive à apprivoiser !

Liberté ronde. Liberté élancée.

Liberté qui m’inonde de ma vérité…

Polyphonie

Dans la ville

J’aime les sons, les odeurs, les couleurs

qui me croisent, m’assaillent et m’emmènent

vers tant d’ailleurs

j’aime les quartiers historiques

qui ensemencent ma mémoire de mon futur

je suis vivant

dans cette polychromie de races, d’orientations,

de cultures, de croyances et de libertés

je me sens chez moi

nulle part est partout, partout est nulle part

où je respire la vie

dans le chant des autres, des différents,

de la dissemblance harmonieuse

quand rien n’est ce qu’il semble être

j’aime l’anarchie humaniste

qui prospère dans la pluralité cosmopolite

de la ville

Puissance

La puissance de son regard dans le mien qui le dévore

ses lèvres retroussées sur ses dents d’où s’échappent

des petits cris crescendo scandant la montée de son

plaisir

et son corps qui se tend et ses sens qui chavirent

mes yeux dans les siens que la jouissance attise

jusqu’au trouble à la stridulante acmé

dans mon regard enfiévré

Jouis mon amour jouis

je te rejoindrai !

Qu’est devenu l’amour ?

Le ciel sanglote toutes les larmes de la Terre

sous un voile d’une tristesse infinie

la mienne

celle que mon cœur pleure en silence

Je ne suis plus rien

qu’un vieux mentor amoureux

d’une étoile qui a filé vers d’autres cieux

un rivage plus clément peut-être ?

Le baiser de Judas a scellé notre passé

il a fini de trépasser sous ses lèvres sur ma joue mal

rasée

elle a décidé elle a choisi

je la regarde s’éloigner

impuissant et résigné

devant cette réalité qui me déchire

en silence

au cœur de ce décor que nous avons créé

avec tant d’amour et de vérité

et cette question qui se met à tourner

qu’est devenu notre amour ?

Notre maison

Notre maison

c’est ce qu’il me reste

avec ton regard étoilé

d’interrogations et de liberté

avec ton rire et ta légèreté

avec cette sensibilité que rien n’effacera jamais

avec cette écoute et ce sens de l’absolu

Notre maison

c’est ce qu’il me reste

pour te respirer et te regarder sans me lasser

tout ici nous respire à l’infini

tout nous ressemble jusqu’à la moindre lumière

tout nous rassemble

et nous sépare aussi désormais

C’est la vie il paraît que c’est la vie

mon amour qui n’est plus mon amour m’as-tu dit

je te regarde et je souris

à tout ce qui est nous à tout ce qui est toi

je te souris comme je te sourirai jusqu’au bout de ma

vie

dans notre maison

Mon île

Mon amour, au milieu de l’océan qui nous rassemble, je te regarde, je te sens, je te sais, même si je suis loin. Le vent du large souffle vers moi les parfums de ton être, de ta voix, de ta bouche. J’aime mon île où je peux rêver de toi et de tes appas félins dans la solitude qui m’étreint d’une sérénité infinie. Le temps nourrit si bien l’amour et le désir, dans cette respiration tranquille et apaisée du corps et de l’être se régénérant en prenant le temps d’exister à leur rythme, étreints par l’amour et l’horizon sans limites qui nous tend les bras. Et son espérance. Mon amour, me vois-tu arriver lentement vers toi, sortant de ma solitude de vieux loup sauvage le temps d’embrasser ton regard si vivant et généreusement bleu.

Chambre triste

Tu sais, la chambre est triste depuis que tu l’as quittée pour une autre vie, pour un autre ailleurs. Elle a perdu de son âme, celle que tu as emmenée avec toi, elle a perdu ton rire plein d’allant. La chambre est triste, ce n’est plus comme avant, elle respire différemment. Pourtant, elle doit bien vivre, elle doit bien continuer à s’éveiller chaque matin, même sans toi. Même si ce n’est plus comme avant. Tu lui manques, tu sais. Comme à moi, assurément, quand j’ouvre les yeux sur le vide de l’absence, quand je les referme sur le silence de ta présence. Mais c’est la vie, ai-je appris, et notre chambre aussi, je crois, l’a compris. La vie est triste parfois, comme la chambre, comme moi. Comme toi quelquefois aussi sûrement. La vie, cette sacrée vie, est ainsi, c’est ce qui la rend si précieuse. Il faut vivre maintenant, maintenant, vivre l’instant, l’instant, après c’est trop tard, avant c’est trop tôt. Je le sais, je le sens, au petit matin, quand je déplisse les yeux sur un nouveau jour et sur notre amour suspendu dans la quiétude de la chambre qui m’accueille paisiblement. Notre amour d’avant ? Avant quoi ? Avant qui ? Avant pourquoi ? Pourquoi un avant ? Pour qu’il y ait un après ? Probablement. Et la chambre le sait. Comme je le sais également. Mais il y aura à jamais un toujours entre toi et moi. La chambre et nous. Dehors, le soleil est debout.

Je te déshabille

Je te déshabille

de mes yeux

concupiscents et folâtres

je peux

je te vois de si près

même si tu es bien loin

de mon regard érotique

toi

si belle et si désirable

même de loin

derrière cet écran qui nous sépare

et mon regard qui s’égare

et mes yeux qui s’attardent

dans mes pensées coquines

si tu savais ce que je vois

si tu savais ce que je fais de toi

innocemment

et moi qui attends

que tu révèles

au moins un sein

ou deux

sous ton pull relevé

pire

que ta main descende et

enfin bref

je te déshabille

mon amour

mais si tu te déshabillais

en retour

en tout bien tout honneur

je suis si loin

tu ne risques rien

ou presque

Nénuphar

Pétales déployés

si délicatement

de cette fleur

offerte en pleine lumière

comme un péché délicieux

et intensément tentateur

dont mon regard se délecte

en rêvassant au nectar délictueux

que diffuse son calice

dans lequel j’aimerais plonger tout entier