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Ce recueil regroupe tous les poèmes écrits en 2018. C'est un hymne à l'amour et à la vie, un hymne à l'autre et au Sud qui m'a accueilli. C'est un hymne à Jill, Sophie, Elodie, Noah et Mathieu. La vie est pleine de surprises lorsqu'on se laisse porter par elle sur les vagues de l'amour et du temps qui passe.
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Seitenzahl: 93
Veröffentlichungsjahr: 2022
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À mes Amours…
Ma solitude
Le temps
Je poétise
Ma liberté
Polyphonie
Puissance
Qu’est devenu l’amour ?
Notre maison
Mon île
Chambre triste
Je te déshabille
Nénuphar
Elle a envie (et moi aussi)
Comment oublier
Amour doux-dingue
Les mots
De profundis
Rompre
Bluette
Comme avant
Dis-moi
Sans
Aimante
Qui ?
Marco
Obsolète
Quel est
Silence, je me tourne !
Ciel vibrant
Maïna
Sophie
Le bonheur
Larmes
Vidéo
Sublime
Lubricité amoureuse
Se prélasser à deux
Libres à deux
Alanguie
Paisible
D’ici
Chambre intime
L’éloignement
Connivence
Carrelage
Hébétude
Magnificat
Toi et moi
Susceptibilité
Séisme
J’espère
Paradis
Le temps
Élégie pour des seins
Guingois
Ravissement
Indécence
Échos intérieurs
Déclaration enflammée
Midinette
Ému
Aveu
Mélancolie nostalgique
Il faut que je te dise
Pluie printanière
De nous
Je pense à elle
Je t’aime, tu sais
Larmes d’amour
Heureux
Douche
En elle
Si loin
Deuil douloureux
Le soleil
Qui suis-je ?
Étoile
Bonheur simple
Mai 2018, un matin
Je ne veux plus
J’ai tant besoin
Nudité exquise
Mélancolie
À côté
Respiration-inspiration
Chambre à part
Eux
Être seul
J’aime
Doutes et frustrations
Ose la vie !
Rigueur
Un coin de paradis
L’Au-delà
Ramures
C’est l’été
Heureux qui comme Ulysse
La vie et les étoiles
Ainsi soit-elle(s)
Excitation mentale
Mine de rien
Ma solitude
Manger
Comédie
Elle dort
Si belles
Les Baux-de-Provence
SexeS
Des mots
Je t’aime mais
Mélancolie étrange
Dantesque
Impressions Marseille
Les plaisirs du manque
Attraction impulsive
L’amour
Marseille
Clepsydre
Aix-en-Finance
Toi
Drame solitaire
Haïku transgressif
Tanka
Haïku
Cœur
Impermanence
Sens
Temps
Vivre
Mes rêves
Éternité
Noirs
Le temps
La liberté
Attendrissement
Flamboiement
Une longue absence
Douche
Ses yeux
Prendre le temps
Épisode cévenol
La vie passe
À l’ombre de
Dans
Äponem1
Ailleurs
Mélancoliqueue
Conscience
Limpide
J’écrirai
Je les aime
Embrasement
Irresponsable
Comment dire
Journée d’automne
Le sexe
La colère
Douceur sentimentale
Aller
Automne
Jusqu’au bout
Besoin
Ma sorcière
Si tu savais
Gilets jaunes et cœurs violets
Justice sociale
Libertés
Noah
Élodie
Et maintenant ?
J’ai mal
Mathieu
Le temps s’écoule
Déclaration d’un soir
Polygamie joyeuse
Ode à ma tourterelle
Noël iconoclaste
Magique
Extinction
J’ai tant
Anarchiste
Elle va elle vient s’en retourne revient
je vais je vis
je vois cette solitude qui m’appartient
que j’ai éludée en vain
je crois et je ne crains plus
le silence devient ma vertu
l’essence de cette solitude qui me constitue
je vais en elle comme on va vers l’éternité
avec sérénité et une reconnaissance éperdue
Je n’ai plus le temps de rien
à chercher le tien
je perds le mien
demain est vain
aujourd’hui est sien
je n’ai plus le temps
je vais et je viens
à trouver le temps
de me comprendre
inlassablement
et de vous attendre
de temps en temps
mais le temps est compté
le mien en tout cas
car la vie me dit de prendre le temps
d’aimer pour mieux les aimer
de prendre le temps de me vivre
enfin librement
Je poétise pour vivre pour y croire encore pour y croire
toujours
pour aimer je poétise pour m’aimer
pour l’aimer je poétise pour les aimer
ces femmes qui m’ont constitué qui me constituent
vie après vie jour après jour amour après amour
je poétise pour trouver du sens pour en chercher aussi
je poétise depuis toujours
car je suis un poème au grand jour
le poème de ma vie qui se déroule
tel un parchemin écrit par cet autre que je suis
que j’aurais pu être que je ne serai jamais
je poétise par amour
le reste ce n’est que du verbiage
des mots et encore des mots
la vérité est dans le silence
le silence derrière les mots
ceux que je ne trouve pas
je suis mon silence
suis-je ma vérité aussi ?
Qui pourrait m’en priver ? Qu’est-ce qui pourrait m’en
priver ?
Personne et rien.
En dehors de moi-même
d’un renoncement soudain à ma chère liberté.
Une folie suicidaire bien loin de ma Terre.
On n’a qu’une liberté
il faut la chérir sans flancher
au risque de mourir sans avoir respiré
l’odeur revivifiante de sa légèreté.
Je n’ai qu’une liberté
celle que je me donne
jour après jour
à force de volonté et d’amour.
Elle est la chair de mon âme
le sens de mon être.
Mais qu’elle est longue à trouver
cette liberté si rétive à apprivoiser !
Liberté ronde. Liberté élancée.
Liberté qui m’inonde de ma vérité…
Dans la ville
J’aime les sons, les odeurs, les couleurs
qui me croisent, m’assaillent et m’emmènent
vers tant d’ailleurs
j’aime les quartiers historiques
qui ensemencent ma mémoire de mon futur
je suis vivant
dans cette polychromie de races, d’orientations,
de cultures, de croyances et de libertés
je me sens chez moi
nulle part est partout, partout est nulle part
où je respire la vie
dans le chant des autres, des différents,
de la dissemblance harmonieuse
quand rien n’est ce qu’il semble être
j’aime l’anarchie humaniste
qui prospère dans la pluralité cosmopolite
de la ville
La puissance de son regard dans le mien qui le dévore
ses lèvres retroussées sur ses dents d’où s’échappent
des petits cris crescendo scandant la montée de son
plaisir
et son corps qui se tend et ses sens qui chavirent
mes yeux dans les siens que la jouissance attise
jusqu’au trouble à la stridulante acmé
dans mon regard enfiévré
Jouis mon amour jouis
je te rejoindrai !
Le ciel sanglote toutes les larmes de la Terre
sous un voile d’une tristesse infinie
la mienne
celle que mon cœur pleure en silence
Je ne suis plus rien
qu’un vieux mentor amoureux
d’une étoile qui a filé vers d’autres cieux
un rivage plus clément peut-être ?
Le baiser de Judas a scellé notre passé
il a fini de trépasser sous ses lèvres sur ma joue mal
rasée
elle a décidé elle a choisi
je la regarde s’éloigner
impuissant et résigné
devant cette réalité qui me déchire
en silence
au cœur de ce décor que nous avons créé
avec tant d’amour et de vérité
et cette question qui se met à tourner
qu’est devenu notre amour ?
Notre maison
c’est ce qu’il me reste
avec ton regard étoilé
d’interrogations et de liberté
avec ton rire et ta légèreté
avec cette sensibilité que rien n’effacera jamais
avec cette écoute et ce sens de l’absolu
Notre maison
c’est ce qu’il me reste
pour te respirer et te regarder sans me lasser
tout ici nous respire à l’infini
tout nous ressemble jusqu’à la moindre lumière
tout nous rassemble
et nous sépare aussi désormais
C’est la vie il paraît que c’est la vie
mon amour qui n’est plus mon amour m’as-tu dit
je te regarde et je souris
à tout ce qui est nous à tout ce qui est toi
je te souris comme je te sourirai jusqu’au bout de ma
vie
dans notre maison
Mon amour, au milieu de l’océan qui nous rassemble, je te regarde, je te sens, je te sais, même si je suis loin. Le vent du large souffle vers moi les parfums de ton être, de ta voix, de ta bouche. J’aime mon île où je peux rêver de toi et de tes appas félins dans la solitude qui m’étreint d’une sérénité infinie. Le temps nourrit si bien l’amour et le désir, dans cette respiration tranquille et apaisée du corps et de l’être se régénérant en prenant le temps d’exister à leur rythme, étreints par l’amour et l’horizon sans limites qui nous tend les bras. Et son espérance. Mon amour, me vois-tu arriver lentement vers toi, sortant de ma solitude de vieux loup sauvage le temps d’embrasser ton regard si vivant et généreusement bleu.
Tu sais, la chambre est triste depuis que tu l’as quittée pour une autre vie, pour un autre ailleurs. Elle a perdu de son âme, celle que tu as emmenée avec toi, elle a perdu ton rire plein d’allant. La chambre est triste, ce n’est plus comme avant, elle respire différemment. Pourtant, elle doit bien vivre, elle doit bien continuer à s’éveiller chaque matin, même sans toi. Même si ce n’est plus comme avant. Tu lui manques, tu sais. Comme à moi, assurément, quand j’ouvre les yeux sur le vide de l’absence, quand je les referme sur le silence de ta présence. Mais c’est la vie, ai-je appris, et notre chambre aussi, je crois, l’a compris. La vie est triste parfois, comme la chambre, comme moi. Comme toi quelquefois aussi sûrement. La vie, cette sacrée vie, est ainsi, c’est ce qui la rend si précieuse. Il faut vivre maintenant, maintenant, vivre l’instant, l’instant, après c’est trop tard, avant c’est trop tôt. Je le sais, je le sens, au petit matin, quand je déplisse les yeux sur un nouveau jour et sur notre amour suspendu dans la quiétude de la chambre qui m’accueille paisiblement. Notre amour d’avant ? Avant quoi ? Avant qui ? Avant pourquoi ? Pourquoi un avant ? Pour qu’il y ait un après ? Probablement. Et la chambre le sait. Comme je le sais également. Mais il y aura à jamais un toujours entre toi et moi. La chambre et nous. Dehors, le soleil est debout.
Je te déshabille
de mes yeux
concupiscents et folâtres
je peux
je te vois de si près
même si tu es bien loin
de mon regard érotique
toi
si belle et si désirable
même de loin
derrière cet écran qui nous sépare
et mon regard qui s’égare
et mes yeux qui s’attardent
dans mes pensées coquines
si tu savais ce que je vois
si tu savais ce que je fais de toi
innocemment
et moi qui attends
que tu révèles
au moins un sein
ou deux
sous ton pull relevé
pire
que ta main descende et
enfin bref
je te déshabille
mon amour
mais si tu te déshabillais
en retour
en tout bien tout honneur
je suis si loin
tu ne risques rien
ou presque
…
Pétales déployés
si délicatement
de cette fleur
offerte en pleine lumière
comme un péché délicieux
et intensément tentateur
dont mon regard se délecte
en rêvassant au nectar délictueux
que diffuse son calice
dans lequel j’aimerais plonger tout entier