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Penser l'amour dans l'ombre et la lumière. Chercher le sens existentiel et poétique d'un quotidien qui se cherche sans rime ni raison. Ce recueil est le cinquième d'une collection qui comprendra dix-huit tomes au final.
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Seitenzahl: 86
Veröffentlichungsjahr: 2023
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ÉCHOS D'AURORE
BONHEURS
LIBELLULE
AUTOMNE
ÉCLIPSE
POURQUOI LES POÈTES SE SONT TUS ?
TURQUOISE
LE CŒUR HAGARD
GAMBADE
BRUMES
DÉNEB
HUMILITÉ
CHRIST
PLÉNITUDE
HOMMAGE
BAILLEMENT
PROMENADE
PLUTON
ÉVEIL
CRÉATION LUDIQUE
FLORALIE
CONJUGAISON VITALE
ZAPPING
LE TEMPS RÉTRÉCI
PAIX
VOLUBILIS
ÉBAUCHE D'HOMME
JE CROIS BIEN QUE JE T'AIME
ET J'EN SUIS HEUREUX
TRANSPARENCE
LUNE SOLAIRE
SIDA AFFECTIF
NÉGRITUDE
VOIX
GAB
SÈVE
RECONNAISSANCE
ACCORDÉ ON
SAVOIR
SAMSARAS
REGARDS
CORPS ET AMES
TEMPS
BOUQUET D'AMITIÉ
SOUL
REGARD
SEXTETTE
MORAL
AQUARELLE
FUSION
LUMIÈRE
RENCONTRE
STANCES AU CLERGÉ
ÉLÉGIE SANS LENDEMAIN
AU FUR ET À MESURE
KARMA
AIGLE
CINÉMA
MITE
BOUQUET D'AFFECTION
OISEAU
AU FEU
PÂQUES PEU ORTHODOXES
AVEU TRINITAIRE
PRIÈRE D'AIMER
GUEULES DE…
CASSE GUEULE
GUEULETON
DÉGUEULASSE
GUEULE D'AMOUR
KABUKI
MONOTONIE
DOUTE
ODE À L'OMBRE DE MOI-MÊME
GUEULE DE SEIN
BONNARD
GUEULE D'AMOUR
FUJI
GUEULETON
BELLE GUEULE
SO SCHNELL
BÉGUEULE
GUEULE DE CON
CASSE-GUEULE
JAPAN AIRLINE
MÉMOIRES D'ÊTRE
C'EST DU NOUGA
MÉMOIRE
FEMME
FABLE
TOLÉRANCE
COMME UN CRI IMPROMPTU
DÉPRESSION
BONHEUR
LIED
RÉVÉLATION
AMOUR
SEINS DOUX
(1998)
Elle m'a appris
à écouter le silence
et à aimer l'amour
l'amour du silence
le silence de l'amour
elle m'a appris
à regarder le vent
et à respirer la nature
la nature qui fredonne
le vent qui étonne
elle m'a appris
la vie
depuis je sillonne
son regard et les chemins
son cœur et les cimes
la lumière de son âme et l'âme des fleurs
de l'aube au petit matin ...
À Véro
Une chrysalide juvénile
à la parure fringante
a pétillé dans mon jardin
en frissonnant sous la canicule
papillon exubérant
flamboiement déchiré
entre les herbes folâtres
d’une psyché indécise
qui tend vers sa vérité…
Un attendrissant capricorne
bondit avec une gourmandise
angoissée d’ubac en adret
dans une syntaxe volubile
de volubilis fragile et déluré
qui papillonne dans mon jardin
engendrant des vers
sous ma plume câline…
À Isabelle et Paul Duchesnay
Sur la glace
glisse
une araignée
aux pas de gazelle.
Regard de feu sensuel.
Yeux de braises caressantes.
Enlacés élancés
dans leurs arabesques harmonieuses
que la tendresse avive et embrase.
Gracieux
et limpides.
Elles recréent la vie
en ciselant sur la froidure
oboles et paraboles
pétries de générosité swinguée.
Exaltante symphonie rythmée par les vivats.
Exubérante chorégraphie qui vole entre les gradins.
A l’heure où “Missing” retentit
des regards séduits retiennent leur souffle
sur la glace
glissent
deux gazelles
effervescentes.
La boule de feu s’est levée
sur ma peine
trop chaude trop claire
pour plaire à mes maux insidieux
éteins les persiennes
me cacher sous le voile opaque
des ombres nocturnes
m’enfuir dans le silence du sommeil
mais les rêves me confesseront
mais la vie continuera
une prière désespérée brasse la nuit
apaiser cette violence qui griffe mon âme
essorer cette déréliction qui opprime la raison
d’une prière engendrée par l’amour
au cœur clair au corps chaud…
le soleil s‘est levé
ton corps chaleureux aussi
et ma peine m’interroge.
Elle est partie
sur les routes
sinueuses et vallonnées.
Est-elle à Barr ou à Ottrott ?
A la rencontre de notre destin ?
Elle est partie
me manque déjà
avec son spleen et sa joie.
S’en est allée
par les chemins
fatiguée.
Elle qui est à la croisée d’elle-même
roule sur les vagues de bitume
à la recherche d’un autre nous-mêmes :
un havre de paix
une aire d’amour
où épanouir nos âmes
en mal de Lumière Infinie.
Coups de fil
au creux d’une cabine
ouverte au tout-venant
coup de cœur
jalonnent son odyssée
dans son destrier cabossé
perles d’amour
oblitérées par sa voix qui rit
d’un coin de rue d’une place nuageuse.
Elle est partie
je l’attends
Je l’aime
je l’âme
l'hirondelle de ma vie.
Caresser la frange de son regard
lorsqu’elle goûte la vie
écorce la souciance des jours
épouse la grâce du temps…
Père
j’ai compris
chaque vie a sa voie
la mienne me démange
à l’horizon de ta Joie
au seuil de l’esprit au cœur de l’âme.
Immenses sapins sombres et charnus
irisés du vert renaissant
clair presque diaphane
d’arbres au sortir du sommeil
coiffés de feuilles menues qui s’étirent encore
et du blanc lumineux fringant
de pommiers ou de cerisiers en fleurs
chahutés par un vent rugueux
sous un ciel obstrué
de nuées grises indécises
dans les prés
les primevères s’essoufflent déjà
fatiguées malgré leur allure solaire
quand le lilas se déploie
c’est la saison de l’éphémère qui flamboie
sur les cimes paisibles
à l’orée de l’éternel dans une aura spirituelle
dort un cimetière de guerriers
près d’un troupeau de chevaux
qui paissent la quiétude du temps
sur le fil de l’insondable
où la mort n’existe pas
journée de printemps ordinaire …
à la rencontre de ma voie
celle d’un Vésuve qui cherche la Sagesse
dans le miroir de Dieu.
Caresser la frange de tes yeux
l’essence de ton Être
pour habiter le Silence…
enfin !
Être
et ne plus savoir qui l'on est
aller
et ne plus savoir où l'on va
souffrir
et ne plus savoir pourquoi
pourquoi tout ce magma convulsif
ce mal qui ronge
silencieux et impudique
comme un bienfait
hésitant et pudique
et la violence qui monte indécise
et m'étouffe
comme des touffes de liseron
je me sens sauvage
en ces jours de disettes interminables
sauvage !
Libellule
tu funambules sur mon cœur
sous le clair de terre tu me fabules
des bonheurs
et sous le clair de lune tu me tisses
des lueurs
de libellule
qui funambule dans mon cœur
pendant qu'au
clair d'ailleurs j'articule
tes mystères
au clair de toujours je déambule
sur ta chair
de libellule
qui funambule mes vers
Apothéose de couleurs
avant que la vie ne se replie
tandis que sur mon lit
je caresse le rêve de déplisser mes ailes
pour aller caresser la vie
apothéose de ferveur
où main dans la main nous irons
par les chemins
respirer le parfum des arbres en pleurs
le bonheur de renaître...
La douce chaleur de ton corps
soulève en moi
des rêves évanouis
comment regarder au dehors
le jour qui s'épanouit
derrière ces vitres
limites de mes pas
et dans la quiétude de ton corps
renaît peu à peu
une braise oubliée
tandis qu'au dehors
le jour reluit
derrière ces vitres éblouies
qui brident mes évasions
et du dialogue qui unit
nos cœurs endoloris
soudain éclosent des reflets de vie
un univers se lève au-dedans
alors que le jour se couche au dehors
est-ce un coin de bonheur qui se dévoile
demain nous nous évaderons mon amour
loin de ces vitres abolies.
“Kiffa” se désespère
au firmament du devenir
poussières d’étoiles pleurées
sur l’oreiller des jours de spleen
triste désespérance
que désespérer de soi-même
“Kiffa” vibre
dans son auréole boréale
d’une déchirante complainte
profonde lassitude
montée du fond des mémoires oubliées
et de cet instant qui semble stagner sans sollicitude
Sous l’intuition tendre
plein de “mittleid”
d'un “Déneb” désœuvré
de ne s’épanouir
sur la croix de l’horizon…
Silence je panse
dit l'obèse qui avale sa pitance
Silence je panse
dit l'éditeur qui soigne ses dépenses
Silence je pense
dit l'élève qui rêve de ses vacances
Silence je pionce
dit le chat devant le feu qui danse
Mais je ne veux pas me taire
hurle le poète en manque de vers
On l'a donc mis en terre
et depuis quel silence !
À Deva Papus
Sous le chêne de Brocéliande
Merlin méditait
en déambulant au cœur de l'Infini
d’étoile en étoile
tout en guérissant un faon blessé
d’un regard plein de compassion
le chêne lui susurrait
il l’écoutait lui répondait
le harcelait
interminable dialogue
d’esprit à esprit
de voix à voix
dans une silencieuse Transcendance
chlorophyllisée
Paroles de sagesse
profondes
de ceux qui savent
que le Graal
est en eux
Se réaliser chêne
Père
dans l’âme
dans l’esprit
Père
chêne
paisible et serein
mûrissant face à votre Lumière
sur l’horizon le soleil s’estompait
avec dévotion
Caerleon l’attendait…
L'urgence du bonheur
souffle dans ma tête
une tempête de joie brodée d'une myriade de mots
tes lèvres brûlantes et cajoleuses
sur
ma bouche ravie
se sont posées
comme un papillon sur une rose
doux amour bel amour
un baiser de toi
enfante mon être
d'une paix divine
bel amour doux amour
maintenant que je sais
que le bonheur est
dans ton allégresse labiale
avec la complicité de ma plume gourmande
j'en implore encore un
un seul
jusqu'à demain !
L’aurore à l’aube succède
prémices d’un nouveau jour
nos humanités unies
embrassent la fleur
pétales éphémères qu’effeuillent le temps
révélant le mystère de nos synchromies
sur l’horizon apaisé de nos mémoires d’avenir
circule l’écho d’un amour dépouillé
Regards
de nos vies qui se reflètent dans le miroir de nos
éphémérides
extasiées
de nos âmes qui s’éclairent dans le profond Silence de
l’Eternité
Silence.
Au dessus d’un lit de nénuphars...
La lune médite...
À mon amour, à Ghab
Quel est ce flou qui ombrage ma mémoire ?
Mes mains rabougries voudraient conter une histoire
que j'ai déjà oubliée pour l'avoir trop vécue
et s'élever vers les cieux
pour y déceler un peu d'espoir
quelles sont ces larmes qui constellent ma mémoire ?
Réminiscence de souffrances égarées
je t'aime à oublier cette douleur
qui me taraude pour m'élever
quelle est cette prière qui tapisse ma mémoire ?
Et chahute mes sens navrés
ton corps est un port de quiétude
où j'aimerais nider mon immaturité
pleine du regret
de ne savoir t'aimer
quel est ce désir qui brise ma mémoire ?
Et déconcerte mon âme
qui me dira la souffrance des sens
suis-je rongé de vie ou malade de mort ?
je l'ignore j'ai tout oublié
si ce n'est que je t'aime
d'un amour qui apaise ma mémoire.
Une fleur éclot
Un cœur bat
Un corps se prélasse