Le quotidien des jours qui passent - Marcel Nuss - E-Book

Le quotidien des jours qui passent E-Book

Marcel Nuss

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Beschreibung

Durant l'année 2019, l'auteur a écrit un poème par jour, faisant ainsi une sorte de chronique poétique inspirée par les événements quotidiens et des rencontres. Chaque poème est une pièce de puzzle émotionnelle sans pour autant qu'il y ait d'ordre chronologique à respecter pour lire cet ouvrage. L'auteur vous convie à l'accompagner pendant un an de sa vie. Bonne lecture.

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Seitenzahl: 147

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Sommaire

Manque

Gratitude

Pourquoi

Qui es-tu amour infini ?

Vibrato

Voyage

Au bonheur de vieillir

Je n’ai plus d’âge

J’ai honte

Aveu

Je t’aime

Ma fille

Sagesse

Polychrome

Danse

Cocktail

Ma lumière

Dans tes bras

Femmes de cœur

Mon lit

Bodhisattva

Fantasme ou réalité

Les mots

Deux cœurs

Anathème

Éternité

Refoulement

Vitalité

VITALITÉ

Oser à tout âge

Désorienté

Elle survit

Chaque jour une nouvelle vie

Rêve

64

Corps de misère

Chères projections !

Les chasseurs

Une histoire de temps

Mantra

Iconoclaste

Agnostique

Platonique

Bonjour

Ose

Le zizi

La vie revient

Prière de ne pas déranger

Facteur sourire

Senior

Son lotus

La zézette

Fred

La broyeuse

Sophie

Larmes de dépit las

On peut rêver

Chère soleille

To be or not to be

Bruno

François

Aimé

Émilie

Pierre

Braderie

Pierrette

Le mot

Libres comme la vie

Au diable la morale

Antoine

Cultueux

Trop c’est trop

Il faut se lever

La vie !

Un jour comme un autre

Elle s’enfonce

Le cœur serré

Jeanne

Dialogue de sourds

Solenne

Dans mon lit

Frais kilométriques

Nadine

Cécile

Marie

Janine et Fred

Notre-Dame de Paris

Ma solitude

Je n’ai plus l’âge pourtant

Je suis triste

Avis de décès

Paradoxe ?

Monstruosité intégriste

Hurluberlu

Gouvernés

Un bonheur simple

Écologie hépatique

Confidence

Tempête

Épris

Qui suis-je ?

Intolérances

Confession

Déclaration Aurorale

Tanka faire

Présence

Printemps

Vibrations

Variation poétique

Crépuscule solaire

Mystère mystère

Le sais-tu ?

Question de sons

Ébullition

Sanglots printaniers

Christophe

Éphémère

Parfaitement

La vie est belle

Éminence

Comblée

Yoni

Heureux

Alsace éternelle

Bouffonnerie

Je l’attends

Grand-père

Joie

Première chaleur

Hypocrisie

Prends

Polyamour

Margot

Prière humaniste

Nos peurs

Quand le verbe prend chair

Bouddha me dit

Sous la robe

Orage

Elle

En mon royaume

Lumière

J’ai envie de toi

Paradis

Toulouse

À une inconnue

Abeilles

Youpi !

Explique-moi

Le bonheur

Vous

Je n’ai que

Trumperies

Carole

Égoïstement

Capes d’Agde

Matinale

Les cigales

Dormir

Sérénité

Apocalypse

Bouton rose

Démocraties en berne

Le cri de la tomate

Rut

Le temps passe trop vite

C’est ma vie

Feu éphémère

Galimatias charnels

Triolyrisme

Oscillations existentielles

Simplement

Dépendance

Imparfait

Matinale

Révoltes multicolores

Torride

Ad-diction

Un malheur peut en cacher un autre

Exhortation

Question de goût

Irresponsables

L’honneur de Greta

Panne

Alléluia !

Le vent

Progression

Elle est

Peinture vivante

Vite alité

Écoute !

Y z’ont pas

Les vieux rapiats

Aux âmes citoyens !

Épidémie autoritariste

Conditionnalité

Elle est

Science-fiction ?

Difficile deuil

Marcel Luther King

Vogue la liberté

Interrogation

Dans les étoiles

Thérapie solaire

Le chant d’Éole

Extase

Mais eux

Le sais-tu

Hédonisme

Misanthrope

Humain

La pluie

Woodstock/50

Épicurisme

Clepsydre

Lassitude

Aveu déclaratif

Con-passion

Éden gastronomique

Conseil d’initié

Passé éternel

Le bonheur

Incarnation inspirée

L’Amour n’est pas un mantra

Plénitude

Mosquito guérilla

Fontazelles

À demain…

Fin de saison

Comme un pot

Seul au monde

Zénitude

Religions

Nonne

Enfant lumière

SexeS

Si loin, si près

Balançoire

Allégresse

Sexes-têtes

Elle-s

Ce qui

Bras langoureux

Eva Luca

Vie poétique

Unité

Machos

La tortue

Perpignan

Eus [eous]

Les vieux

Domaine

Instantané

Changement de saison

On a le droit de rêver

Le Roi Sommeil

Infiniment

Le dos

On tue

Désespérance

Fulgurance

L’essentiel

Humeur céleste

Venteux

Ta réalité

Matin d’automne

Épuisement

Lumière du matin

Paysagiste

Intemporalité

Il fait gris

Nostalgie ?

Allegretto

J’aimerais

Tant et tant

Constipation

Consumérisme

Cycle

Jours d’automne

Aveu de faiblesse

Femme !

Vivre

Apocalypse now

Disons-le

Éternelle

Noah

Par amour pour toi, ose !

Déclaration à mon fils

Hallali

Jalousie

Déploration

Aller-retour

Les feux du désir

Volonté suprême

Question de saison

Agitation vaine

Certains jours

Chacun son ivresse

Pleurs

Écoute intérieure

Voyage

Automne cévenol

Anne

Étouffement

Éveil

Abstinence

Libération

Vivre par-dessus tout

Dis-moi (entre nous)

Paisibilité

Course à l’échalote

Humilité

Sentiments

Déclaration spontanée

Le piton de la Fournaise

Je suis automnal

Simplement

Ombre ou Lumière

Maternage

Obscurantisme

Dans mon lit

Sourire

Prière païenne

Maladie inopportune

Prendre

Vœu pieux

Bonjour l’hiver

Simple comme le bonheur

La mort verbale

Désir céleste

Que sais-tu ?

Zombi

Tectonique sensuelle

Jusqu’où

Parfaitement

Agitation nocturne

Les cons

Elle est

Souffrir ou mourir

Elle voudrait

À fleur

Tanka radieux

Peter Gabriel

Love

M. le sourire

Tempête

Omerta

Cette société

Anarchiste

Solitaire

Petit-fils

Le bonheur

Raffinement

Manque

Toutes ces nuits

et ces jours

sans toi

loin de tes bras

ta chaleur

ta douceur voluptueuse

et ton amour

le sourire de ton amour qui vaut tous les discours

le temps passe

toi là-bas

moi ici

toutes ces nuits

jusqu’à ton retour

et le désir qui croît

jour après jour

en pensant à toi

à nous

sur cette voie

qui exige tout

l’amour est fou

fou

de toi

Gratitude

À mes deux amours

Les malices du destin

connaissez-vous ces malices-là

celles qui se rient de la morale et des principes ?

Liberté chère liberté

sans qui rien n’a véritablement de sens

Je les aime d’amour

allez savoir pourquoi

est-ce important d’ailleurs de savoir ou de comprendre

je les aime un point c’est tout

et elles m’aiment itou

Doux anathème

je les aime

je leur dois tant

tant de bonheur tant de lumière

d’amour et de sérénité

Polygamie des cœurs

polyphonie des sentiments

polychromie des corps

vivre est tellement simple entre libertés partagées

et ce destin facétieux

qui nous a drossés sur la même plage

Je suis béni des dieux

il fait si bon être vieux

sous certains adages

Pourquoi

Pourquoi toi et pas une autre

pourquoi nous et pas eux

pourquoi la vie pourquoi la mort

pourquoi ceci pourquoi cela

Parce que c’est toi et pas une autre

parce que c’est nous sur le même chemin

parce que la vie c’est l’amour

parce que je t’aime sans détour

Qu’importe pourquoi peu me chaut comment

je suis nu face à toi

sans marcel sans falbalas

je suis nu et plein de joie

L’amour se vit la vie s’aime

en faisant fi des pourquoi et des comment

parce que l’amour tout simplement

parce que la vie est sans paravent

Qui es-tu amour infini ?

Qui es-tu

douce épouse astrale

femme stellaire

qui s’élève vers les étoiles ?

Je n’ai pas ta sagesse

je n’ai que mon bon sens

à t’offrir

toi si grande et si petite

si forte et si fragile

si clairvoyante et si naïve

toi qui as la vie devant toi

mon amour indicible

au cœur de joie

si libre et si vraie

Je suis un vieux chêne

auprès de toi qui crois

un chêne plein de sève

et de joie

je tutoie les étoiles

mais je ne les pénètre pas

je suis un terrien à la glaise sensuelle

un amoureux de l’école buissonnière

depuis que je suis sous ta Lumière

Qui es-tu

ma douce étoile ?

Vibrato

Entre esprit et chair

spirituel et sensuel

devenir homme

épanoui

lorsque la liberté danse

de l’une à l’autre

la vie rayonne

intense

entre amour et amour

spiritualité et sensualité

la plénitude du sentiment

de complétude se déploie

entre bonheur et bonheur

sentiments et sensations

être vibrations

gorgées de joie

entre elles et moi

le Ciel et la Terre

vivre est un rire

à deux voix

la vie est belle

auprès d’elles

Voyage

Dans tes bras enveloppants, je voyage.

Dans ton cœur accueillant, je voyage.

Dans ton être rayonnant, je voyage.

Dans ta sensualité généreuse, je voyage.

Dans ta présence amoureuse, je voyage.

Dans ton désir exaltant, je voyage.

Dans ton sexe envoûtant, je voyage.

Dans ton amour pétillant, je voyage.

Mon amour, je voyage où que tu sois.

De cœur à cœur, de corps à corps, je voyage dans des contrées aux lumières iodées qui fleurent une douce liberté.

En pensée, je voyage vers toi jusqu’à te ressentir sur le rivage d’une mémoire partagée.

Je voyage. Je voyage. Jusqu’au prochain accostage.

Je voyage dans le temps suspendu qui nous sépare et nous rapproche.

Je voyage dans la galaxie de l’amour, sans frontières ni détours.

Je voyage.

Au bonheur de vieillir

Combien de soleils se sont couchés au-dessus de ma tête ?

Combien de soleils se sont levés sur ma vie ?

Combien de saisons faites de jours et de nuits, de lumières éblouissantes, de clairs obscurs radieux et de temps chahutés ?

Combien de rires ai-je entonnés ?

Combien de larmes, de doutes, d’errances mais aussi d’évidences et de convictions ?

Combien ? Je ne sais plus mais quelle importance ?

Tout se dilue et se fond en une vie. Un homme. Un corps, biscornu mais un corps. Un esprit. Une âme.

Et l’amour.

J’ai l’amour que je suis.

Je suis l’amour que je donne.

Je suis mon bonheur, l’explorateur de moi-même, de la lumière aux ténèbres.

Je suis l’amour que la vie dépose à mes pieds, fleurissant mon cœur d’éternel transi.

Je suis la somme de leurs cœurs, venus nourrir ma vieillesse sans âge de leur fraîcheur infinie.

Je ne suis pas sage et trop vieux pour le devenir, je ne suis qu’un humble mécréant de la vie.

Au bonheur de vieillir tout resplendit lorsque demain se conjugue aux présents de leurs regards épris.

Et cette sérénité que l’amour transcende avec l’allégresse de celui qui a vécu intensément.

Je suis la liberté que je m’octroie.

Et l’amour qui m’enivre délicieusement.

Qu’il fait bon vieillir au coin du feu de leurs bras !

Demain est un autre jour, un nouvel écho de mon éternité.

J’ai l’âge de mes sentiments.

Je n’ai plus d’âge

Je n’ai plus d’âge depuis longtemps

j’ai la jeunesse de mes amours

et la vitalité de leur rayonnement.

Je suis confit au-dedans et déconfit au-dehors

pourtant je vibre toujours passionnément

j’ai les bouffissures du temps

le corps grippé mais tellement ardent.

Bien sûr je n’ai plus 20 ans

puisque je suis éternel maintenant

j’ai la jeunesse de mes amours

que les rides caressent tendrement

Quelle est cette fougue qui me rajeunit

de jour en jour pour les siècles des siècles ?

Je n’ai plus d’âge depuis longtemps

pourquoi faire je suis mon propre temps.

J’ai honte

J’ai honte à ma France.

Où sont passés les Lumières,

que sont devenus les Hugo, Zola et Schoelcher,

où sont les Jaurès et les Mendès d’antan ?

Le Peuple est seul à défendre la démocratie,

ils ont mis leurs œillères d’idéologues bornés,

comme une muleta de bonne conscience,

pour gouverner à l’abri de leur cénacle.

Rien n’est pire que l’aveuglement des dogmes,

la violence attise la violence, vous le savez.

Pourquoi provoquer une insurrection ?

Qu’ils sont pathétiques ces intellos sans horizon,

ignorant que la supériorité est une faiblesse

de novice ou d’arrogant mal dégrossi.

Qui sème le vent récolte la tempête,

qui sème l’amour récolte la lumière.

La souffrance, la misère, les injustices

appellent à de l’humilité et de la solidarité.

Pas à cette guerre de tranchées que vous imposez

sans discernement ni panache. Par fierté mal placée.

Pourquoi, ô ministres intègres1, ne prenez-vous pas

un casque et un bouclier pour aller en première ligne,

courageusement, auprès de ceux

que vous offrez à la vindicte de la foule excédée,

délibérément excédée par vos ordres irresponsables.

J’ai honte à ma France,

si belle et si diversifiée.

Vive la liberté !

Aveu

Je n’ai que les mots

vers sans rime ni saison

poésie née de l’homme dès sa première extase devant un arc en-ciel ou peut-être une femme

je n’ai que les mots pour dire pour faire le tour de la Terre embrasser l’univers à mes pieds

partager l’amour

et puis les doutes et les mystères et la souffrance cette souffrance si humaine

et les envolées lyriques devant un parterre de fleurs orné de papillons folâtres

je n’ai que les mots pour dire la vie qui foisonne derrière l’apparence

que les mots pour dire l’apparence si insignifiante à bien y regarder

si subalterne face à la victoire de la vie

de la vie sur la mort de la mort sur le fatalisme

je n’ai que les mots et l’amour

l’amour des mots et des femmes qui m’entourent

femmes que j’aime et que je désire ardemment

et la jouissance de tous les sens en éveil

et ce mouvement indéfinissable qui m’anime comme une vibration venue d’ailleurs

et exalte le jour le temps qui passe et l’éternité de l’instant le Vide sublime qui nous habite

dire la beauté tout simplement et le rire la magie du rire

l’ombre dans la lumière et le coin de lumière qui frémit en chaque ombre

je dis les mots pour vous dire la relativité de toute chose et son absolu vulnérabilité

ils s’éteindront avec le souffle qui se fondra dans les astres

Tout n’est que fusion interpénétration tel un inépuisable coït des énergies

Je n’ai que les mots pour dire

et mon cœur pour aimer

femmes qui me transcendez avec légèreté

1 Ô ministres intègres !

Conseillers vertueux ! Voilà votre façon

De servir, serviteurs qui pillez la maison !

Ruy Blas de Victor Hugo (toute la tirade édifiante peut être lue ici : http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/article-v-hugo-ruy-blasbon-appetit-messieurs-o-ministres-integres-122230730.html).

Je t’aime

Je t’aime

je n’ai que cet amour à t’offrir

pour apaiser les tourments qui te déchirent

je t’aime

toi aux douloureux soupirs torturés

par un amour mort avant d’être né

je t’aime

laisse le temps au temps de cicatriser

laisse le deuil faire son temps de maturité

je t’aime

je n’ai que mon amour à t’offrir

je n’ai que ma présence pour t’apaiser

je t’aime

mon épaule t’attend et mon cœur aussi

rien ne peut remplacer le temps d’une vie

je t’aime

le jour se lève toujours à un moment

le bonheur appartient au détachement

Ma fille

Si belle et si douce

le cœur chancelant sous les bourrasques de vent

si forte et si fragile en même temps

garde ta voie même dans les tourments

des tourments tu en auras d’autres

au milieu des éclats de soleil

la vie est un chemin sans pareil

qu’importe les regards pourvu que ton âme garde sa fraîcheur

nous sommes seuls profondément même entourés de mille

gens

solitude illuminée par l’amour et la vérité

cette vérité qu’il est si difficile de partager parfois

mais qu’il est si bon d’explorer en soi

cahin-caha

vas

vas ton chemin je ne serai jamais loin

ma fille au regard d’azur

Sagesse

Ma généreuse sagesse méridionale

ma douceur angoissée

par ces ombres qui rôdent autour de ta sérénité

ma lumière vacillante dès que le jour pointe en toi

pour te guider vers la liberté qui te tend les bras

mon ineffable volupté gorgée de générosité

et d’irrésistibles envolées émancipées

comment ne pas t’aimer comment ne pas m’extasier

comment ne pas fondre devant tant de désarmante vérité

j’aime ta nudité limpide si libre et détachée

des chaînes qui empêchent la vie de respirer

je t’aime ma liberté je t’aime mon adorée

Sophie ma folle déraison ma légère émotion

je t’aime du haut de toutes mes saisons

je t’aime

Polychrome

Tu as le cœur dans les yeux

dans ton regard de femme bleu

bleu comme le Ciel qui inspire les âmes

Tu as les yeux foisonnant d’Esprit

emplie d’une spiritualité débordant de vies

vie d’étoile surgie de la plénitude du ciel

Tu as l’esprit regorgeant d’amour

amour de lumière vibrant de sérénité

que tu sèmes avec une douce prodigalité

Tu as le cœur tellement généreux

que le bonheur a la beauté d’une fleur

qui aurait la polychromie de ton âme

Que j’aime la vie sous ton oriflamme…

Danse

À Sophie

Mon corps chante

mon cœur aussi

mon esprit ronronne sous tes doigts épris

j’aime ta bouche qui me donne vie

son sourire si doux et généreux

son regard coquin lorsqu’elle s’ouvre sur l’infini

j’aime tes cris lorsque tu t’épanouis

que tu te régales des jeux de l’oubli

temps suspendu dans la fulgurance de l’instant

j’aime me perdre entre tes bras

j’aime l’amour que tu déploies

tout mon être danse quand tu es là

qui es-tu ma douce joie ?

Je t’aime

je crois