Chroniques poétiques - Marcel Nuss - E-Book

Chroniques poétiques E-Book

Marcel Nuss

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Beschreibung

Ces chroniques poétiques racontent au jour le jour, 366 jours de vie et de sentiments croqués au gré des humeurs quotidiennes de l'auteur. Chaque poème est une pièce d'un puzzle existentiel. A vous de le reconstituer pour vous faire une image d'ensemble. A vous aussi de vous approprier les poèmes qui vous parlent et de les recréer. Bonne lecture.

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Seitenzahl: 107

Veröffentlichungsjahr: 2022

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Sommaire

Tourner la page

Espoir

Fantasme

Réveillons !

Fascination

Résurrection

Mélancolie

Certitude

Absolue charnalité

Torrent

Extase

Aveu d’amour

Cycles de vie

Rêverie

Vive la vie

Perdre ?

Les idéologues

Incandescence

Peinture

Lugubre

Devenir

Évidence

Confidence

Le plus beau voyage

Volupté opus I

Libertaire

Déclaration d’amour

Volupté opus II

Lumières

Lumière !

Amour intéressé

65

Le cœur

Évidence

À cœur vaillant…

Connivence

Éclat de bonheur

Sérénité intérieure

Vivre l’instant !

Nouveau jour

Je jouis

Cap au sud

Coronavirus

Une ivresse sociétale

Contemplation dominicale

Instantané

Pourquoi m’aimes-tu

Poésie

Simple

La « guerre » d’Emmanuel

Elle est con-con

Cadeau

Coronarictus

Humilité

Faut-il se réjouir ?

Drame

Tristesse

Allocution « poétique »

Aux gens bien

Nuage

Paisibilité

Amoureusement

Interrogation

Encouragement !

Sans dessous dessus

Con-finitude

Résolution

Bucolique

Desquamation

Dialogue familial viral

Solitary Lust confined

Chaque

Commisération

Matinale

Propice

Abstraction

Déconfit

Ras le cul

Exhortation par temps de crise

Vœux pieux

Dans son nichoir

La gueuse

Petite histoire grivoise

Mouvement immobile

Rêverie

Confidence

Alcootest

Enchantement

Ironie confinée

Je ne suis…

Confession déconfinée

Question d’éclairage

Je n’ai plus l’âge

Déconfinez-moi !

#Missionimpassible

Climat au logis

Aveu de faiblesse

Le sens de la vie

Paradisiaque

Péché original

Histoire de datte

Dilemme cornélien

L’appel du large

Tout ou rien

Chasteté

Histoire d’o…

Grosse fatigue

Confusion

Victimisation

Incantation

Admiration

Magique

Masques à rade

Le sais-tu ?

Déclaration d’amour

Nudité intégrale

Liberté individualiste

Le chant de l’impermanence

Cycles

Bonheurs simples

Intégristes

Je ne sais plus et pourtant

Histoire d’eau

Perplexité

Seul l’éphémère est éternel

Crépuscule vibrant

À chacun sa religion

Tristesse humaniste

De mots et de chair

Tout est une question de respect

Crépuscule chatoyant

Les sorcières

Contaminé

Mon livre d’images

Un couple

Naturisme

Petit monarque

Une histoire de temps

Fusion

Écriture céleste

Orgie larvaire

Les vieux

Objet de désirs, sujet de plaisirs

Fiesta erotica

Accro

L’horloge du temps

Ne me parlez plus de handicap

Adoration

Griserie émotionnelle

Privation

Floraison intime

Les trois grâces

Vieillir

Choisir

Ma sauvageonne

Déclinaison

Hospice

Attirance

Hédonisme

J’écris

Cordialement vôtre

Allegro vivace

Te Deum

Inquiétudes paternelles

Je ne regrette rien

Être ou ne pas être

Guilleret

Ce baiser

Avant

Ma fille

Campagne vendredi matin

Ça

Brise

Sensations

Liberté

Organique

Chère liberté

Interdit aux -18 ans

Mais pourquoi ?

Accouchement

Photos nostalgie

Juste te dire

Bourrasques

Fable à dormir debout

Cauchemar

Je suis ce que je fus

Peut-être

Rêve éveillé

Une première fois

Un tableau et des mots

Le seul

Canicule

Le bonheur simplement

SPA

Matriochka

Ode gustative

Elle veut du cul

Infinitude

Inspiration spontanée

Ces yeux

Mélancolie de luxe

Fidélité

Rêve éveillé

Son chemin

Résonance

Mobile débile

Le Chemin

Nénuphar

Mon clown

Élève de ma vie

Artémis

État des liens

Shunga bucolique

Dépucelage

C’était mieux avant

J’aime trop

Romance ordinaire

Te Deum reconnaissant

Automnes

Déclinaison

Lâcher prise

Déshabillez-vous

Ben oui

Strip-tease

Anthropologie

Coaching

Sérénité

Silences

Crainte

Une histoire de faims

Souvenance

Elle

Les cannibales

Samuel

Religions, mes amours

Imposteur

Saccages

Phallus délirium

Customisation

Homme…

Bonheur simple

Recette politique

Hommage viral

2020

Rêves de nuit

Toussaint

Trumperies sournoises

Légèreté

Sérénité

Exotique

Aux complotistes

Olympe

Amour pastel

Vent de folie

Je suis heureux

Hivernal

Apparences

Impromptu

Allegro ma non troppo

Kafka

Antidémocratie

Sinistrose

Extrapolation

Humilité

L’annonce faite à toi-même

Introspection

La mort

Tourner la page

Blanche

la page

comme l’année qui se présente

livide exsangue

comme si elle ne trouvait plus ses mots

la page

l’esprit vide d’avoir trop donné

Écrire mais quoi pourquoi

sans radoter écriture fonds de tiroir

de culotte de commerce

se renouveler

comme les saisons et l’espoir

trouver d’autres sentiers

qui sentent le verbe en fleurs

Tourner la page

prendre le large avec soi-même

sur l’horizon des jours

recommencement inlassable

je t’aime je vous aime

c’est tout ce que je sais

tout

Espoir

Là-bas

le ciel moutonne

nuages floconneux

elle chantonne

la vie repart d’un pas nouveau

je suis devant mes mots

et je vous attends

pour réinventer la vie

et tisser l’amour

et le désir qui enchante

connais-tu la femme qui rit ?

Fantasme

Je

l’ai

vue

nue

sous la lune

ou

dans un rêve

un rêve de lune

ou de l’autre

que je ne connais pas

mais dont je rêve

depuis que je l’ai vue

nue

Réveillons !

C’était un réveillon

c’étaient deux solitudes

dans un corps à corps sage

et sans illusion

y a pas d’mal à s’faire du bien

pour commencer un nouveau refrain

jouissant peut-être en passant

Allez santé pour cette nouvelle vivaldienne !

Fascination

Bouche bée

devant ta beauté inaliénable

aux courbes lunaires

de sang et de chair

et ces gestes solaires

d’une grâce épistolaire

toute en arabesques

et cette lumière incomparable

cette sensualité grisante

Femme si belle si chatoyante

horizon de mes désirs

incarnation de l’humanité

je te respire

Résurrection

La douce lumière

d’un ciel apaisé

et l’eau qui jaillit

l’eau qui coule qui coule

chaude et roucoule sur la peau

engourdie

voluptueuse résurrection des sens

sous le pommeau généreux

et ces mains qui dansent

sur la chair renaissante

Je suis ! Vivant.

Mélancolie

Regard lourd regard gourd

qui erre égaré

le temps est transparent

suspendu dans l’indigent

mélancolie au bord du lit mélancolie

comme on est au bord de la nausée

on hoquette mais rien ne monte

jours indigestes où l’on sonde

sa vacuité pour renaître

Certitude

Je n’ai qu’une certitude

je t’aime

tendre femme lumière

qui danse avec les étoiles

quand tout le monde dort

d’un sommeil éreinté

je t’aime

mon grain de folie aussi

limpide que déraisonnable

comme peut l’être la vie

lorsqu’elle vibre à l’infini

Absolue charnalité

Lumière

d’une nuit tombée

sur les étoiles

qui dansent

autour de la

Lune pleine

de

Mystères

Lumière

charnelle et profonde

qui entrouvre

la voie vers

l’Éternité

du sens

Lumière

• on passe ce soir de l’amour

transcendé

par un absolu

épuré

Je respire et je songe

dans la nuit

qui me prolonge

qui sommes-nous ?

Torrent

Ce torrent de larmes

qui alourdit le cœur

et obstrue l’esprit

ce torrent de larmes

qui clame à cor et à cri

ta lassitude et ton désarroi

laisse-le jaillir et

fertiliser la vie !

Extase

Au fond d’un lit douillet

délicieusement blotti

et cette douce euphorie

d’un bien-être enveloppant

qui vous emplit soudain

et le silence et l’absence

de toute pensée parasite

avant de plonger dans un sommeil

voluptueusement bienheureux

le malheur attendra bien demain

Aveu d’amour

Je suis partout

ou peut-être nulle part

le regard hasard le regard vague

qui se pose sur tout

ou peut-être rien rien du tout

conquis par la lumière

aux reflets si doux

où se plongent mes pensées

à genoux devant vous

Cycles de vie

Nerfs fourbus

corps éprouvé

vie approuvée

jours qui sourient

jours qui rament

le bonheur ça va ça vient

le bonheur donne tant

quand on le veut vraiment.

Comment la vie peut-elle vous aimer

si vous ne l’aimez pas

si vous n’y croyez pas ?

Rêverie

La lune brasille au firmament

de mes pensées vaporeuses

telle une voluptueuse belle de nuit

accrochée au ciel de mes désirs

Enivre-moi lune aux rondeurs

plus sublimes que mes rimes

truffées de griseries littéraires

extasie-moi vie après vie

astre de mes amours aphrodisiaques !

Vive la vie

Connais-tu la rondeur du temps

l’âge venant

l’embonpoint du gai-vivant

celui qui arrondit les jours

et les angles éventuellement

de succulences et de truculences

car il a compris

que c’est maintenant ou jamais

demain n’est jamais garanti

autant rire aujourd’hui

Perdre ?

Perdre

perdre qui perdre quoi

perdre pour se renouveler

perdre pour se chercher

perdre pour se trouver

se perdre pour mieux vivre

pour apprendre que rien n’est perdu

sauf le superflu le passé et les illusions

perdre pour mieux aimer

mieux apprécier le présent

perdre pour grandir un peu plus

comprendre que l’essentiel est ailleurs

là où est la vie le mouvement le hasard

perdre pour être et ne plus avoir

je te perds tous les jours mon amour

pour mieux te retrouver sous un autre jour

pour plus te désirer pour plus te chanter

j’ai tant gagné à perdre

Les idéologues

Aveuglement d’humains

Nature en feu et en sang

nature dénaturée ravagée

Humains irresponsables

enfermés dans leurs idées

au logis qui pue le renfermé

le rance et le moisi sourds

Destruction apocalyptique

dévastation écologique

Et cet holocauste d’animaux

Vous avez dit dommages

collatéraux ? Les idéologues

sont de sortie en Australie

et ailleurs et ailleurs aussi

Il est des espèces très résistantes

loin de l’extinction souhaitable

Incandescence

Ce ciel sanguinolent qui embrase

l’horizon d’un éblouissement du cœur

beauté saisissante surgi de l’aube

La vie est belle pourquoi la tuer ?

Peinture

De l’origine du monde à la fin des temps

le plaisir inonde leurs sentiments

attraction charnelle gravitation sensuelle

il est des big-bang peu conventionnels

Lugubre

Le jour sombre dans la nuit

à peine levé il boude

lumière d’outre-tombe

qui encombre l’horizon

d’une pluie sanglotante

un temps à s’enterrer

sous son oreiller de duvet

Devenir

Je me languis de moi-même

d’une part égarée

dans les méandres de jours

chaotiques et incertains

où vais-je mais où vais-je

maintenant ?

Évidence

Entre

la terre et le ciel

le jour et la nuit

le corps et l’esprit

toi et moi

il y a

LA VIE

que transcende

l’amour

Confidence

Ses lèvres sensuelles

venues à tire-d’aile

oser

un baiser voluptueux

sur mes vers peu vertueux

Le plus beau voyage

Femme

te contempler

quel beau voyage

te contempler

inlassablement

dans ta nudité qui

m’emporte

par monts et par vaux

en des contrées inouïes

à perte d’horizons

émerveillé par cette grâce

qui respire la vie

d’une beauté éternelle

Volupté opus I

Au fond de mon lit

tellement bien au chaud

les soucis laissés devant la porte

de la chambre assoupie

Et le bien-être qui monte

et m’envahit d’un bonheur

d’une douceur infinie

je suis seul avec la vie

Libertaire

Que voulez-vous que je vous dise

je n’aime ni les chapelles ni les églises

je préfère le vent et les oiseaux qui me disent

qu’aucune vie ne vaut d’être soumise

à n’importe quelle forme d’emprise

il n’y a que la liberté qui me grise

Déclaration d’amour

Je ne me sens pas Français ni Européen

je ne suis pas d’ici à peine terrien

Humain je me sens juste humain

dans un pays sans pitié pour les faibles

les déracinés les précaires les différents

je n’ai d’amour que pour l’amour de mes prochains

les méprisés exploités et autres spoliés de l’égalité

Volupté opus II

S’envelopper dans la solitude

comme on se blottit sous la couette

respirer la nuit avec une douce euphorie

instant de bonheur suspendu à l’éternité du temps

c’est simple de vivre lorsqu’on est au moment présent

Lumières

Le soleil décroît

sur l’horizon grisonnant

de nues repues

Lumière !

De cœur las le corps fourbu

pas à pas humblement

avancer dans son humanité

malmenée par le temps

qui érode l’âge

et sourire à la vie

même appesantie

Amour intéressé

Du fond de la nuit

surgit un cri : je t’aime…

prends-moi des clopes !

65

– 65 ans… ah oui ! Quand même

pas étonnant qu’il ait des problèmes

avec sa pathologie (guili-guili)

Ainsi va la vie quand on a dépassé

la présumée date de péremption

ou de validité… médicalement concevable

Périmé je suis déjà périmé à mon âge

moi qui envisage d’autres abordages

va falloir que je surnage dans mon emballage

précocement usé sur les bords

Allez ma p’tite dame un peu d’surplus

ce s’ra pas d’refus faut jamais s’arrêter