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Ces chroniques poétiques racontent au jour le jour, 366 jours de vie et de sentiments croqués au gré des humeurs quotidiennes de l'auteur. Chaque poème est une pièce d'un puzzle existentiel. A vous de le reconstituer pour vous faire une image d'ensemble. A vous aussi de vous approprier les poèmes qui vous parlent et de les recréer. Bonne lecture.
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Seitenzahl: 107
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Tourner la page
Espoir
Fantasme
Réveillons !
Fascination
Résurrection
Mélancolie
Certitude
Absolue charnalité
Torrent
Extase
Aveu d’amour
Cycles de vie
Rêverie
Vive la vie
Perdre ?
Les idéologues
Incandescence
Peinture
Lugubre
Devenir
Évidence
Confidence
Le plus beau voyage
Volupté opus I
Libertaire
Déclaration d’amour
Volupté opus II
Lumières
Lumière !
Amour intéressé
65
Le cœur
Évidence
À cœur vaillant…
Connivence
Éclat de bonheur
Sérénité intérieure
Vivre l’instant !
Nouveau jour
Je jouis
Cap au sud
Coronavirus
Une ivresse sociétale
Contemplation dominicale
Instantané
Pourquoi m’aimes-tu
Poésie
Simple
La « guerre » d’Emmanuel
Elle est con-con
Cadeau
Coronarictus
Humilité
Faut-il se réjouir ?
Drame
Tristesse
Allocution « poétique »
Aux gens bien
Nuage
Paisibilité
Amoureusement
Interrogation
Encouragement !
Sans dessous dessus
Con-finitude
Résolution
Bucolique
Desquamation
Dialogue familial viral
Solitary Lust confined
Chaque
Commisération
Matinale
Propice
Abstraction
Déconfit
Ras le cul
Exhortation par temps de crise
Vœux pieux
Dans son nichoir
La gueuse
Petite histoire grivoise
Mouvement immobile
Rêverie
Confidence
Alcootest
Enchantement
Ironie confinée
Je ne suis…
Confession déconfinée
Question d’éclairage
Je n’ai plus l’âge
Déconfinez-moi !
#Missionimpassible
Climat au logis
Aveu de faiblesse
Le sens de la vie
Paradisiaque
Péché original
Histoire de datte
Dilemme cornélien
L’appel du large
Tout ou rien
Chasteté
Histoire d’o…
Grosse fatigue
Confusion
Victimisation
Incantation
Admiration
Magique
Masques à rade
Le sais-tu ?
Déclaration d’amour
Nudité intégrale
Liberté individualiste
Le chant de l’impermanence
Cycles
Bonheurs simples
Intégristes
Je ne sais plus et pourtant
Histoire d’eau
Perplexité
Seul l’éphémère est éternel
Crépuscule vibrant
À chacun sa religion
Tristesse humaniste
De mots et de chair
Tout est une question de respect
Crépuscule chatoyant
Les sorcières
Contaminé
Mon livre d’images
Un couple
Naturisme
Petit monarque
Une histoire de temps
Fusion
Écriture céleste
Orgie larvaire
Les vieux
Objet de désirs, sujet de plaisirs
Fiesta erotica
Accro
L’horloge du temps
Ne me parlez plus de handicap
Adoration
Griserie émotionnelle
Privation
Floraison intime
Les trois grâces
Vieillir
Choisir
Ma sauvageonne
Déclinaison
Hospice
Attirance
Hédonisme
J’écris
Cordialement vôtre
Allegro vivace
Te Deum
Inquiétudes paternelles
Je ne regrette rien
Être ou ne pas être
Guilleret
Ce baiser
Avant
Ma fille
Campagne vendredi matin
Ça
Brise
Sensations
Liberté
Organique
Chère liberté
Interdit aux -18 ans
Mais pourquoi ?
Accouchement
Photos nostalgie
Juste te dire
Bourrasques
Fable à dormir debout
Cauchemar
Je suis ce que je fus
Peut-être
Rêve éveillé
Une première fois
Un tableau et des mots
Le seul
Canicule
Le bonheur simplement
SPA
Matriochka
Ode gustative
Elle veut du cul
Infinitude
Inspiration spontanée
Ces yeux
Mélancolie de luxe
Fidélité
Rêve éveillé
Son chemin
Résonance
Mobile débile
Le Chemin
Nénuphar
Mon clown
Élève de ma vie
Artémis
État des liens
Shunga bucolique
Dépucelage
C’était mieux avant
J’aime trop
Romance ordinaire
Te Deum reconnaissant
Automnes
Déclinaison
Lâcher prise
Déshabillez-vous
Ben oui
Strip-tease
Anthropologie
Coaching
Sérénité
Silences
Crainte
Une histoire de faims
Souvenance
Elle
Les cannibales
Samuel
Religions, mes amours
Imposteur
Saccages
Phallus délirium
Customisation
Homme…
Bonheur simple
Recette politique
Hommage viral
2020
Rêves de nuit
Toussaint
Trumperies sournoises
Légèreté
Sérénité
Exotique
Aux complotistes
Olympe
Amour pastel
Vent de folie
Je suis heureux
Hivernal
Apparences
Impromptu
Allegro ma non troppo
Kafka
Antidémocratie
Sinistrose
Extrapolation
Humilité
L’annonce faite à toi-même
Introspection
La mort
Blanche
la page
comme l’année qui se présente
livide exsangue
comme si elle ne trouvait plus ses mots
la page
l’esprit vide d’avoir trop donné
Écrire mais quoi pourquoi
sans radoter écriture fonds de tiroir
de culotte de commerce
se renouveler
comme les saisons et l’espoir
trouver d’autres sentiers
qui sentent le verbe en fleurs
Tourner la page
prendre le large avec soi-même
sur l’horizon des jours
recommencement inlassable
je t’aime je vous aime
c’est tout ce que je sais
tout
Là-bas
le ciel moutonne
nuages floconneux
elle chantonne
la vie repart d’un pas nouveau
je suis devant mes mots
et je vous attends
pour réinventer la vie
et tisser l’amour
et le désir qui enchante
connais-tu la femme qui rit ?
Je
l’ai
vue
nue
sous la lune
ou
dans un rêve
un rêve de lune
ou de l’autre
que je ne connais pas
mais dont je rêve
depuis que je l’ai vue
nue
C’était un réveillon
c’étaient deux solitudes
dans un corps à corps sage
et sans illusion
y a pas d’mal à s’faire du bien
pour commencer un nouveau refrain
jouissant peut-être en passant
Allez santé pour cette nouvelle vivaldienne !
Bouche bée
devant ta beauté inaliénable
aux courbes lunaires
de sang et de chair
et ces gestes solaires
d’une grâce épistolaire
toute en arabesques
et cette lumière incomparable
cette sensualité grisante
Femme si belle si chatoyante
horizon de mes désirs
incarnation de l’humanité
je te respire
La douce lumière
d’un ciel apaisé
et l’eau qui jaillit
l’eau qui coule qui coule
chaude et roucoule sur la peau
engourdie
voluptueuse résurrection des sens
sous le pommeau généreux
et ces mains qui dansent
sur la chair renaissante
Je suis ! Vivant.
Regard lourd regard gourd
qui erre égaré
le temps est transparent
suspendu dans l’indigent
mélancolie au bord du lit mélancolie
comme on est au bord de la nausée
on hoquette mais rien ne monte
jours indigestes où l’on sonde
sa vacuité pour renaître
Je n’ai qu’une certitude
je t’aime
tendre femme lumière
qui danse avec les étoiles
quand tout le monde dort
d’un sommeil éreinté
je t’aime
mon grain de folie aussi
limpide que déraisonnable
comme peut l’être la vie
lorsqu’elle vibre à l’infini
Lumière
d’une nuit tombée
sur les étoiles
qui dansent
autour de la
Lune pleine
de
Mystères
Lumière
charnelle et profonde
qui entrouvre
la voie vers
l’Éternité
du sens
Lumière
• on passe ce soir de l’amour
transcendé
par un absolu
épuré
Je respire et je songe
dans la nuit
qui me prolonge
qui sommes-nous ?
Ce torrent de larmes
qui alourdit le cœur
et obstrue l’esprit
ce torrent de larmes
qui clame à cor et à cri
ta lassitude et ton désarroi
laisse-le jaillir et
fertiliser la vie !
Au fond d’un lit douillet
délicieusement blotti
et cette douce euphorie
d’un bien-être enveloppant
qui vous emplit soudain
et le silence et l’absence
de toute pensée parasite
avant de plonger dans un sommeil
voluptueusement bienheureux
le malheur attendra bien demain
Je suis partout
ou peut-être nulle part
le regard hasard le regard vague
qui se pose sur tout
ou peut-être rien rien du tout
conquis par la lumière
aux reflets si doux
où se plongent mes pensées
à genoux devant vous
Nerfs fourbus
corps éprouvé
vie approuvée
jours qui sourient
jours qui rament
le bonheur ça va ça vient
le bonheur donne tant
quand on le veut vraiment.
Comment la vie peut-elle vous aimer
si vous ne l’aimez pas
si vous n’y croyez pas ?
La lune brasille au firmament
de mes pensées vaporeuses
telle une voluptueuse belle de nuit
accrochée au ciel de mes désirs
Enivre-moi lune aux rondeurs
plus sublimes que mes rimes
truffées de griseries littéraires
extasie-moi vie après vie
astre de mes amours aphrodisiaques !
Connais-tu la rondeur du temps
l’âge venant
l’embonpoint du gai-vivant
celui qui arrondit les jours
et les angles éventuellement
de succulences et de truculences
car il a compris
que c’est maintenant ou jamais
demain n’est jamais garanti
autant rire aujourd’hui
Perdre
perdre qui perdre quoi
perdre pour se renouveler
perdre pour se chercher
perdre pour se trouver
se perdre pour mieux vivre
pour apprendre que rien n’est perdu
sauf le superflu le passé et les illusions
perdre pour mieux aimer
mieux apprécier le présent
perdre pour grandir un peu plus
comprendre que l’essentiel est ailleurs
là où est la vie le mouvement le hasard
perdre pour être et ne plus avoir
je te perds tous les jours mon amour
pour mieux te retrouver sous un autre jour
pour plus te désirer pour plus te chanter
j’ai tant gagné à perdre
Aveuglement d’humains
Nature en feu et en sang
nature dénaturée ravagée
Humains irresponsables
enfermés dans leurs idées
au logis qui pue le renfermé
le rance et le moisi sourds
Destruction apocalyptique
dévastation écologique
Et cet holocauste d’animaux
Vous avez dit dommages
collatéraux ? Les idéologues
sont de sortie en Australie
et ailleurs et ailleurs aussi
Il est des espèces très résistantes
loin de l’extinction souhaitable
Ce ciel sanguinolent qui embrase
l’horizon d’un éblouissement du cœur
beauté saisissante surgi de l’aube
La vie est belle pourquoi la tuer ?
De l’origine du monde à la fin des temps
le plaisir inonde leurs sentiments
attraction charnelle gravitation sensuelle
il est des big-bang peu conventionnels
Le jour sombre dans la nuit
à peine levé il boude
lumière d’outre-tombe
qui encombre l’horizon
d’une pluie sanglotante
un temps à s’enterrer
sous son oreiller de duvet
Je me languis de moi-même
d’une part égarée
dans les méandres de jours
chaotiques et incertains
où vais-je mais où vais-je
maintenant ?
Entre
la terre et le ciel
le jour et la nuit
le corps et l’esprit
toi et moi
il y a
LA VIE
que transcende
l’amour
Ses lèvres sensuelles
venues à tire-d’aile
oser
un baiser voluptueux
sur mes vers peu vertueux
Femme
te contempler
quel beau voyage
te contempler
inlassablement
dans ta nudité qui
m’emporte
par monts et par vaux
en des contrées inouïes
à perte d’horizons
émerveillé par cette grâce
qui respire la vie
d’une beauté éternelle
Au fond de mon lit
tellement bien au chaud
les soucis laissés devant la porte
de la chambre assoupie
Et le bien-être qui monte
et m’envahit d’un bonheur
d’une douceur infinie
je suis seul avec la vie
Que voulez-vous que je vous dise
je n’aime ni les chapelles ni les églises
je préfère le vent et les oiseaux qui me disent
qu’aucune vie ne vaut d’être soumise
à n’importe quelle forme d’emprise
il n’y a que la liberté qui me grise
Je ne me sens pas Français ni Européen
je ne suis pas d’ici à peine terrien
Humain je me sens juste humain
dans un pays sans pitié pour les faibles
les déracinés les précaires les différents
je n’ai d’amour que pour l’amour de mes prochains
les méprisés exploités et autres spoliés de l’égalité
S’envelopper dans la solitude
comme on se blottit sous la couette
respirer la nuit avec une douce euphorie
instant de bonheur suspendu à l’éternité du temps
c’est simple de vivre lorsqu’on est au moment présent
Le soleil décroît
sur l’horizon grisonnant
de nues repues
De cœur las le corps fourbu
pas à pas humblement
avancer dans son humanité
malmenée par le temps
qui érode l’âge
et sourire à la vie
même appesantie
Du fond de la nuit
surgit un cri : je t’aime…
prends-moi des clopes !
– 65 ans… ah oui ! Quand même
pas étonnant qu’il ait des problèmes
avec sa pathologie (guili-guili)
Ainsi va la vie quand on a dépassé
la présumée date de péremption
ou de validité… médicalement concevable
Périmé je suis déjà périmé à mon âge
moi qui envisage d’autres abordages
va falloir que je surnage dans mon emballage
précocement usé sur les bords
Allez ma p’tite dame un peu d’surplus
ce s’ra pas d’refus faut jamais s’arrêter