Les chemins d'Euterpe - Marcel Nuss - E-Book

Les chemins d'Euterpe E-Book

Marcel Nuss

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Beschreibung

Penser l'amour dans l'ombre et la lumière. Chercher le sens existentiel et poétique d'un quotidien qui se cherche sans rime ni raison. Ce recueil est le premier d'une collection qui comprendra dix-huit tomes au final.

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Seitenzahl: 78

Veröffentlichungsjahr: 2023

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À Mathieu et Élodie qui ont changé ma vie pour toujours

Sommaire

C’est dur mais c’est comme ça

L’apparition

J’ai vu une fée, une fée aux cheveux blonds

Quand j’ai vu cette fée, mon cœur n’a fait qu’un bond

Ses beaux yeux verts me disaient viens, viens,

J’y suis allé mais il n’y avait plus rien, rien,

Que le reflet dans l’eau claire et limpide

Qui me susurrait, t’as été trop intrépide

Lorsque tu vois une apparition magnifique,

Vérifie de peur qu’il n’y ait une fin tragique.

Manuel

Qu’il était beau mon espagnol

Avec ses yeux d’un noir de jais

Qu’il était beau mon espagnol

Quand ses yeux noirs me transperçaient.

De lui un fluide émanait

Qui me poussait à l’enlacer

De lui un fluide émanait

Qui me poussait à l’embrasser.

Qu’il était beau mon espagnol

Avec ses yeux d’un noir de jais

Qu’il était beau mon espagnol

Quand ses yeux noirs me transperçaient.

Mon cœur me disait attention

Il ne faut jouer avec l’amour

Mon cœur me disait attention

Cela finira mal un jour.

Qu’il était beau mon espagnol

Avec ses yeux d’un noir de jais

Qu’il était beau mon espagnol

Quand ses yeux noirs me transperçaient.

J’ai donc délaissé mon amour

Pour revivre au grand jour

J’ai donc délaissé mon amour

Sachant qu’en mon cœur il sera toujours.

Qu’il était beau mon espagnol

Avec ses yeux d’un noir de jais

Qu’il était beau mon espagnol

Quand ses yeux noirs me transperçaient.

Hymne au soleil

Soleil, que j’aime ta couleur,

Soleil, que j’aime ta chaleur!

Que j’aime ôter mes oripeaux,

Pour que tu me lèche la peau.

Pour que tu me brûle la peau.

Soleil, fais-moi suer sang et eau

Toi, sans qui il n’est vie.

Quand je te vois, mon corps revit.

Tu fais mes joies, tu fais mes pleurs.

Soleil, tu fais mon bonheur!

Toi, sans qui il n’est de vie.

Soleil… tu es ma vie.

Le droit d’aimer

L’amour est venu frapper à mon cœur

Il m’a dit : « Laisse-toi aller au bonheur »

Mais je n’ai pas droit au moindre bonheur :

(Je suis handicapé, pour mon malheur!)

Je n’ai pas le droit de dire : « Je t’aime ».

Je n’ai que le droit de rêver,

Mais ça au moins, je veux le préserver.

Pouvoir dire en rêve : « Je t’aime »

Que ce soit à midi ou à minuit…

Vivre avec toi un amour passionnel

Ce sera un amour personnel

Un rêve où deux être auront joui

Tout cela pour qu’en réalité

Mon amour, tu n’aies de difficultés

À choisir entre un amour impossible,

Et un autre qui t’est accessible.

Vivre libre

Les oiseaux m’ont réveillé ce matin,

Penchés sur les hautes branches du pin

Dressés fièrement devant la fenêtre.

Leurs doux chants emplissaient tout mon être

Et tels ceux qui envoûtèrent Ulysse

Me plongeaient dans un profond abysse

De rêve, où je me voyais pareil

A l’hirondelle, flânant sous le soleil,

En assistant à ce fourmillement

De petits êtres se bousculant,

Ne faisant guère attention à leurs pairs

Alors que moi je volais en plein air

Loin de tout cela et ivre, ivre

De joie et de soleil, enfin libre.

L’étalon noir

Il était beau, mon étalon bai,

Avec sa crinière sombre!

Il était noble quand il se cabrait,

Et qu’il galopait après son ombre,

Qu’il essayait de rattraper

En la poursuivant à travers près.

Il était fier, il était racé,

Et j’arrivais tout à le caresser ;

Lorsque son imposant regard noir

Sur moi se fixait plein d’espoir

Sentant que j’irai le promener,

À travers les prairies vallonnées ;

Qu’il pourrait trotter allègrement,

Sa belle crinière offerte au vent.

Rêve

Je t’aime, je t’enlace, je t’embrasse…

Tu m’aimes, tu m’enlaces, tu m’embrasses…

Dans le foin tendrement je te dépose,

Ton corps délicatement à nu je mets…

Que ne puisse durer cet instant à jamais

Où on ne fait plus apothéose

D’un amour de deux êtres faisant abstraction

D’eux-mêmes! Ne vivant plus que leur passion,

Très loin des problèmes de ce bas monde.

Mais tout s’achève, même les beaux rêves

Où sont liés amour et passion brève,

Leur rendant le réveil plus immonde.

Pourtant qu’il fait bon rêver, laisser son esprit

Se forger un moule où l’amour n’a de prix.

Je t’aime, je t’enlace, je t’embrasse…

Tu m’aimes, tu m’enlaces, tu m’embrasses…

Louanges pour une inconnue

Ô toi, la plus belle création de Dieu,

Lorsque tu apparais, tu envoûtes mes yeux

Et tu emplis mon corps d’un étrange frisson…

Grâce à toi, de vivre j’ai une raison.

Ô femme, toi dont la beauté n’a de pareil…

Que j’aime sentir ta présence en mon sommeil!

Que j’aime quand tu m’offres ton corps à mon réveil!

Ô femme, toi ma vie, mon éternel soleil!

Tes louanges, je proclamerai toujours

Ô toi, Déesse de la Vie et de l’Amour.

Sacrée monogamie

Entre deux femmes est déchiré mon cœur

Toutes les deux font ma joie et mon bonheur

Hélas, cent fois hélas! Pour mon grand malheur

En France la monogamie est de rigueur!!!

Ô Ève tes yeux

Ô Ève, pourquoi de bijoux te pares-tu?

Alors que les plus beaux en toi sont incrustés…

En valeur mis par leur bel écrin, pailletés

De noirs cils, qu’à faire cligner tu t’évertues.

Lorsque je les regarde, mon cœur chavire,

Et comme un phare au milieu de l’océan

La nuit ils me guident vers ton corps doux et aimant,

Où avec volupté je vais me blottir.

Entouré de vingt, de cent, de dix-mille feux.

Vert de gris, scintillant de mille éclats : tes yeux.

Prière pour?

Qui es-tu, où es-tu, Toi qu’on appelle Dieu?

Et dont on clame les louanges en tout lieu…

Tu veux que sur Terre règnent Paix et Amour,

Et pourtant des Hommes se battent tous les jours

En ton nom. Ils vivent en Terre britannique,

Leur guerre en vérité est politique!

D’autres te prient pour abréger leurs physiques

Souffrances. N’entends-tu donc pas leurs suppliques?

D’autres encore se tuent pour un chagrin d’amour

Et ils ne savent même pas ce qu’est l’Amour.

Moi, j’aimerais que de mon mal tu me délivres

Pour qu’avec la femme, que j’aime, je puisse vivre.

Toi qu’on dit si bon, si vraiment tu existes…

Pourquoi ne changes-tu pas ce monde triste

En donnant aux hommes une seconde chance?

Pourquoi n’en bannis-tu pas toute souffrance

Pour faire de cette Terre ensanglantée

Un paradis où les hommes frères pourront chanter?

Renaître

Ô Dieu! Jamais plus ma vie ne sera la même :

Mon cœur ne vit que pour elle, qu’y puis-je, je l’aime…

Avant toi, ma vie était superficielle,

Car mes états d’âme j’avais mis en sommeil,

Derrière une cuirasse d’indifférence

Et de lyrisme. Seul moyen de défense

Que j’avais trouvé pour me protéger d’autrui,

Dont l’hypocrisie peu à peu m’a détruit.

De cette cuirasse j’essayais mais en vain,

De me débarrasser. Quand un beau jour tu vins,

Resplendissante de vie et envoûtante ;

Sorte de fée, nimbée d’une opulente

Chevelure auburn, qui mettait en valeur

Deux yeux verts, d’où émanait une douce chaleur,

Patiemment tu as réussi à me mettre

En confiance. Ainsi j’ai pu me permettre,