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Penser l'amour dans l'ombre et la lumière. Chercher le sens existentiel et poétique d'un quotidien qui se cherche sans rime ni raison. Ce recueil est le dix-septième d'une collection qui comprendra dix-huit tomes au final.
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Seitenzahl: 85
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Bonne année !
2089
Confession intime
Äponem 2022
Bonne année !
Ma tête veut
mon corps ne peut plus
mon corps est rompu mon corps est fourbu
mon cœur est fendu
on n’est pas rendu
croivent les gens mais on y arrive
quand même
faut pas croire les mauvais augures
ma tête veut
mon amour veut
ma fille veut
donc je peux
cueillir des fleurs draguer la nuit
faire de la pluie du beau temps
il fait bon rêver à peine réveillé
compter les siestes comme les moutons
la vie est très drôle lorsqu’elle rit
dans la bouche de ma chérie
Divagation
Je me réveille et sitôt je redors
embourbé dans un sommeil d’amphore
mon cerveau pantoufle
dans une purée de maux dits dingues donc
tout fout le camp
je dors et je dîne à tout bout de champ
alléluia donnez-moi le temps
de festoyer entre ses bras
de me sentir encore vivant
le temps de rire
la vie est un sketch la vie est un gag
la vie est un grog
en roue libre
libre de quoi
de croire en toi
mon étoile crucifiée
Ivresse Nocturne
L’euphorie du silence
quand la nuit panse
et que je pense
l’absence
dans une obscurité dense
qui danse dans mes cieux
Rêves et réalité
La fatigue m’emporte
de porte à porte
dans des rêves accortes
où je t’apporte
un bouquet de fleurs
Exaltation
J’ai perdu illusions et pucelage un jour de vent sauvage
embrase-moi à pleine souche
ma nature farouche
embrasse-moi sans ambages
je suis l’homme qui accouche
de la lune et du soleil
Exhortation
Libres
soyez libres
osez vivre
le festin de la vie
avant que la vie ne vous dévore
de regrets et de remords
d’avoir oublié d’être
par peur de ne pas avoir
Consommer prendre posséder
où est la liberté où est la libération
dans la possession
bon sang réveillez-vous
la liberté est dans la renonciation
pas dans les addictions
Libres
soyez libres
osez vivre
au moins une fois dans votre vie
ôtez votre marcel
et plongez dans le soleil
Je pleure
Je pleure
sur ce monde qui s’éteint
je pleure
sur ce monde inhumain
qui ploie sous le mépris et le cynisme de certains
je pleure
devant la fleur qui meurt de fin
je pleure
d’être impuissant devant tant de chagrins
je pleure
d’avoir mal à l’horizon de la Terre
nous sommes gouvernés par des poisons pervers
je pleure je pleure
je n’en fais pas mystère
je pleure pour apaiser l’atmosphère
Empathie
Toute cette désespérance qui bruine alentour. Tout ce mal-être qui se noie en lui-même. Toutes ces vies à l’esprit déchiqueté. Toutes ces angoisses et ce mal de vivre qui grouillent dans les ruelles et sur les réseaux sociaux. Toute cette vulnérabilité qui peine à respirer. Je suis ébranlé. Toutes ces têtes qui n’en peuvent plus de procrastiner. Tous ces regards qui ne cessent de s’épancher. Toute cette humanité écorchée s’accrochant à ses maux pour exister. Tant d’âmes asphyxiées qui s’essoufflent à ramer. Tous ces cœurs qui veulent y croire, même dans le noir. Je suis bouleversé. Le désarroi d’autrui me démunit et me désespère de n’être qu’un humain. Je vous aime. J’aimerais vous donner davantage mais je ne suis qu’un être qui contemple ses élans sans savoir que faire de ses mains. La vie m’a forgé au-delà de toute espérance. Je suis un mortel à la paisibilité de l’homme qui a fini de s’agiter. Je suis profondément touché. Je ne suis pas tout-puissant en ce monde déglingué. Je suis juste un vieil assagi par les abrasions du temps. Vivre est une purgation.
Je vis désormais à petits pas tel un hibou philosophe. Je vous aime d’un amour désolé.
Le printemps se rapproche. Venez frapper à ma porte. Demain est un autre jour.
Humilité
Je sais
que
je ne sais pas
ou
si peu ou si mal
La Vérité n’existe pas
celle d’hier ne sera plus tout à fait celle de demain
quant à celle d’aujourd’hui
elle s’interroge déjà
Je sais que je ne sais pas
ou
je ne sais pas que je sais
?
La vie est mouvements
les mouvements sont changements
Oublier
de savoir
pour mieux être
et comprendre la vie
qui s’offre
ou se dérobe
sans forfanterie
Je ne sais plus
je savais peut-être
l’horizon est ma mémoire
le présent est mon oubli
Si je sais
que
je t’aime
Dichotomie
Ciel d’un azur pur qui
jure dans une période grise
où la vie parjure le temps
seuls les enfants sont innocents
Prière de ne pas déranger
Connais-tu les matins épuisés avant d’être levés ?
Stop ! Pas touche. Je louche sur mes babouches.
Le soleil est déjà debout et je suis encore couché.
Je suis un polochon qui se recroqueville dans son lit.
Encore un peu de nuit, le temps de rêver d’elle.
Le temps d’oublier que la vie est belle en dormant.
Connais-tu les soirs inépuisables au seuil du crépuscule ?
Je suis le monde à l’envers. Une contradiction sur pattes.
Une contraction de moi-même. Réveillez-moi demain.
Avec un petit pain aux raisins et un thé de Chine.
La vie sera belle. Mais belle ! Surtout si elle m’aime…
La vérité vraie
Je suis fatigué d’être fatigué
lassé de traîner une bouillabaisse mentale
d’un brouillard à un autre
comme on saute de flaque en flaque
de faim de vie en fin de vie
et pourtant
j’ai toujours faim de tout
de tout et de toi
ma foi
mon inaltérable foi
je suis fatigué d’être fatigué
mais j’ai tellement faim
de toi
de l’alchimie de tes rires
qui me font mourir
chaque jour un peu plus
de joie
2089
Peuple où es-tu ?
Peuple que fais-tu ?
Ce président te méprise,
ce gouvernement te conchie et te paupérise.
Peuple où vas-tu ?
Peuple qu’attends-tu ?
La misère est partout, le racisme, la déprime, le fatalisme et la résignation.
La misère est partout. La misère se compte en millions.
3 millions d’enfants sous le seuil de pauvreté, crevant de faim, de froid, d’injustice.
Et 219 milliardaires qui ne savent même pas quoi en faire de leur fric d’enfer.
Une certaine France est à terre et le Peuple ne sait que se taire. 1789 est si loin. 2089, ce sera trop tard. La Commune, le Front populaire. Et 1968.
Peuple que veux-tu ? Veux-tu encore quelque chose ? As-tu encore des rêves ?
Chasser l’indécence, le mépris et l’arrogance qui piétinent « liberté, égalité, fraternité ».
Dans le tréfonds abyssal du cœur, la vie rêve de révolution et d’amour à profusion.
Résilience. Tout n’est que résidence et foi.
Je suis sur la plage. Je suis arrivé à bon port. J’ai fait des plans sur la comète et la comète m’a souri. Je suis mon Éden. Je suis au paradis, sous un soleil gorgé de vie. Je suis sur la plage. Je pleure en pensant à 3 millions d’enfants meurtris. Je pleure et je ris. J’aimerais être Dieu mais je ne suis qu’un grain de riz. Je suis sur la plage et je prie le Peuple, dont je suis, de sauver sa vie et sa joie. De ne pas se livrer à l’idéologie des charognards et des démagogues.
Il faut sauver la Terre afin de sauver nos enfants. Sauver la Vie tout simplement.
Il faut cesser d’enrichir les riches. Il faut partager. Solidarité.
Liberté. Égalité. Fraternité.
On n’a qu’une âme, c’est notre seule richesse. Elle a besoin d’allégresse pour vibrer encore.
Peuple réveille-toi !
Funambulisme
Je suis ma liberté
Le temps peut passer
Je me sens galoper
Sur le fil de mes pensées
Immatriculé 67
Je suis à l’Est complètement à l’Est
le cœur vents remplis de courants d’air
et de rires d’enfants
je regarde le Sud sans perdre le Nord
bien sûr je suis à l’Ouest depuis quelques temps
mais plus rien ne presse
je vous aime encore je vous aime toujours
demain est un autre jour
aujourd’hui je suis à l’Est
avec mon arthrose entre les dents
je swingue en boitant
la vie est belle assurément
quand tu n’es pas trop exigent
Indignation
EHPAD MAS SAVS SSIAD SAMSAH
tu peux crever la bouche ouverte
face à la reconnaissante de t’avoir pressuré jusqu’à la fin
tu peux crever dans l’indignité après avoir tout donné
c’est comme ça que l’État te remercie
tu ne vaux rien
que le cynisme de politiques déshumanisés
tu peux crever de maltraitances
dans l’indifférence
silence, on enfourne l’indigence
tu peux crever
les fonctionnaires sont cuirassés
ta souffrance les indiffère
tant que le capital se porte bien
loin des yeux loin du cœur
dans la chaleur des ministères
tu peux crever laisses-toi faire
c’est juste un mauvais moment à passer
dépêche-toi de trépasser
autant de gagner
crève pour la finance si ce n’est pas pour la France
que tu sois vieux ou handicapé
Macron vous préfère enterrés
Déclaration universelle
La vie est en fleurs
je ris au soleil et je t’offre mon bonheur
à toi qui m’aimes
Nino
Et Nino naquit
dans un cri de conquête
Petit Yoda deviendra grand
à force de soupe et d’amour de la vie
Sens-tu le sang de la vérité amour s’écouler dans tes veines
enfant du désir et de l’éternité
Le temps t’appartient
j’ai consommé le mien dans un feu ardent
vas
explorer le firmament des jours à venir
tu es seul maître sur ton chemin
ta liberté entre les mains
Ton grand-père fut anarchiste
tu seras crieur d’étoiles
Vivant
Vivant pourtant
vivant toujours
vivant vraiment
vivant d’amour
vivant partout
vivant surtout
vivant malgré tout
vivant après tout
vivant simplement vivant
dès l’aube écarlate du jour
quand transparaît l’amour
dans la lumière qui m’entoure
Fratrie
Noah et Nino
au fil de l’eau
Nino et Noah
au fil des mois
vont tisser des liens
et prendre leur envol
vers un horizon hors-sol
Vivre est une aventure
nourrie d’amour et de panache
dans un firmament de libertés
qu’il vous faudra défendre
Enfants de la vie ne vendez jamais votre âme
c’est votre seul bien véritable ici-bas
Espoirs du soir
J’aime le soleil du soir qui se couche
sur mes espoirs pour les réchauffer encore un peu
avant de s’endormir sur un songe liquoreux
Ma fille
Ma fille, si belle à chaque âge.
Ma fille, mère courage.
Ma fille n’oublie pas de rester femme.